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Karima Direche : "Réseaux évangéliques au Maghreb. D’une croyance à l’autre"
/ Dimitri BASTARD, Quentin ROQUES
/ Canal-u.fr
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Dans le cadre du cycle de conférence de la fondation Institut
d'Etudes Avancées de Nantes, Karima Direche, historienne et directrice de recherche au CNRS, a donné une conférence intitulée : "Réseaux évangéliques au Maghreb. D’une croyance à l’autre" Mot(s) clés libre(s) : conférence, IEA NANTES, Maghreb, Karima Direche, Réseaux évangeliques
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Les révolutions arabes
/ Marcel LECAUDEY, Musée du quai Branly, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur
/ 17-02-2016
/ Canal-u.fr
STORA Benjamin
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Conférence de l’Université populaire du quai
Branly (UPQB), donnée le 17 février 2016
Ce cycle
décrypte des mouvements historiques de révoltes et de combats, pacifiques ou
non, qui ont été à l’origine de bouleversements politiques et sociaux, et qui
restent, encore aujourd’hui, gravés dans nos cultures et nos imaginaires.
Introduction
"Il n’est pas facile d’analyser
des événements aussi importants que ceux qui ont bouleversé le monde arabe ces
dernières années. Cette activité est constamment sujette aux incertitudes d’une
histoire qui s’amuse à décevoir les plus hardis de ses explorateurs. Ces
bouleversements ouvrent un horizon de possibles, et posent donc un défi à la
narration historique de cet évènement.
Plusieurs questions peuvent se poser
:
Peut-on parler d'échec, à propos des
« révolutions arabes » ? Ou au contraire de « reprises d’histoire » sur la
longue durée, de retour aux révolutions démocratiques nées des promesses
des décolonisations, quand pendant un court moment les peuples arabes se
vivaient comme étant au cœur de l’agenda mondial ? Une histoire avortée par les
contre-révolutions des systèmes à parti unique, des républiques transformées en
monarchie ? Et dans ce même mouvement de reprise d’histoire, ces révolutions
réactualisent-elles une histoire plus ancienne, celle d’une ouverture sur la
modernité, souvent idéalisée ou démonisée mais toujours désirée, qui commence
avec la « Nahda » et se termine avec les déceptions successives du XXe siècle ?
Cette communication se veut donc un
questionnement qui, à partir de la longue durée, ouvrent sur les questions du
présent, comme la place de l’islam politique et ses crises, ou l’insertion du
monde arabe dans un espace qui se mondialise." Mot(s) clés libre(s) : histoire, maghreb
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019 - Villes coloniales du Maghreb, entre histoire urbaine et histoire sociale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Anna Bozzo (Université de Rome)Sociétés : scènes et acteurs : session thématique (prés. Jean-Pierre Frey)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Constantine est une ville unique, en raison de son site, de son histoire et de la tradition millénaire de son centre historique, qui en a fait de tout temps un pôle d’attraction pour son hinterland, et une capitale régionale. De surcroît, cette ville a connu un destin à part pendant la période coloniale, en raison des circonstances de sa conquête d’abord et des stratégies de domination qu’ont exercées, de manière concurrentielle, et souvent conflictuelle, les autorités coloniales civiles et militaires. Mais c’est à travers la définition de sa spécificité que l’on parviendra à jeter des éclairages sur l’impact qu’a eu en général la colonisation sur d’autres villes d’Algérie et du Maghreb. Ce qui fera l’objet de cette communication est moins la consistance de ce patrimoine urbain, marqué profondément et de manière irréversible par l’urbanisme colonial, tel qu’on l’a hérité à l’heure actuelle, avec tous les problèmes que pose son impérative sauvegarde et réhabilitation, que l’épaisseur historique du vécu millénaire de cette ville, avec ses populations, ses notabilités traditionnelles, une histoire sociale strictement dépendante de ce cadre urbain tout à fait extraordinaire. Cette dimension sociale et humaine, comme partie constitutive et incontournable de la condition urbaine, est au cœur de notre regard sociohistorique sur Constantine comme phénomène urbain que ses derniers conquérants ont marqué et violé en profondeur, sans le détruire pour autant. Quoi qu’il en soit, le Rocher, en tant que cœur battant de la ville, n’a pas connu la décadence d’autres médinas, que le colonisateur a marginalisées, tout en les gardant sous contrôle policier, les vidant de leurs prérogatives économiques administratives et directionnelles pour transférer ces dernières dans des nouveaux quartiers modernes destinés aux Européens (les villeneuves) ; au contraire, le Rocher a gardé sa position centrale, confirmée par son développement radial ; quant à ses populations autochtones, elles ont été entraînées dans une progressive modernisation du tissu urbain. Celle-ci n’a pas été le fruit du hasard, mais l’effet de mesures adoptées par les autorités civiles, souvent contrecarrées par les militaires, pour répondre aux exigences d’installation des nouveaux occupants, qui se sont rajoutés, ce qui a favorisé l’émergence de l’individu-citoyen, et l’apprentissage d’une nouvelle sociabilité ; la société dans son ensemble a connu des transformations profondes, mais moins traumatiques qu’ailleurs, et s’est organisée par le bas, en empruntant de manière surprenante la vie associative dans le cadre de l’espace public refaçonné par le colonisateur, pour faire revivre l’ancienne tradition citadine. Et ce n’est pas un hasard si Constantine a été le centre d’un renouveau culturel et religieux qui a jeté les bases de l’élaboration d’une nouvelle identité algérienne s’inscrivant dans la modernité, mais n’ayant pas la France comme référent majeur. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : colonies (administration), colonisation, constantine (algérie), histoire sociale, maghreb, politique urbaine, urbanisme, villes coloniales
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Langues d’Islam (XIe-XVe siècle)
/ L'équipe technique des auditoriums de la BnF, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 27-11-2015
/ Canal-u.fr
DAKHLIA Jocelyne, NEF Annliese, ANHEIM Étienne, GHOUIRGATE Mehdi, VALLET Éric
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L’héritage de l’orientalisme a fait des études linguistiques
sur l’arabe un domaine de recherche souvent séparé de l’histoire des sociétés
et des cultures. Dans ce dossier, les Annales proposent de revenir sur
ce partage à la lumière de travaux récents inspirés par la sociolinguistique.
Face à la pesanteur de l’image d’un arabe classique et coranique dominant les
pratiques linguistiques et culturelles, il s’agit de montrer toute la variété
des niveaux de langue au sein de l’arabe, mais aussi leur articulation à des
formes originales de polyglossie, comme avec le berbère et l’italien. Dans
cette perspective interdisciplinaire, les langues peuvent devenir de véritables
objets d’histoire, et leur étude, une manière de renouveler profondément
l’histoire sociale et politique de ce « second âge de l’Islam » qui
reste encore trop souvent dans l’ombre de l’historiographie.
En savoir plus Mot(s) clés libre(s) : orientalisme, Islam, sociolinguistique, Italie, multilinguisme, Yémen, Moyen-Âge, Maghreb, berbère
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Forum Nîmois - Charles GIDE - FILIU - 28 janvier 2016
/ Canal-u.fr
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L’activité de notre association Charles Gide reprend, pour son cycle de conférences "le forum Nîmois Charle GIDE" Jean MATOUK président de l'assosiation et professeur des universités recoit, le 29 janvier, au lycée Alphonse Daudet de N îmes, Jean Pierre Filiu.
Il porté de nombreuses
casquettes, ce qui explique, sans doute, la richesse de sa pensée.
Diplômé de Sciences Po Paris en 1981, auteur d’une thèse
d’histoire sous la direction de Jean Noël Jeanneney, qui nous rendra visite à
l’automne, il est aussi diplômé de l’Institut national des langues orientales,
arabisant, mais capable aussi de prononcer des conférences en anglais et
espagnols. Il a été le délégué de la fédération internationale des Droits de
l’homme au Liban en pleine guerre civile.
Il a ensuite été conseiller des Affaires étrangères et à ce
titre, a été en poste en Syrie et Tunisie, et conseiller diplomatique dans les
cabinets de Pierre Joxe à l’intérieur comme à la Défense, puis du Premier
ministre Lionel Jospin.
Depuis 2006, il est professeur à Sciences Po Paris,
évidemment sur le monde arabo musulman
et le Proche orient, mais il continue à conférencer aussi bien aux Etats-Unis,
à Boston, que dans des tas d‘autres pays.
Sa bibliographie est abondante : treize livres, sur le
Proche-Orient et les arabes, plus la participation à l’ouvrage collectif
« Qui est Daesch » avec Edgar Morin, Régis Debray, Gilles Kepel,
Michel Onfray. Mais aussi, preuve d’un étonnant éclectisme intellectuel, un
livre, en fait sa thèse, sur Mai 68 à l’ORTF, en 2008, un autre, la même année
sur « Jimmy Hendrix, le gaucher magnifique », et un dernier, en 2010,
aux Mille et une nuit, sur Cameron et la révolution du flamenco.
J’ai lu son excellent dernier livre : « Les arabes
leur destin et le nôtre », qui, avec quelques autres de ses ouvrages vous
est proposé ici ce soir, au nom du libraire « Les lettres de mon
moulin » de nos amis retenus par la préparation du salon de la biographie,
par deux membres de notre Conseil d’administration, Annie Julien et Francine
Cabanes.
Ce livre est un formidable panorama chronologique de
l’histoire des arabes aussi bien dans le Machrek, à l’est de Suez, que dans la
Maghreb.
J’ai toujours un problème avec le mot « arabe » et
c’est une forme de première question à Jean Pierre. En tant qu’ethnie, les
arabes proprement dits, proviennent de la Péninsule arabique et ont commencé
une colonisation culturelle et religieuse de l’ensemble des deux zones Machrek,
ou Levant (Irak, Syrie, Jordanie, Palestine, Liban), et Maghreb ou Couchant,
comportant la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, dont le nom arabe est d’ailleurs
Al Maghrib, avec un doute de position sur l’Egypte et le Soudan. Mais dans ces
pays pré-existaient évidement des ethnies très différentes. Des berbères et
kabyles à l’ouest, avec une rémanence des Vandales européens. De nombreuses
ethnies levantines, dont les descendants des Phéniciens, des Assyriens, des
Egyptiens, et des palestiniens, Pelestè, peuple de la Mer selon Herodote,
Philistins de la Bible, dont l’historien Schlomo Sand dit qu’ils furent les
auteurs, avec des intellectuels assyriens, des fondements du judaïsme.
Ethniquement, tous ces peuples, n’ont rien d’arabes. Comme
c’est dit fort bien dans « wikipedia » ils sont
anthropologiquement différents mais s’identifient par les liens linguistiques
et culturels. Ils sont arabophones, et, pour un grand nombre d’entre eux,
musulmans. Car si, à partir de 1492, l’Eglise catholique a imposé par la force
de son sabre, le goupillon aux Amérindiens, ce dont les papes se sont excusés,
les envahisseurs arabes, eux, sept siècles auparavant, avaient su aussi imposer
le croissant par le sabre, sans possibilité de retour. Et, eux, sans aucun
regret !
Malheureusement, la conquête islamique continue depuis une
trentaine d’année par le vide, c’est-à-dire par les départs de juifs, retranchés
en Israêl, et, depuis trente ans, par la fuite des chrétiens, devant les
exactions et menaces, redevenus sanguinaires avec Daesch. Les chrétiens
d’Orient qui représentaient, au début du XXème siècle, 12 à15% de la population,
ne constituent plus aujourd’hui que 5% des 300 millions d’arabes au Machrek, et,
leur nombre absolu, plutôt stable en raison de leur fécondité, jusqu’aux années
2000, décline aussi fortement ces dernières années. Pour un juif, comme pour un
chrétien, voir la terre d’origine du judaïsme et du christianisme vidée, plus
ou moins par la force, des fidèles de ses religions a quelque chose, j’ose le
dire, de scandaleux.
Pour Jean Pierre Filiu, l’histoire commune des européens, et
surtout des français et anglais avec le monde dit arabe, est faite
d’expéditions militaires et de colonisations brutales, je le cite :
« de promesses trahies et de
manœuvres diplomatiques, puis, après les décolonisations, de dictatures féroces et de régimes
obscurantismes ».
Si j’ai bien compris, il y avait eu la première Nahda,
c’est-à-dire la renaissance arabe, lors des premières cohabitations du XIXième
siècles (je n’oublie pas Charlemagne et Haroun Al Rachid, ni François Premier
et Soliman le Magnifique, mais ce n’étaient vraiment que des contacts). Les
Lumières arabes, souhaitaient s’allumer comme celle d’Europe deux siècles plus
tôt, Mais elles ont été étouffées par le pétrole qui a transformé la
cohabitation en colonisation, ayant entraîné ces dictatures sanglantes et les
pillages conséquents.
Vous considérez, Jean Pierre, que les évènements qui se sont déroulées
depuis février 2011, sont une sorte relance de la Nahda ? Pensez-vous, comme
Alexandre Adler, et, en un sens, comme récemment, dans Le Monde, Marcel
Gauchet, que la chevauchée sanglante de Daesch et son califat du sang, ne sont
que les dernières cartouches d’un intégrisme musulman salafisto-wahabite. Ce
dernier cédera-t-il la place à un nouveau monde arabe, occidentalo-compatible,
encore que je me pose, avec Régis Debray, la question de la nature de ce que
nous appelons l’Occident. Ce qui suppose, réciproquement, que nos cultures
occidentales deviennent, arabo – ou islamo compatibles, ce dont des décisions
hongroises, polonaises, danoises, récentes, laissent un peu douter.
Expliquez nous, Jean Pierre. Vous avez la parole pour
cinquante minutes Mot(s) clés libre(s) : arabe, arabie, Monde arabe, Maghreb
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