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Une poétique de l'inscriptible, Patrick Chamoiseau et le tombeau littéraire contemporain / Oana Panaïté
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 08-10-2014
/ Canal-u.fr
PANAÏTÉ Oana
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Une poétique de l'inscriptible, Patrick Chamoiseau et le tombeau littéraire contemporain / Oana Panaïté. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le
laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 1 : Situation de Chamoiseau.« Texaco, Biblique des derniers gestes et Un dimanche au cachot renouent avec la poétique du tombeau littéraire. Ériger des tombeaux narratifs est le geste par lequel l’auteur contemporain rassemble dans un seul lieu commémoratif les restes de l’Histoire et de l’histoire de la littérature. Cette structure narrative, discursive et énonciative permet d’opérer une restitution, une recomposition et un réagencement du grand corpus –du corps textuel et du corps symbolique– de la tradition littéraire et historique. Du point de vue rhétorique, le tombeau appartient au genre démonstratif qui consiste dans la louange et le blâme. Du point de vue formel, il se rapproche de la métafiction, genre postmoderne par excellence qui mobilise deux ou plusieurs niveaux interprétatifs puisqu’il propose un texte à la fois lisible et scriptible. L’auteur-psychopompe est l’officiant de ce rituel, apparaissant comme le guide des âmes disparues dans la nuit de l’oubli ou de la mésentente politique. Ce n’est pas un scribe mais un commentateur qui adopte le point de vue de la postérité ou de l’éternité afin de mieux rassembler en un seul lieu, par le tour de force structurel et rhétorique du tombeau littéraire, faits et paroles historiques, preuves et contre-preuves, vérités et mensonges.
La poétique de Patrick Chamoiseau exalte et interroge tout à la fois le pouvoir de la littérature à contenir ou à encadrer le passé. Elle se demande et nous demande si le passé colonial et ses rémanences actuelles peuvent être rendus visibles, éclairés, en somme, inscrits. » (Oana Panaïté).Dans cette communication, Oana Panaïté développe cinq propositions sur
l'oeuvre de Patrick Chamoiseau : cette oeuvre repose sur l'inscription
et la trace, c'est une oeuvre écrite pour ne pas s'inscrire, l'écriture
de Chamoiseau résiste non seulement aux effets de l'écrit mais à sa
logique même, l'oeuvre participe d'un état critique de la littérature,
et, enfin, l'oeuvre de Chamoiseau invite à rester vigilant à l'égard du
pouvoir mystifiant et mystificateur des récits.[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : littérature et histoire, littérature française (20e-21e siècles), Patrick Chamoiseau (1953-....), littérature et mémoire collective
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Cinéma et littérature, qui influence qui ? Table ronde
/ La Cinémathèque française
/ 06-07-2008
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française, Tabucchi Antonio, Vecchio Sergio, Delay Florence
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La parole sera ainsi donnée à plusieurs auteurs, autour d'Antonio Tabucchi, pour discuter des liens qui se tissent sans cesse entre l'écriture de leur œuvre et le cinéma. Une rencontre animée par Bernard Comment (écrivain et éditeur).Intervenants :- Antonio Tabucchi (écrivain)- Sergio Vecchio (écrivain)- Florence Delay (écrivain) Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinéma et littérature, langage cinématographique, littérature (histoire et critique), roman moderne
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062 - Quelle prise en compte de l’histoire par la théorie postcoloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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dans son approche des textes littéraires algériens francophones ?par Charles Bonn (Université Lyon 2)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)Les traces de la guerre : session thématique (prés. Ahmed Henni)La théorie postcoloniale, devenue le parcours obligé aux États-Unis pour aborder les littératures francophones, elles-mêmes souvent devenues la porte d’entrée unique pour l’étude de la littérature française classique, réclame une meilleure prise en compte de l’histoire, coloniale ou postcoloniale, dans l’approche des textes littéraires issus de ce que Pierre Bourdieu appelle la « périphérie » et leur rapport au « centre ».Cette revendication est assurément justifiée, comme on le montrera. Mais précisément cette prise en compte de l’histoire dans le fonctionnement littéraire réserve des surprises, car le face-à-face n’est pas là où on l’attend, et, de plus, le postmodernisme dans lequel nous vivons actuellement relativise grandement le raisonnement binaire sur lequel repose cette approche, grandement tributaire de l’apport de théoriciens comme Frantz Fanon qui, s’il prenait sens dans les années 1960, est aujourd’hui pour le moins relayé par des réflexions plus récentes. Dès lors cette théorie postcoloniale, si elle réclame à juste titre la prise en compte de l’histoire dans l’approche littéraire, n’en oublie-t-elle pas quelque peu sa propre insertion historique ?Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (dans la littérature), littérature algérienne de langue française, littérature et histoire
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Claude Simon : le temps dans l'espace / Alastair B. Duncan
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
DUNCAN Alastair B.
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Claude Simon : le temps dans l'espace / Alastair B. Duncan. In colloque international "Claude Simon géographe" organisé par l'Équipe Littérature et Herméneutique du laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 26-27 mai 2011. Alastair B. Duncan analyse la manière dont Histoire et Géographie se conjuguent dans la roman de Claude Simon, "Les corps conducteurs" (1971) dans lequel l'auteur privilégie la description à la narration, entrecroisant lecture du paysage, observations du temps et regard historique. Un roman dont l'action se déroule dans un espace particulier, les États-Unis d'Amérique. Si l'influence de la littérature américaine des années 50 (Hémingway, Faulkner...) est sensible dans l'œuvre de Claude Simon, "les Corps conducteurs" procède de son contact direct avec l'Amérique qu'il visite en 1968 et 1969, dans un périple qui va de New-York en Californie en passant par Chicago,notamment et aussi son voyage en Amérique du Sud, au Chili. Alastair D. Duncan analyse le style de Simon, sous l'angle de l'émerveillement du romancier qui s'efforce de dépeindre la géographie humaine et la géographie urbaine américaines ainsi que les paysages et la faune d'Amérique latine, en procédant par comparaisons et métaphores, en correspondance aussi avec un collage de Robert Rauschenberg, "Charlène" (1954)*, qui inspira à Simon la structure formelle de son roman, collage « d'images, et textes empruntés à des sources diverses (livres, revues, magazines, tableaux connus...».* à voir, par exemple, sur le blog de Katie Runnels, "The Constant Gatherer". Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon (1913-2005), espace (dans la littérature), géographie (dans la littérature), histoire (dans la littérature), littérature française (20e siècle)
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Du roman comme laboratoire d'une conscience critique du langage / Jérôme Cabot
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-05-2010
/ Canal-U - OAI Archive
CABOT Jérôme
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Du roman comme laboratoire d'une conscience critique du langage. Jérôme CABOT. In "Les Humanités pour quoi faire : enjeux et propositions", colloque international organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) en collaboration avec le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA). Université Toulouse II-Le Mirail, IUFM Midi-Pyrénées, 27-29 mai 2010. Thème III : L'utilité de la littérature, passé modélisé et fonctions des modèles, 27 mai 2010. Mot(s) clés libre(s) : esthétique de la réception, littérature (étude et enseignement), littérature (histoire et critique), oeuvre littéraire (roman)
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Littérature et histoire / Bruno Blanckeman, Hubert Mingarelli, Sylvie Germain, Patrick Boucheron
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 21-01-2016
/ Canal-u.fr
BLANCKEMAN Bruno, BOUCHERON Patrick, GERMAIN Sylvie, MINGARELLI Hubert, VIGNES Sylvie
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Littérature et histoire / Bruno Blanckeman, Hubert Mingarelli, Sylvie Germain, Patrick Boucheron, in 3ème séance du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 2. Transformation, recréation", organisée par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès. Toulouse, Musée des Abattoirs, 21 janvier 2016.
Table ronde animée par Sylvie Vignes (professeur de littérature
française, UT2J).
Après une première année consacrée à la conservation et à la transmission du patrimoine (en 2014-2015), le séminaire « Le passé au présent : les passeurs du patrimoine » poursuit le dialogue entre les chercheurs et les acteurs qui, à divers titres, sont engagés dans une pratique du patrimoine. Autour des processus de transformation et de recréation, il s’agit de montrer comment le passé féconde le présent à travers le geste des créateurs (littérature, théâtre, cinéma, peinture, musique) de sorte que le patrimoine, loin d’être un simple dépôt du révolu, contribue à l’invention du contemporain.
Tandis que, parmi les historiens, progresse l’idée que l’écriture n’est
pas simple « emballage » ou fioriture mais « corps de l’enquête » (Ivan
Jablonka, L'Histoire est une littérature contemporaine, 2014), nombreux
sont les écrivains contemporains qui, après un travail de documentation
des plus rigoureux, s’attachent à ressaisir des événements historiques
pour les « recréer » au travers de formes narratologiques et
stylistiques neuves. Nous verrons comment, « démonumentalisant » le
patrimoine historique, ils lui donnent un « corps » apte à toucher les
nouvelles générations. Mot(s) clés libre(s) : transmission du savoir, histoire (dans la littérature), littérature et histoire, littérature française (20e-21e siècles)
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Forum Nîmois - Charles GIDE - Régis DEBRAY - 21 octobre 2015
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 21 octobre 2015, à la maison du protestantisme à Nîmes Régis Debray.
Nous t’accueillons, Régis, avec d’autant plus de joie que tu
t’es fait rare ces dernières années. On comprend d’ailleurs cette rareté, à la
fois en raison de tes publications très nombreuses – tu en es, je crois, à 57
livres- mais aussi quand on les lit, parce qu’on constate la distance
croissante que tu prends vis-à-vis d’un nombre important des totems de notre époque. J’ai repris deux
de tes phrases dans l’interview récente que tu as accordée à Marianne :
« Il serait temps
qu’arrivent des gens qui vivent contre leur temps et même à contre temps »
Ou
encore
« Si l’époque a tort, un
pseudo républicain peut lui faire des pieds de nez. C’est son droit de l’homme,
son devoir et son plaisir »
Dans cette époque de narcissisme aigu, et du paraître comme
constante comportementale l’un d’ailleurs ne va pas sans l’autre- et Facebook
est un des nouveaux totems, tu préfères te retirer, en plébéien moderne, même
si tu es un patricien des idées, sur ton Aventin littéraire
Mais pour nous cette rareté nous laisse un manque. Après ta
conférence de 2008 sur « Un candide en terre sainte », tu es revenu
une fois, en 2013, pour la semaine de la Fraternité qu’avait organisé le Préfet
Bousiges.
Tu combles notre manque ce soir, disons le modestement,
parce qu’Olivier Abel, ici présent, et que je salue très chaleureusement, t’a
invité et que tu as bien voulu nous proposer de venir aussi devant notre Forum.
Je ne crois pas qu’il soit utile de te présenter. Ton
parcours aussi brillant que varié est
connu de la majorité des présents dans cette salle. Il est d’ailleurs retracé,
par touches successives, dans le livre que tu viens d’écrire, « Madame H », dans lequel les
étapes de ta vie, dans un désordre savant, et avec ton style si particulier,
empreint d’un humour presque churchillien, scandent les grands évènements dont
tu considères qu’ils constituent l’Histoire avec un grand H, celle de Clio,
celle que tu vois aujourd’hui, en un sens, terminée ou évanouie.
Disons même, si tu permets, ta fin de l’Histoire, ou ce que
tu considères, tu vas nous l’exposer, comme la fin d’une Histoire. Des « fins »
de l’Histoire, nombre de tes ancêtres
philosophes en ont définies à partir de ce qu’ils vivaient. Un de tes
anciens à l’Ecole Normale supérieure, Bernard Bourgeois, a même écrit une « Histoire de la pensée
de la fin de l’Histoire » en 2000. Kant
la situa dans l’Etat républicain qui réalisa, selon lui, la raison pratique. Hegel la vit arriver avec Napoléon défilant sur son
cheval devant sa fenêtre au soir de la victoire de Iéna, incarnant à ses yeux l’Etat
robespierrain-bonopartiste. Marx prévoyait la sienne avec le communisme. Comme il serait malheureux d’en constater l’absence.
Sauf, comme Badiou, à envisager de tout recommencer à partir du Manifeste.
Plus récemment, pour le philosophe russe Kojève, devenu en
fin de vie, un de mes brillants collègues et qui porta le GATT sur les fonts
baptismaux, rien de nouveau ne peut plus arriver tant la réalité est devenue
rationnelle. Enfin, le nippo-américain Fukuyama
voit la fin de l’Histoire sous la forme du couple démocratie-marché
qu’il croit en train de se mondialiser après la chute du mur en 1989. Lui aussi
a dû d’ailleurs en revenir : Bosnie, Ukraine, en Europe, les Intifada
successives et l’opération Plomb durci
en Palestine, les détestables interventions, suivies de guerres civiles, en
Afghanistan, Lybie, Irak, des
canonnières en mer de Chine, la sombre menace
de ce qu’Alexandre Adler appelle le Califat du sang.
Après cet énoncé, une première question est : cette
Madame H, qui selon toi nous a quittés, en même temps que les « grands
hommes » que semblent générer les évènements majeurs, est-elle européenne
ou occidentale, de cet « Occident dont tu as disséqué les restes avec le journaliste Renaud Girard
l’an passé ? Ce peut-il donc
qu’une « Madame H » nouvelle, orientale et extrême orientale, soit en train de s’écrire – ou plutôt se
réécrire puisque nous européens, en avions déjà écrit un mauvais chapitre, avec
le colonialisme, au-delà de la méditerranée et du Bosphore ou dans ce
qu’on appelle la « méditerranée chinoise ».
Tu le dis d’ailleurs dans un passage de ton échange
épistolaire avec le philosophe chinois Zhao Tingyang, ton avant dernier
livre : Du ciel à la terre »,
je te cite « Nos derniers
révolutionnaires sont devenus des acteurs sans texte et sans public, du moins
au nord de la Méditerranée. Dans nos sociétés post-industrielles, il y a des
indignés, ou, des grévistes, des contestataires, mais bien rares sont ceux qui
parlent encore de faire la révolution, comme en mai 1968, qui fut à cet égard,
le chant du cygne des espérances de révolution. Fin des grossesses
nerveuses »
Evidemment, je vais simplifier à l’extrême, pour te
provoquer, mais ta Madame H n’est-elle pas la fille de Marianne et de
Mars ? Je ne parle évidemment pas de la Marianne qui trône aujourd’hui
paisiblement dans nos Mairie, mais de
celle de Delacroix, menant le peuple à l’assaut.
Le gréco-américain Robert Kagan, en appui au dangereux imbécile
qu’était Bush junior, a déclaré, pour
stimuler le bellicisme américain, après avoir fustigé le (relatif) pacifisme de
Clinton, que les américains venaient de Mars et les européens de Vénus. Il voulait
évidemment dire que les premiers étaient nés pour continuer l’histoire du monde
par la force et la guerre, tandis que les européens – par parenthèse il vit à
Bruxelles, prudemment, au sein de ces méprisables pacifistes- n’en étaient pas
capables et ne le souhaitaient pas. En 2008, il a persisté en ce sens dans son
livre : Le retour de l’Histoire et la fin
des rêves ».
Finalement, Régis, « ton » histoire n’est-elle pas celle de Mars et Marianne, et notre époque n’en fais plus partie parce
qu’elle est veuve des grands hommes que tu pleures : De Gaulle, Churchill,
Mitterrand, mais aussi, alors, Mao et Staline, ou Trotski. Considères tu que tu
n’es plus dans l’histoire depuis que tu as quitté la Bolivie ou tu tentais avec
le Che d’introduire le « focisme », concept dont tu es l’auteur. Faut-il que tu « pleures », comme tu
l’avouais l’autre soir, dans la nouvelle émission de Franz Olivier Giesbert,
« Les grandes questions », en compagnie d’Edgar Morin, pour qu’un
évènement soit historique.
Je craindrais, si c’était le cas, mais tu vas sûrement nous
rassurer, que ton histoire soit alors purement évènementielle, homologue à
l’histoire par les dates, assez loin de
l’école des annales, et de ta révérence à Marc Bloch ou Lucien Fèvre ? Même si personnellement, je pense que la
datation est très importante surtout quand elle est comparée.
Avant de te passer la parole, je ne résiste pas à te citer
une dernière fois, en lien direct avec ce qui précède. C’est l’épigraphe de
l’un de tes autres derniers livres, Modernes Catacombes, de janvier 2013. Une phrase de Chateaubriand,
que je n’aurais pas trouvée tout seule :
« Pourquoi ais je
survécu aux siècles et aux hommes à qui j’appartenais par la date de ma
vie ? Pourquoi ne suis-je pas tombé avec mes contemporains les derniers
d’une race épuisée ? Pourquoi suis-je demeuré seul à chercher leur os dans
les ténèbres et la poussière d’une catacombe remplie. Je me décourage de
durer »
En métaphore de Madame H, tu aurais d’ailleurs pu titrer ce livre « Madame L nous a quittée , L étant la
littérature.
A toi Régis, à toi « Old lonesome cow-boy » des
prairies du passé ! Mot(s) clés libre(s) : littérature (histoire et critique), Histoire
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