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Histoire sociolinguistique de Paris

/ UTLS - la suite / 04-11-2003 / Canal-U - OAI Archive
LODGE Anthony
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Le "Français de Paris" s'identifie traditionnellement avec le français 'officiel' ou 'standard'. Ce français aurait évolué, à partir du latin, suivant des lois émanant de sa structure interne, secondée de temps à autre par l'intervention de gens cultivés hantant la capitale. Les écarts de la norme perpétrés par la population parisienne s'expliqueraient en général par la paresse ou par l'ignorance. La sociolinguistique historique offre une vision assez différente des choses. Elle soutient d'abord que la langue des villes est caractérisée, à toutes les époques, par une grande variabilité et que les variétés linguistiques en présence évoluent de manière symbiotique. Elle soutient ensuite que c'est la communauté des locuteurs qui fait évoluer la structure des langues et non pas l'inverse. Une histoire sociolinguistique de Paris se doit donc d'être multidimensionnelle et d'enchâsser l'évolution linguistique de cette très grande ville dans une analyse crédible de son évolution démographique et sociale. Ce beau programme bute néanmoins contre un problème fondamental, que certains jugent insurmontable - celui des preuves. Paris possède une documentation linguistique vraisemblablement plus riche que les autres villes d'Europe, mais même là les sources historiques restent inadéquates. L'historien sociolinguistique se trouve ainsi en situation de paradoxe: construire des systèmes hypothétiques est toujours dangereux, mais faire de l'histoire sans faire d'hypothèses est impossible. Dans cette conférence je propose un rapide survol de l'histoire sociolinguistique de Paris depuis le XIIe s. jusqu'au milieu du XXe s. Je vais rapprocher deux ordres d'idées, le premier tiré de la théorie de l'urbanisation proposée par Hohenberg et Lees (1985), et le second inspiré des travaux sur le contact de dialectes menés par Peter Trudgill (1986). Les premiers offrent une périodisation du développement urbain en Europe en trois phases : la période pré-industrielle (XIe-XIVe s.), la période proto-industrielle (XVe-XVIIIe s.) et la période industrielle (XIX-XXe s.). Peter Trudgill, part du principe que si les communautés linguistiques vivant en autarcie ne sont pas inconnues, elles sont rares à l'époque moderne, et tout à fait inconnues dans les grandes villes, les villes étant les endroits privilégiés de contacts de dialectes, de mélanges dialectaux. Trudgill isole trois processus qui entrent en jeu lorsque les locuteurs de dialectes différents se trouvent en situation d'interaction fréquente: 'koinéisation', ''réallocation' et 'nivellement'. Nous chercherons à établir des corrélations entre les trois phases de l'urbanisation, identifiées par Hohenberg & Lees, et les principaux processus observés dans les cas de contact dialectal analysés par Trudgill.
Mot(s) clés libre(s) : attitudes linguistiques, dialectes urbains, français, langues en contact, sociolinguistique, variation linguistique
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La francophonie en Saskatchewan

/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 18-10-2006 / Canal-U - OAI Archive
DESGAGNE Denis, SARNY Dominique, VIDAL Franck
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La province canadienne de la Saskatchewan compte une communauté francophone de 20 740 personnes, les fransaskois, représentant 2% de la population provinciale. Si, au Canada, l'utilisation du français apparaît essentiellement au Québec (près de 6 millions d'individus), les diasporas francophones sur l'ensemble des provinces (Ontario, Acadie, Alberta, Yukon....) se révèlent très actives notamment en Saskatchewan où, de plus en plus, les populations anglophones rejoignent les francophones de souche dans l'utilisation quotidienne du français. Comment se vit cette francophonie? Comment, au travers des structures administratives, politiques et universitaires se construit une francophonie de plus en plus présente ? Les points de vue du directeur de l'Institut Français de Régina et du directeur de l'Assemblée Communautaire Fransaskoise éclairent cette position géo-culturelle de l'usage du français dans l'ouest canadien. (Entretien enregistré le 18 octobre 2006)GénériqueInterview : Franck VIDAL - Réalisation et Post-Production : Bruno BASTARD - Cadreurs : Nathalie MICHAUD et Claire SARAZIN - Production et moyens techniques : CAM/Université de Toulouse-Le Mirail, 5 allées Antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09
Mot(s) clés libre(s) : communautés francophones (canada), français (langue), français québécois (langue), francophonie, fransaskois, géographie linguistique, langues en contact (canada), politique linguistique, saskatchewan (Canada)
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