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Université de Franche-Comté
/ 18-06-2010
Pasteur Sebastien
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Proudhon est un auteur à multiples entrées, sa philosophie forgée dans la polémique et dans la contradiction donne à lire autant de richesses que d'ouvertures. Pourtant, malgré un anarchisme affirmé, un engagement révolutionnaire, une pensée progressiste, Proudhon conserve tout au long de son œuvre une vision réactionnaire de la famille, misogyne et rétrograde de la femme. Cherchant à caractériser les propriétés et l'origine de sa philosophie "idéo-réaliste" nous tacherons de comprendre ces positions et de relever, outre les aberrations, une cohérence d'ensemble. Ce parcours implique d'examiner l'esthétique proudhonienne à hauteur de sa conception de la femme et du dynamisme social, deux points qui enrichissent sa philosophie du mariage, dont il nous appartenait de considérer la valeur. Enfin, la question de la fraternité est abordée, elle est concomitante de celle de la famille, nous l'avons posé à la fois sous l'angle philosophique mais aussi sous celui de la vie personnelle du philosophe, l'un éclairant l'autre.
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Université de Franche-Comté
/ 17-06-2010
Arnaud Daniel
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A l’heure d’une mondialisation néolibérale qui se joue des frontières, la République telle qu’elle s’est construite en France depuis la Révolution, et qui entretient un rapport indéfectible à la Nation, pourrait faire figure de modèle archaïque, dépassé et obsolète. Un modèle qu’il conviendrait dès lors de « moderniser », voire d’abandonner au profit d’un autre, plus adapté au monde contemporain. D’où le caractère inévitable de la question : La République a-t-elle encore un sens ? La France possède certes une longue tradition républicaine ; au point que la seconde se trouve quelquefois strictement associée à la première. Il nous paraît cependant envisageable de désingulariser son modèle, en le reliant à d’autres républiques, et en le renvoyant plus largement à un projet libéral hérité des Lumières, voire à un fil individualiste puisant aux sources de l’Antiquité gréco-romaine. C’est dans une telle optique que nous entendons montrer qu’il vise essentiellement la production fondée en raison d’un sujet critique, autonome et éclairé ; que sa mise en œuvre repose notamment sur l’école ; et que si la forme française est appelée à se dissoudre, l’idée républicaine elle-même, en revanche, pourrait bien lui survivre au travers d’institutions européennes et d’organisations internationales
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Université de Franche-Comté
/ 09-03-2009
Dreyfus-Pechkoff Charles
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Cette thèse sur le mouvement artistique Fluxus propose d approfondir la connaissance du rôle des différents acteurs qui y ont participé. Nous y trouvons également des éléments de significations sur cette avant-garde qui marque le paysage culturel de part et d autre de l atlantique depuis les années soixante. Après une courte description du rôle fondamental des prédécesseurs du mouvement, comme John Cage, le contexte se poursuit par l expérience même de l auteur de cette thèse. Un parcours atypique qui mélange théorie et praxis, à la fois critique d art et artiste Fluxus. Une vie entière vouée, submergée par Fluxus. Viennent ensuite neuf interviews échelonnées de 1974 à 2008. Avec un document exceptionnel : l entretien de 1974 avec George Maciunas ( l inventeur de Fluxus ) serait l un des trois seuls réalisés. Les autres concernent certains des grands acteurs de Fluxus (Wolf Vostell, Nam June Paik, Dick Higgins, Yoko Ono, Ben Vautier, Eric Andersen et Ben Patterson). L esprit qui a fait naître Fluxus est abordé sous l angle du tournant conceptuel , partie théorique par excellence, partagé par George Brecht, La Monte Young puis Henry Flynt. La partie Fluxus revient à Maciunas qui a cristallisé toutes ces idées fortes mais disparates, pour en faire un modèle d art pour les artistes . Les formes constituantes de Fluxus, les concerts, sont longuement décrits. Ils permettent de placer Fluxus dans une lignée importante : celle de l art des avant-gardes historiques du début du vingtième siècle.
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Université de Franche-Comté
/ 12-01-2007
Hweidi Nafati
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Foucault propose d’analyser une nouvelle forme de pouvoir en dépassant l’ancienne forme de « laisser vivre » ou « faire mourir ». Ces analyses prennent un point déterminé (historique) pour pénétrer aux archipels de différents pouvoirs. Foucault se préoccupe de distinguer, dans ces processus, la vérité qui appartient en propre au pouvoir ; le pouvoir tente de tout contrôler pour s’assurer une certaine permanence et un certain savoir. L’idée d’une origine unique du pouvoir, qu’elle soit divine ou individuelle, est fortement enracinée dans nos croyances. L’originalité, ou un sujet fondateur, ne seraient que la répétition de notre discours. Foucault ne croit pas à la conception d’un rapport simpliste entre pouvoir et individu. Foucault ne traite pas du pouvoir politique en tant que tel, mais des pouvoirs agissant à l’intérieur comme à l’extérieur de l’individu. Les relations sont donc des relations de forces.
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