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La nouvelle, format obligatoire pour les écrivains soviétiques de SF ? / Patrice Lajoye, conférence dans le cadre du séminaire "Fictions de mondes possibles" organisé par l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL) de l'Université Toulouse Jean Jaurès, 15 avril 2016.
Comment le récit bref de
science-fiction ou d’anticipation peut-il à certaines périodes bien
précises refléter les visions, les problèmes et les conflits d’un monde
en crise, notamment à partir des épisodes saillants de tension et de
crispation qui ont marqué le XXe siècle et le début du XXIe siècle ?
À partir de 1969, la
science-fiction soviétique, qui jouissait jusqu’alors d’une relative
liberté, est reprise en main par la critique officielle. La publication
de romans ambitieux devient de plus en plus difficile, même pour les
auteurs déjà établis, mais des revues littéraires commencent à publier
au compte-goutte des nouvelles. Les auteurs connaissent alors une
situation particulièrement difficile et voient leur choix de formats de
création se limiter considérablement. Après un bref panorama historique de la littérature de science-fiction soviétique de la fin du 19e sicècle et de la première moitié du 20e siècle, Patrice Lajoye présente plus particulièrement la production littéraire soviétique de la période 1960-2000, avec des écrivains comme Ivan Efrémov (La nébuleuse d'Andromède), les frères Alexandre et Sergueï Abramov, Eremeï Parnov, Alexandre Kazantsev, Pavel Amnoul, Vladimir Pokrovski, Viatcheslav Rybakov.
Mot(s) clés libre(s) : nouvelles de science-fiction, littérature russe (20e siècle)