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Mots-clefs > L > lecture (subjectivité)
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Mobilité, évanescence du texte du lecteur / Annie Rouxel

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 20-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
ROUXEL Annie
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Mobilité, évanescence du texte du lecteur / Annie Rouxel. Si, comme l’écrit Iser, « Le texte n’existe que par l’acte de constitution d’une conscience qui le reçoit », la transposition du texte dans la conscience du lecteur suscite, à des degrés divers, la créativité et l’imagination de ce dernier. Ce que produit la lecture, c’est un texte singulier et mobile créé par le lecteur à partir des signes sur la page. Objet imaginaire (Bayard), texte inventé, produit par le commentaire qui s’efforce de le capturer et de l’immobiliser (Clément), le texte du lecteur se laisse difficilement appréhender. Que peut-on saisir de ce qui est par essence mobile et fluctuant ? Comment décrire cette confluence dans la pensée, entre soi et le monde qui jaillit des signes ? L’actualisation d’un texte par un lecteur est construction d’un objet immatériel et éphémère qui se dérobe à l’observation et tend à se dissoudre avec le temps, ou à se métamorphoser en « synthèses », schèmes et cristallisations sémantiques qui seuls subsistent en mémoire.A partir d’expérimentations menées par des étudiants de master, on essaiera d’approcher « la texture » du texte du lecteur, d’une part, en s’efforçant de capter sa formation dans ce qu’elle a de plus immédiat, d’autre part en confrontant, sinon les métamorphoses, du moins les variations entre les textes d’un même lecteur, appréhendés dans le temps. Dans les deux situations, l’attention «flottante » (Bellemin-Noël) des sujets lecteurs, l’écoute de soi lisant est sollicitée.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), littérature (appréciation), livres et lecture, réception des oeuvres
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L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 20-06-2014 / Canal-u.fr
PERRIN Agnès
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L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. En s'appuyant, d'une part, sur les travaux en didactique (notamment le modèle de représentation du lecteur de Michel Picard et les formes modélisantes de l'activité fictionnalisante de Gérard Langlade et Nathalie Lacelle) et, d'autre part, sur des données d'observations en milieu scolaire, Agnès Perrin interroge la "fabrique" du jeune apprenti lecteur qui, selon elle, passe par les tous premiers apprentissages, par l'activité fantasmatique via la voix de l'adulte lisant. Elle cherche à démontrer comment se manifestent les autres de cet apprenti lecteur et comment la lecture littéraire peut précéder l'acquisition de l'autonomie de ce lecteur, voire la développer.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), lecture (apprentissage), enfant (livres et lectures), lecture et imagination
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Le sujet lecteur et scripteur : en quête d'identité / Sébastien Ouellet

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
OUELLET Sébastien
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Le sujet lecteur et scripteur : en quête d'identité / Sébastien Ouellet. Les recherches ont montré que l’enseignement de la littérature ne considère qu’accessoirement les dimensions subjectives que pourraient mobiliser la lecture et l’écriture (Delacomptée, 2004; Fourtanier et Langlade 2000; Langlade, 2004a). En classe, les pratiques consacrées sont généralement objectivantes, en ce sens qu’elles visent surtout à mettre l’accent sur l’analyse des textes lus et sur la forme des textes à produire (Ouellet, 2005). Ainsi, la présentation porte sur des données recueillies dans le cadre d’une recherche au doctorat en France (lycée) et au Québec (cégep). De type recherche-développement, la démarche vise à concevoir un projet d’enseignement-apprentissage qui s’appuie sur les dimensions subjectives du sujet lecteur et scripteur . Un premier objectif consiste donc à cerner son identité et les réalisations effectives selon lesquelles il actualise le texte littéraire. Ensuite, la connaissance du sujet en tant que lecteur et scripteur met en évidence l’aspect personnel de son activité (Langlade, 2004b). Ici, les deux dimensions du langage humain, la compréhension et l’expression, sont intégrées par le sujet apprenant ; elles sont intimement liées dans ses représentations et dans son identité d’élève. Enfin, le profil du sujet réel fait apparaître de nombreux indices : son besoin d’apprendre dans l’activité, son désir de s’approprier la littérature contemporaine de même que son recours à l’image pour donner un sens à ce qu’il construit.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : compréhension du texte, lecture (apprentissage), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture
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Enseignement de la littérature au secondaire au Burundi : l'élève lecteur / Mechior Ntahonkirye

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
NTAHONKIRIYE Melchior
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L’enseignement de la littérature au secondaire au Burundi : quelle place pour l’élève lecteur ? / Mechior Ntahonkirye. Nourris d’un imaginaire collectif plutôt raconté que graphisé, les enseignants et les élèves burundais de l’enseignement secondaire confrontés à la littérature écrite y voient davantage un apprentissage neutre, objectif et détaché plutôt qu’un espace de projection fictionnelle personnelle et intime. Dans un tel contexte, l’œuvre littéraire ne donne pas suffisamment lieu à ce que Langlade et Fourtanier (2007) appellent « l’activité fictionnalisante » du lecteur, mais à une exploration de nature référentielle de l’univers décrit par la fiction.Cette hypothèse est confortée par le fait que la tradition scolaire qui débute avec la colonisation du pays au 20ème siècle, les programmes de littérature ainsi que les méthodes d’enseignement ont toujours considéré le français comme une discipline comme les autres, la littérature apparaissant comme un simple support de l’apprentissage des formes de la langue. Chez l’élève, ce n’est pas l’univers fictionnel suscité par l’œuvre littéraire qui est sollicité, mais sa capacité à explorer passivement l’histoire racontée et à s’approprier, au meilleur des cas, les subtilités formelles induites par l’œuvre.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : écriture (méthode d'apprentissage), enseignement de la littérature (Burundi), français (langue), lecture (didactique), lecture (subjectivité)
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Le texte du lecteur : présentation du colloque / Catherine Mazauric

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
MAZAURIC Catherine
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Le texte du lecteur : présentation du colloque / Catherine Mazauric (co-organisatrice et membre du comité scientifique). Colloque organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts" (LLA). Université de Toulouse II-Le Mirail, 22-24 octobre 2008.Les théories contemporaines de la lecture littéraire accordent une place déterminante à l'activité des lecteurs dans l'actualisation et la reconfiguration des œuvres. Ainsi, un texte littéraire n'adviendrait véritablement que lorsque chaque lecteur lui aurait donné sa forme ultime.Le texte lu ressortit à la trame mentale qui l'anime : seul, écrit Jean Bellemin-Noël, le « trajet de lecture qui est tissé de la combinaison fluctuante de la chaîne de ma vie avec la trame des énoncés une fois pour toutes combinés par l'auteur mériterait d'être appelé texte ».C'est ce « texte du lecteur », pour reprendre une formule souvent utilisée afin de désigner métaphoriquement cet apport du sujet lisant à la réalisation de l'œuvre lue, que nous entendons interroger, du triple point de vue de sa genèse, de sa forme et de sa portée. Dans sa genèse et son élaboration : à quelles sources psychiques, culturelles, sociales l’activité fictionalisante du lecteur sollicitée par les œuvres s’alimente-t-elle ? Quels sont les territoires mentaux du sujet lecteur -mémoire intime, affects, expériences diverses, conditionnements sociaux, savoirs sur le monde, la littérature…- qui contribuent aux reconfigurations de l’œuvre ? Le texte du lecteur s’élabore-t-il comme une interprétation singulière du texte-partition de l’œuvre ? Est-il au contraire une création significativement nouvelle, qui réduirait le texte de l’œuvre au statut de simple trame fictionnelle, support de projections fantasmatiques et idéelles ? Dans sa forme : quelle est la texture de ce qui se « textualise » dans l’entre-deux mobile et incertain qui tout à la fois sépare et relie lecteur et œuvre ? De quels matériaux et matières se nourrissent ses différents aspects : formations verbales, rythmes, musiques et sons, couleurs, formes et images, lambeaux fantasmatiques et oniriques ? Le terme même de texte ne serait-il pas impropre, dans la mesure où, ainsi que le note Julien Gracq, « il n’y a pas de discours organisé de la communication intime avec un livre » ? ("En lisant en écrivant", Paris, José Corti, 1980, p.172). Quelle relation cette notion entretient-elle avec celles, partiellement concomitantes, de trajet, de dispositif, voire d’activité lectorale ? Dans sa portée : L'écriture littéraire elle-même n'est-elle pas alimentée, au moins pour une part, par la mémoire active de multiples fictionalisations de lecteur ? Le texte singulier de chaque lecteur a-t-il de la valeur pour d’autres que lui-même ? Dans quelle mesure est-il apte à se détacher du terreau expérientiel qui l’a vu naître ? Peut-il être partagé, comment, sous quelles formes ? Existe-t-il des textes communs à une ou des communautés de lecteurs ? Quelles relations entretient-il avec les productions verbales commentant les œuvres ? Saurait-il constituer une source pour la connaissance du texte de l’œuvre, voire un point de départ nécessaire pour l’analyse littéraire ? Ou n’y aurait-il pas quelque risque à en user ? Enfin, dans la perspective de l’enseignement, on pourra s’interroger sur les compétences favorisant l’émergence et l’élaboration de textes de lecteurs, ainsi que sur les pratiques qui contribueraient à les faire reconnaître, les enrichir et les faire partager. L'enseignement de la littérature et de la lecture littéraire peut-il ignorer les textes singuliers des lecteurs -ceux des élèves et étudiants bien sûr, mais aussi des enseignants, des critiques, des auteurs...- pour en rester à la seule analyse objectivante des œuvres ?> > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger".NB : l'illustration qui sert d'iconographie à la communication du colloque (affiche et programme...) est une image de synthèse réalisée par Toviraaj Ramcharit.
Mot(s) clés libre(s) : compréhension du texte, écriture en milieu scolaire, enseignement (littérature), intertextualité, lecture (didactique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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Comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
DAVID Sophie
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Entre singularité et altérité : comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David. L’acte de lecture se pose en réception, ce qui suppose pour le sujet repli vers une intériorité qui ne se laisse pas forcément dévoiler. Mais ce serait un leurre de s’en tenir à cette conception car la lecture est aussi projection (de soi dans le texte) et distanciation (de soi face aux effets du texte), autant de signes de la singularité du lecteur.À l’inverse, le cadre de l’école impose, dans un processus d’élaboration collective des compétences, la présence et l’écoute de l’autre dans sa différence et sa diversité.Comment concilier ces deux mouvements dans la mise en œuvre scolaire d’une lecture littéraire ? Comment les poser de manière dialectique plutôt qu’antagoniste ? Pour quelles visées ? Pour aboutir à quel texte ?Nous analyserons dans ce sens la mise en œuvre d’un travail mené en classe de sixième où il s’agira, à la fois, de considérer la parole subjective de l’élève et sa mise en relation au sein d’une communauté d’interprétation, dans un jeu de constructions interactives.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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Autour de littérature et philosophie (1) / Anne Coignard

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 20-06-2014 / Canal-u.fr
COIGNARD Anne
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Autour de littérature et philosophie (1) / Anne Coignard, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. Dans le prolongement des travaux sur la lecture subjective menés autour du "Texte du lecteur" et du séminaire "Réception des oeuvres et créativité des lecteurs-auditeurs-spectateurs", les différents intervenants de la seconde saison ont interrogé, sans souci d'inventaire, les autres du lecteur. Par ce vocable, dont l'emploi peut sembler énigmatique, nous entendons, entre autres, les souvenirs enfouis issus de l'histoire personnelle du lecteur, les scénarios fantasmatiques tissés par son inconscient et activés par les oeuvres de fiction, le bruissement des diverses communautés interprétatives auxquelles il participe, le frayage des langages et des langages qui médiatisent son apport aux autres et au monde.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), réception des oeuvres, lecture (appréciation), esthétique de la réception, philosophie et littérature, Marcel Proust (1871-1922), herméneutique littéraire
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Paramètres de la lecture affectivo-identitaire dans le discours pédagogique / Mouna Chemli

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
CHEMLI Mouna
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Les paramètres de la lecture affectivo-identitaire dans le discours pédagogique / Mouna Chemli. Les préoccupations actuelles reliées à l’enseignement de la littérature tentent de tenir compte des différents aspects cognitifs, métacognitifs, sociaux et surtout affectifs du développement de l’apprenant. D’ailleurs, tous ceux qui sont concernés par la pratique du texte littéraire peuvent convenir de l’influence des attitudes et des émotions dans ce domaine. C’est dans ce sens que nous proposons une réflexion sur la lecture affective qui s’avère un tournant important dans les nouvelles orientations didactiques qui s’intéressent à la reconfiguration du texte par le lecteur réel. Un premier constat s’impose : le plus souvent le sujet lecteur placé à l’intérieur du monde de fiction « pendant la durée du jeu, tient ce monde et ses habitants pour vrai » et il adopte une position plutôt affectivo-identitaire car le discours pédagogique qui accompagne le texte littéraire fait écho aux représentations et aux émotions des jeunes lecteurs. Ceux-ci se retrouvent dans l’univers fictif à travers les personnages qui se réfèrent à leur vie et à leur système de pensée. Le lecteur adopte ainsi une position affective quand il focalise sur les émotions, les sentiments suscités par les expériences des personnages. D’ailleurs, parmi les habiletés mises en jeu durant la lecture littéraire, on distingue bien le processus d’élaboration qui permet à l’apprenti lecteur de dépasser « la lecture expliquée » pour « la lecture impliquée » (Jean-Louis Dumortier et Marlène Lebrun) et d’aller plus loin que les attentes pédagogiques, ce qui lui permet de réagir d’une façon émotive et de développer sa sensibilité littéraire. Rosenblatt, lui, parle de moments de fusions ou de conflits avec le personnage et ce que ces moments peuvent alimenter dans la conscience du lecteur. Et parce que notre pensée s’est nourrie de cette dernière, nous nous interrogerons sur les pratiques effectives qui favorisent ce rapport particulier au texte en classe de FLS.- Quelles seraient les stratégies mises en œuvre par le discours pédagogique pour déclencher ce type d’attachement au texte littéraire ? Convient-il au plan didactique d’encourager la lecture subjective dite « impressionniste » ?- Quelles seraient les risques de cette lecture fusionnelle ? Comment initier les jeunes lecteurs à ne pas aller à l’encontre des donnés objectifs du texte et à brider le subjectivisme inhérent à ce type de lecture ?Ces premières considérations qui ouvrent au problème de la subjectivité dans l ‘interprétation du texte littéraire à l’école s’inspirent d’une recherche que nous menons actuellement sur le rapport au personnage dans le milieu scolaire tunisien.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect cognitif), lecture (aspect psychologique), lecture (didactique), lecture (subjectivité), lecture littérature, méthode pédagogique (Tunisie), réception des oeuvres
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L'imparfait du subjectif ou le lecteur ravi / Karl Canvat

/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
CANVAT Karl
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De toutes les instances de lecture dégagées par Michel Picard et Vincent Jouve, celle du « lu » est paradoxalement la moins bien connue, alors qu’elle joue un rôle fondamental dans l’activité de lecture. Dans cet exposé à orientation heuristique, Karl Canvat tente de répondre aux questions suivantes : - comment savoir ce qui se passe et se parle d’inconscient dans la lecture ? - comment écouter ce qui ne se lit pas d’abord ? - quels sont les éclairages de la psychanalyse, dans ses formes anciennes (de Freud à Lacan) et plus récentes (Leclaire, Green, Anzieu, Assoun, Bayard, Glaudes …), et de la textanalyse (Bellemin-Noël …) ? - comment conduire l’apprenti lecteur à appréhender ce qui se passe en lui pendant sa propre lecture (pourquoi ce texte me (dé)plaît-il ?), en évitant soigneusement de l’« encombrer » ou de lui faire passer simplement un bon moment (ce qui est parfois pire qu’un mauvais) ? - comment conjuguer (alterner/confondre) réaction affective (« subjective ») et construction interprétative (« objective ») ?- comment construire un bagage minimal de connaissances sur la psychanalyse mobilisables par le lecteur (« l’analisant ») ? - comment amener à (d)écrire sans gêne, inquiétude ou inhibition les raisons d’un retentissement intérieur dans un texte destiné (peut-être) à une lecture collective ?...Intervention de Karl Canvat, lue par son épouse, dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'Equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts" (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : goût de la lecture, lecture (appréciation), lecture (subjectivité), livres et lecture, psychanalyse et lecture, réception des oeuvres
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Territoires mentaux, adolescents et interprétation du "Passeur" de Lowry / M. Burgos, M. Hebert

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 22-10-2008 / Canal-U - OAI Archive
BURGOS Martine, HEBERT Manon
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Perspectives croisées Québec-France-Burkina Faso: observation des « territoires mentaux » convoqués par différents types d’adolescents dans l’interprétation du roman Le passeur de Loïs Lowry / Martine Burgos et Manon Hebert. L’objectif de ces deux études a été d’analyser et de comparer les réactions d’élèves adolescents à la lecture de l’œuvre de Loïs Lowry, "Le passeur". Dans ces études menées en parallèle et à dix ans d’intervalle (1897/2007), ont été examinés des lecteurs d’âges variés (de 11 à 18 ans), provenant de contrées fort éloignées (Québec, France et Burkina Faso), et dans des conditions méthodologiques différentes (entretiens, cercles de lecture). S'inscrivant ainsi dans le premier axe du colloque, nous essaierons de dégager : à quelles sources (psychiques, culturelles et sociales) s’alimente l’activité fictionalisante et interprétative de ces jeunes lecteurs (québécois, français et africain); puis quels sont les territoires mentaux ici convoqués (affects, expériences, conditionnements, savoirs sur le monde, la littérature) et qui contribuent aux reconfigurations de cette contre-utopie que propose le roman de Lowry. Une attention toute particulière sera apportée aux conditions de possibilité de la fonction identificatoire chez des lecteurs qui appartiennent à des sociétés qui pensent selon des modalités fort différentes la place de l’individu au sein des divers groupes d’appartenance. Selon les similitudes et différences observées dans nos corpus, méthodologies et résultats respectifs, nous nous demanderons jusqu’à quel point le texte du lecteur s’élabore ou non comme une interprétation singulière du texte-partition de l’œuvre, intégrant retour sur soi et réflexion sur le monde.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque.
Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), ethnolinguistique, imaginaire, lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), littérature (appréciation), Loïs Lowry (1937-....), réception des oeuvres
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