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Mots-clefs > L > littérature orale
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  • 3 ressources ont été trouvées. Voici les résultats 1 à 3
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

"Bakary Diallo, mémoires peules", de Mélanie Bourlet et Franck Guillemain

/ Franck Guillemain, Mélanie Bourlet / Canal-u.fr
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Ce film nous conduit sur les traces de Bakary Diallo, berger peul connu pour être un des premiers tirailleurs sénégalais à avoir relaté en français son expérience de la Première Guerre Mondiale dans son roman “Force-Bonté". De retour parmi les siens en 1928, il compose en peul, sa langue maternelle, de longs poèmes chantant la beauté et la luxuriance des paysages de son enfance. Aujourd'hui disparus, la redécouverte de ses poèmes permettrait de rendre sa place à Bakary Diallo dans l'histoire de la littérature africaine.  Mélanie Bourlet, spécialiste de Langue et Littérature peule au sein du laboratoire Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire (LLACAN), nous emmène dans un long voyage au cœur de la région du Foûta Tôro, à la recherche de ces écrits perdus. L’objet principal de sa quête est un manuscrit intitulé “Mbalam” du nom du village d’enfance du poète. A la faveur d'une mémoire orale encore vive chez les proches de l'auteur, la chercheuse parvient peu à peu à dresser les contours de l’œuvre poétique de Bakary Diallo. Producteur : Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire, CNRS Images, CNRS-Cultures, langues, textes  Participation : ANR  Réalisateur : BOURLET Mélanie  (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif)GUILLEMAIN Franck  (CLT, UPS CNRS, Villejuif) Conseiller scientifique : BOURLET Mélanie  (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif)
Mot(s) clés libre(s) : langage, ecrivain, langue, linguistique, Colonialisme français, relation artiste pays-natal, mémoire, pulaar, franck guillemain, ELLAF, Mélanie Bourlet, bakary diallo, paysage, poésie, poète, littérature orale, Peul, oralité, LLACAN, UPS2259, Fouta Toro
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Chronique des Pygmées baka : Conte de l'Antilope et des fruits de Komba

/ 20-06-2015 / Canal-u.fr
MAGET Laurent
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Campement du serpent (Yoli). est du Cameroun à 40 km de Lomié. Concernant l'antilope, il s'agit du Céphalophe bleu (Philantomba monticola), petite antilope mesurant entre 55 et 90 cm de long, de 32 à 41 cm de haut, pour un poids allant de 3,5 à 9 kg. Les Baka la nomment lièvre en français. À propos de la finalité des contes, Robert Brisson, extraordinaire transmetteur de la "Mythologie des Pygmées Baka"écrit : "Les contes sont en fait des mythes d'origine et des contes explicatifs, rationalisant les mystères de la nature en projetant dans l'imaginaire collectif l'organisation traditionnelle de la société. Ils véhiculent les grands principes moraux qui régissent l'univers social des Baka et constituent le livre oral de la Loi que se transmettent les générations." in : "Mythologie des Pygmées Baka" vol I, éditions Peeters 1999. Dans le cas de ce conte Le "lièvre" et les fruits de Komba, sa morale concerne le vol et sa punition par le dieu Komba. Pourtant "Voici donc la fin de cette histoire ou on a vu commencer le vol et maintenant c'est tout le monde et ça continue jusqu'à jusqu'à (maintenant)" " CONTE DU "LIÈVRE" ET DES FRUITS DE KOMBA " TRADUCTION ET TRANSCRIPTION LAURENT MAGET JUILLET 2015 Bonsoir Maintenant je vais vous raconter l'histoire du lièvre qui est parti manger les fruits de Komba Un lièvre partait donc vers un bel arbre fruitier en l'absence de Komba Quand il s'en allait à la chasse, il avait souvent remarqué cet arbre là, où il y avait beaucoup de beaux fruits par terre Donc le lièvre est parti manger ses fruits tout seul En laissant les enfants derrière En revenant le lièvre dit à ses enfants " il faut partir de ce petit campement, Il faut aller habiter là où se trouve l'arbre fruitier, Il faut aller habiter près de l'arbre Pour que chacun puisse manger jusqu'à se bourrer le ventre" Le lièvre a emmené toute sa famille pour s'installer au pied de l'arbre et bien manger " Il faut amener aussi le tambour au pied de l'arbre car il ne faut pas le laisser " Le lièvre alors prends le tambour et le mets sur son épaule Et toute la famille le suit Les voici arrivés au pied de l'arbre et il dit de dégager partout autour Car il ne faut pas manger ces fruits sans avoir un Chant pour ça. Le lièvre prend le tambour et la femme se met à chanter Mboboloko (le lièvre) va vers l'arbre, allons ! allons ! Kru chan Kru chan Kru chan ils sautent...Kru chan iKru chan Kru chan Et voici que le lièvre et toute sa famille tout d'un coup disparaissent et vont se cacher Ils se sont bien cachés et Komba arrive Qui sont ces gens qui viennent me manger tout mes fruits ! Où sont-ils je ne les vois pas ! J'entends seulement les Échos du tambour Et les voix au lointain mais je ne les vois pas ! Les voilà je les vois ils sont là à côté ! Quel malheur cet arbre fruitier que j'ai planté et voici que d'autres viennent me voler ! Et voici que Komba pars maintenant voir Sesse, le voyant Sesse dit alors à Komba "si tu restes comme ça sans venir voir ton arbre Le lièvre viendra tout bouffer et tu n'auras rien Il faut rester tout près de ton arbre fruitier " Subitement Komba revient Dès son arrivée le lièvre et toute sa famille fuient avec tous les enfants Et Komba dit "Non ! Tu ne pars pas ! Tu restes ! là et si tu pars je te tranche avec la machette et le couteau ! Plutôt que fuir vient d'abord toucher mon front. Et aujourd'hui nous allons parler du vol des fruits de mon arbre ! Et puis montre moi comment tu danses bien quand tu voles les fruits de mon arbre ! Montre moi ! Montre moi cette danse là ! Et toute la famille du lièvre danse danse danse danse Komba lui dit vient toucher mon front le lièvre vient, s'approche Komba lui tranche la main et il tombe évanoui au milieu de sa famille Voici donc la fin de cette histoire ou on a vu commencer le vol et maintenant c'est tout le monde et ça continue jusqu'à jusqu'à Le lièvre était un bon joueur de tambour, il n'imaginait pas manger avant de faire le tambour, il voulait d'abord faire le Chant et manger après, en se disant que Komba n'allait pas venir le couper comme ça ! C'est histoire que me racontait mon papa Gilbert Dounde. ACTRICES : Abele Sylvie et les femmes du campement CAMÉRA SON MONTAGE RÉALISATION : Laurent Maget Production : L. Maget, Laboratoire dynamique de l'évolution humaine UPR2147 CNRS
Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, céphalophe bleu, vol, Komba, eco-anthropologie, fruit, baka, arbre, littérature orale, video, conte, Cameroun, vidéo, animal, mythe, pygmées, musique, Philantomba monticola
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Contes en quechua sur le massif de l'Ausangate Région de Cusco, Pérou

/ Valérie LEGRAND / 06-09-2011 / Canal-u.fr
CHOQUE CCAHUANA Santiago, CHOQUE CRUZ Augustina, LEGRAND Valérie
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Cette vidéo présente la pratique orale de contes quechuas - willakuykuna - de la communauté paysanne de Chaupimayo, dans la région du massif de l'Ausangate, département de Cusco (Pérou). Santiago CHOQUE CCAHUANA et sa femme Augustina CHOQUE CRUZ nous relatent deux récits importants de leur région : la guerre de l'Ausangate et l'histoire de l'origine du lac Sigrinaqucha, référant à des éléments importants de l'histoire locale et du paysage environnant. L’Ausangate, montagne culminant à 6300 m, est reconnu comme le plus haut sommet du sud-Pérou et est considéré dans les croyances andines comme un « Apu » (seigneur de la montagne) majeur pour la région de Cusco. Cette qualité d’être (sur)naturel puissant, avec qui les populations d’altitude communiquent et co-habitent, explique le fait que dans les contes il puisse agir et apparaître sous les traits d’un être humain. . Les contes (ou "willakuykuna" en quechua) sont des formes littéraires qui proviennent de la tradition orale andine quechua. Dans les Andes, les contes constituent un élément essentiel du savoir oral, étant à la fois un mode d'apprentissage des comportements sociaux, des évènements historiques et des éléments importants du paysage. Les contes enseignent ainsi aux jeunes générations des connaissances fondamentales concernant la culture andine et son environnement naturel et social (plantes, animaux, phénomènes naturels, organisation sociale, etc.) Les contes quechuas constituent donc une ressource littéraire fondamentale pour la compréhension des cultures andines, de leurs modes de pensée et d'expression. A la fois formes littéraires, modes de divertissement et pratiques didactiques, ils représentent ainsi une part importante de l'identité andine quechuaphone actuelle.
Mot(s) clés libre(s) : Pérou, conte, littérature orale, quechua, linguistique
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