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Université de Franche-Comté
/ 03-07-2006
Kamdem Pierre Eugène
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La Linguistique énonciative pense que dire, c’est inscrire, outre ses propres marques, celles qui guideront l’interprétation du dit. Le langage cesse ainsi d’être un être de signes pour être pensé comme un être de valeurs. Cette Linguistique qui cherche à montrer comment les énonciatèmes conditionnent la signification s’appuie sur ce que Benveniste a appelé l’Appareil formel de l’énonciation et que Kerbrat-Orecchioni a habilement circonscrit. Il s’agit d’unités linguistiques qui fonctionnent comme indices d’inscription au sein de l’énoncé des actants de l’énonciation et de la situation de communication. De toutes ces unités, je me suis intéressé à celles qui inscrivent le locuteur-auteur dans l’énoncé-roman ; et pour cause, emboîtant le pas à Kerbrat-Orecchioni, nombre de linguistes les traquent dans le seul discours du narrateur. De plus, ils nomment ces interventions d’auteur qu’ils ne voient que dans le dédoublement du narrateur des autobiographèmes. Il me semble important de bien distinguer entre les traces de la vie de l’écrivain qui apparaissent dans le texte et celles de l’auteur tel qu’il se construit dans et par le texte : une immixtion d’auteur peut être un autobiographème mais tout indice par lequel il intervient dans le texte n’en est pas forcément un. Ma thèse montre donc qu’outre les éléments habituellement tenus pour des intrusions d’auteur, d’autres existent qui ne sont pas souvent pris en compte par les praticiens de l’énonciation. De là est né le besoin d’une réécriture de la composante locutive de l’appareil énonciatif. Je m’y suis essayé, en tentant une systématisation que j’ai baptisée grammaire de l’interventionnisme auctoriel en territoire fictionnel…
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