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Mots-clefs > L > littérature (histoire et critique)
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  • 3 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 3
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Cinéma et littérature, qui influence qui ? Table ronde

/ La Cinémathèque française / 06-07-2008 / Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française, Tabucchi Antonio, Vecchio Sergio, Delay Florence
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La parole sera ainsi donnée à plusieurs auteurs, autour d'Antonio Tabucchi, pour discuter des liens qui se tissent sans cesse entre l'écriture de leur œuvre et le cinéma. Une rencontre animée par Bernard Comment (écrivain et éditeur).Intervenants :- Antonio Tabucchi (écrivain)- Sergio Vecchio (écrivain)- Florence Delay (écrivain)
Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinéma et littérature, langage cinématographique, littérature (histoire et critique), roman moderne
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Du roman comme laboratoire d'une conscience critique du langage / Jérôme Cabot

/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM / 27-05-2010 / Canal-U - OAI Archive
CABOT Jérôme
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Du roman comme laboratoire d'une conscience critique du langage. Jérôme CABOT. In "Les Humanités pour quoi faire : enjeux et propositions", colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Thème III : L'utilité de la littérature, passé modélisé et fonctions des modèles, 27 mai 2010.
Mot(s) clés libre(s) : esthétique de la réception, littérature (étude et enseignement), littérature (histoire et critique), oeuvre littéraire (roman)
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Régis DEBRAY - 21 octobre 2015

/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 21 octobre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Régis Debray. Nous t’accueillons, Régis, avec d’autant plus de joie que tu t’es fait rare ces dernières années. On comprend d’ailleurs cette rareté, à la fois en raison de tes publications très nombreuses – tu en es, je crois, à 57 livres- mais aussi quand on les lit, parce qu’on constate la distance croissante que tu prends vis-à-vis d’un nombre important  des totems de notre époque. J’ai repris deux de tes phrases dans l’interview récente que tu as accordée à Marianne :   « Il serait temps qu’arrivent des gens qui vivent contre leur temps et même à contre temps » Ou encore « Si l’époque a tort, un pseudo républicain peut lui faire des pieds de nez. C’est son droit de l’homme, son devoir et son plaisir » Dans cette époque de narcissisme aigu, et du paraître comme constante comportementale l’un d’ailleurs ne va pas sans l’autre- et Facebook est un des nouveaux totems, tu préfères te retirer, en plébéien moderne, même si tu es un patricien des idées, sur ton Aventin littéraire Mais pour nous cette rareté nous laisse un manque. Après ta conférence de 2008 sur «  Un candide en terre sainte », tu es revenu une fois, en 2013, pour la semaine de la Fraternité qu’avait organisé le Préfet Bousiges. Tu combles notre manque ce soir, disons le modestement, parce qu’Olivier Abel, ici présent, et que je salue très chaleureusement, t’a invité et que tu as bien voulu nous proposer de venir aussi devant notre Forum. Je ne crois pas qu’il soit utile de te présenter. Ton parcours aussi brillant que varié  est connu de la majorité des présents dans cette salle. Il est d’ailleurs retracé, par touches successives, dans le livre que tu viens d’écrire, « Madame H », dans lequel les étapes de ta vie, dans un désordre savant, et avec ton style si particulier, empreint d’un humour presque churchillien, scandent les grands évènements dont tu considères qu’ils constituent l’Histoire avec un grand H, celle de Clio, celle que tu vois aujourd’hui, en un sens, terminée ou évanouie. Disons même, si tu permets, ta fin de l’Histoire, ou ce que tu considères, tu vas nous l’exposer,  comme la fin d’une Histoire. Des « fins » de l’Histoire, nombre de tes ancêtres  philosophes en ont définies à partir de ce qu’ils vivaient. Un de tes anciens à l’Ecole Normale supérieure, Bernard Bourgeois, a  même écrit une « Histoire de la pensée de la fin de l’Histoire » en 2000. Kant  la situa  dans  l’Etat républicain qui réalisa, selon lui,  la raison pratique. Hegel  la vit arriver avec Napoléon défilant sur son cheval devant sa fenêtre au soir de la victoire de Iéna, incarnant à ses yeux l’Etat robespierrain-bonopartiste. Marx prévoyait la sienne avec le  communisme.  Comme il serait malheureux d’en constater l’absence. Sauf, comme Badiou, à envisager de tout recommencer à partir du Manifeste. Plus récemment, pour le philosophe russe Kojève, devenu en fin de vie, un de mes brillants collègues et qui porta le GATT sur les fonts baptismaux, rien de nouveau ne peut plus arriver tant la réalité est devenue rationnelle. Enfin, le nippo-américain Fukuyama  voit la fin de l’Histoire sous la forme du couple démocratie-marché qu’il croit en train de se mondialiser après la chute du mur en 1989. Lui aussi a dû d’ailleurs en revenir : Bosnie, Ukraine, en Europe, les Intifada successives  et l’opération Plomb durci en Palestine, les détestables interventions, suivies de guerres civiles, en Afghanistan, Lybie,  Irak, des canonnières en mer de Chine, la  sombre menace de ce qu’Alexandre Adler appelle le Califat du sang. Après cet énoncé, une première question est : cette Madame H, qui selon toi nous a quittés, en même temps que les « grands hommes » que semblent générer les évènements majeurs, est-elle européenne ou occidentale, de cet « Occident dont tu as disséqué  les restes avec le journaliste  Renaud Girard  l’an passé ? Ce peut-il  donc qu’une « Madame H » nouvelle, orientale et extrême orientale,  soit en train de s’écrire – ou plutôt se réécrire puisque nous européens, en avions déjà écrit un mauvais chapitre, avec le colonialisme,  au-delà  de la méditerranée et du Bosphore ou dans ce qu’on appelle la « méditerranée chinoise ». Tu le dis d’ailleurs dans un passage de ton échange épistolaire avec le philosophe chinois Zhao Tingyang, ton avant dernier livre : Du ciel à la terre », je te cite « Nos derniers révolutionnaires sont devenus des acteurs sans texte et sans public, du moins au nord de la Méditerranée. Dans nos sociétés post-industrielles, il y a des indignés, ou, des grévistes, des contestataires, mais bien rares sont ceux qui parlent encore de faire la révolution, comme en mai 1968, qui fut à cet égard, le chant du cygne des espérances de révolution. Fin des grossesses nerveuses » Evidemment, je vais simplifier à l’extrême, pour te provoquer, mais ta Madame H n’est-elle pas la fille de Marianne et de Mars ? Je ne parle évidemment pas de la Marianne qui trône aujourd’hui paisiblement dans  nos Mairie, mais de celle de Delacroix, menant le peuple à l’assaut. Le gréco-américain Robert Kagan, en appui au dangereux imbécile qu’était  Bush junior, a déclaré, pour stimuler le bellicisme américain, après avoir fustigé le (relatif) pacifisme de Clinton, que les américains venaient de Mars et les européens de Vénus. Il voulait évidemment dire que les premiers étaient nés pour continuer l’histoire du monde par la force et la guerre, tandis que les européens – par parenthèse il vit à Bruxelles, prudemment, au sein de ces méprisables pacifistes- n’en étaient pas capables et ne le souhaitaient pas. En 2008, il a persisté en ce sens dans son livre : Le retour de l’Histoire et la fin des rêves ». Finalement, Régis, « ton » histoire n’est-elle  pas celle de Mars et Marianne,  et notre époque n’en fais plus partie parce qu’elle est veuve des grands hommes que tu pleures : De Gaulle, Churchill, Mitterrand, mais aussi, alors, Mao et Staline, ou Trotski. Considères tu que tu n’es plus dans l’histoire depuis que tu as quitté la Bolivie ou tu tentais avec le Che d’introduire le « focisme », concept dont tu es l’auteur.  Faut-il que tu « pleures », comme tu l’avouais l’autre soir, dans la nouvelle émission de Franz Olivier Giesbert, « Les grandes questions », en compagnie d’Edgar Morin, pour qu’un évènement soit historique. Je craindrais, si c’était le cas, mais tu vas sûrement nous rassurer, que ton histoire soit alors purement évènementielle, homologue à l’histoire par les dates,  assez loin de l’école des annales, et de ta révérence à Marc Bloch ou Lucien Fèvre ?  Même si personnellement, je pense que la datation est très importante surtout quand elle est comparée. Avant de te passer la parole, je ne résiste pas à te citer une dernière fois, en lien direct avec ce qui précède. C’est l’épigraphe de l’un de tes autres derniers livres, Modernes Catacombes,  de janvier 2013. Une phrase de Chateaubriand, que je n’aurais pas trouvée tout seule : « Pourquoi ais je survécu aux siècles et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains les derniers d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leur os dans les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie. Je me décourage de durer » En métaphore de Madame H, tu aurais d’ailleurs pu  titrer ce livre  «  Madame L nous a quittée , L étant la littérature. A toi Régis, à toi «  Old lonesome cow-boy » des prairies du passé !
Mot(s) clés libre(s) : littérature (histoire et critique), Histoire
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