Marvin Fabien (Artiste multimédia caribéen, Master II Arts caribéens et promotion culturelle à l'Université des Antilles) propose une présentation intitulée "le témoignage de "l'esprit du lieu". Selon M. Fabien, du point de vue de l'artiste multimédia caribéen, vivre et créer artistiquement dans la Caraïbe semble exprimer une confrontation entre la subjectivité du lieu et la subjectivité de l'artiste en tant qu'individu. La question de la prégnance du lieu l'amène à s'interroger sur un aspect spontané de sa création artistique : les éléments de l'intervention du lieu dans son travail. C'est sous l'angle du concept de « l'esprit du lieu » développé par la chercheuse Laurier Turgeon qu'il appréhende la présence du lieu dans son art. Le système dynamique d'éléments qui constituent « l'esprit du lieu » produit à ses yeux d'artiste une forme de ritualisation de l'espace. Son travail est tel un processus de ritualisation des éléments observés et expérimentés dans un espace circonscrit. Les stimuli émotionnels attachés à ces éléments et les images qu'il en ressort peuvent être formalisés, exagérés, développés d'une manière subjective donnant lieu à une sorte de consécration ou de sacralisation. Cette sacralisation amplifie l'attachement au lieu. C'est notamment,dernièrement à travers sa série « Self Addict », qui dépeint des phénomènes sociaux, que l'esprit du lieu caribéen se révèle dans son oeuvre, entre abstrait et figuratif, codes et symboles.
Mot(s) clés libre(s) : multimédia, artiste, Lieu

Marie Desplechin s’interroge sur la place "à l’autre, dans sa ville qui n’est pas la mienne, et à l’impression d’être autre partout où je suis…".Réflexions sur l’identité dans la ville. L’identité d’un être, c’est son adresse, là où il habite. On appartient à des lieux, soit l’endroit où on est né, soit celui où on habite. On peut n’appartenir à aucun lieu, ce qui est, à mon avis, appartenir à un non-lieu : l’absence de lieu, cela vous constitue. On ne peut pas vivre sans avoir une représentation de soi, et elle est liée à la géographie. On le voit dans la littérature, quand les gens évoquent leurs souvenirs d’enfance ; ce sont des endroits, des rues… Ces espaces nous constituent.Marie
Mot(s) clés libre(s) : absence de lieu, appartenir à un lieu, décembre 2006, ENS Lyon, Gérard Wormser, identité de la ville, le regard de l’autre, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Marie Desplechin, non-lieu, représentation de soi, souvenirs d’enfance, un autre regard, v

Marie Desplechin s’interroge sur la place "à l’autre, dans sa ville qui n’est pas la mienne, et à l’impression d’être autre partout où je suis…". Réflexions sur l’identité dans la ville. L’identité d’un être, c’est son adresse, là où il habite. On appartient à des lieux, soit l’endroit où on est né, soit celui où on habite. On peut n’appartenir à aucun lieu, ce qui est, à mon avis, appartenir à un non-lieu : l’absence de lieu, cela vous constitue. On ne peut pas vivre sans avoir une représentation de soi, et elle est liée à la géographie. On le voit dans la littérature, quand les gens évoquent leurs souvenirs d’enfance ; ce sont des endroits, des rues… Ces espaces nous constituent.Marie
Mot(s) clés libre(s) : représentation de soi, souvenirs d’enfance, non-lieu, Marie Desplechin, le regard de l’autre, identité de la ville, décembre 2006, appartenir à un lieu, absence de lieu, Les conférences du Grand Lyon 2006-2007, Gérard Wormser, ENS Lyon, ville, un autre regard