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Nature et agriculture - Dominique VERMESCH
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 02-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
VERMESCH Dominique
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"Nature et Agriculture, une histoire commune : très brève à l'horloge de l'univers, près de 10 000 ans à celle de l'humanité. On serait d'ailleurs pressé d'en finir : l'agriculture n'a-t-elle pas à se plier au sens d'une fin de l'Histoire où l'échange et l'intérêt marchands expliqueraient in fine toute réalité sociale ? Désormais en effet, les politiques agricoles accordent une plus large place aux incitations marchandes, tant pour la production alimentaire que pour les biens et services co-produits par l'activité : qualité des produits, pollutions, aménités environnementales. Dans ce vaste aggiornamento rural, les préoccupations dites ""environnementales"" revendiquent une préséance où l'agriculture fait souvent figure d'accusée. Elle consomme et produit du ""rural"" ; plus précisément des ressources et actifs naturels (eau, sol, air, paysage...) qui sont à partager avec d'autres utilisateurs en dehors souvent d'un échange marchand explicite. Si le prix du marché n'est pas systématiquement un juste prix, il a au moins le mérite de visibiliser et d'expliciter la transaction, quitte ensuite à l'encadrer juridiquement. En l'absence de marché voire surtout d'un cadre juridique d'appropriation, la ""justice"" de l'échange et du partage est plus difficile à faire respecter. Pour dépasser le dialogue de sourds ou la foire d'empoigne actuelle, l'économie de ces échanges reste souvent à concevoir... ou à restaurer, ce qui pourrait être l'un des objets nouveaux d'une économie rurale à réhabiliter tant au niveau factuel qu'académique. " Mot(s) clés libre(s) : agriculture, engrais, externalité / internalité, marchandise, nature, OGM, paysage, pollution
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Nature et agriculture
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 02-03-2000
/ Canal-u.fr
VERMESCH Dominique
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Nature et Agriculture, une histoire commune : très brève à l'horloge de l'univers, près de 10 000 ans à celle de l'humanité. On serait d'ailleurs pressé d'en finir : l'agriculture n'a-t-elle pas à se plier au sens d'une fin de l'Histoire où l'échange et l'intérêt marchands expliqueraient in fine toute réalité sociale ? Désormais en effet, les politiques agricoles accordent une plus large place aux incitations marchandes, tant pour la production alimentaire que pour les biens et services co-produits par l'activité : qualité des produits, pollutions, aménités environnementales. Dans ce vaste aggiornamento rural, les préoccupations dites ""environnementales"" revendiquent une préséance où l'agriculture fait souvent figure d'accusée. Elle consomme et produit du ""rural"" ; plus précisément des ressources et actifs naturels (eau, sol, air, paysage...) qui sont à partager avec d'autres utilisateurs en dehors souvent d'un échange marchand explicite. Si le prix du marché n'est pas systématiquement un juste prix, il a au moins le mérite de visibiliser et d'expliciter la transaction, quitte ensuite à l'encadrer juridiquement. En l'absence de marché voire surtout d'un cadre juridique d'appropriation, la ""justice"" de l'échange et du partage est plus difficile à faire respecter. Pour dépasser le dialogue de sourds ou la foire d'empoigne actuelle, l'économie de ces échanges reste souvent à concevoir... ou à restaurer, ce qui pourrait être l'un des objets nouveaux d'une économie rurale à réhabiliter tant au niveau factuel qu'académique. Mot(s) clés libre(s) : engrais, pollution, agriculture, OGM, externalité / internalité, marchandise, nature, paysage
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La liberté de procréer et le droit de mourir
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 17-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
OGIEN Ruwen
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Alors que les travaux en vue de la révision des lois de bioéthique ont débuté, il s'agit de montrer que, dans leur état présent, ces lois, et d'autres qui concernent aussi ces questions intimes de vie et de mort sont trop paternalistes, pas assez respectueuses des libertés individuelles.Ruwen Ogien proposera des arguments en faveur de la liberté de procréer la plus large possible (décriminalisation de la gestation pour autrui, accès à l'assistance médicale à la procréation des gays, des lesbiennes et des femmes qui sont supposées "ne plus être en âge de procréer"), mais aussi en faveur de la liberté de ne pas procréer la plus large possible (droit d'interrompre une grossesse tardivement sans avoir à rendre des comptes à personne d'autre qu'à soi-même, entre autres). Il proposera également des arguments en faveur de la liberté la plus large possible en matière de fin de vie (décriminalisation des différentes formes de suicide assisté), ce qu'on appelle de façon un peu impropre mais assez significative néanmoins, le "droit de mourir".La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2009-2010 sur le thème "Santés, médecines, sociétés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, dignité de la personne, dignité humaine, don d'organes, éthique médicale, euthanasie, homoparentalité, Immanuel Kant (1724-1804), marchandisation du corps, mères porteuses, suicide assisté
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"Je voyage et donc je suis" : culture et parcours de consommation des migrants sénégalais entre ici et là-bas
/ 20-01-2016
/ Canal-u.fr
NDIONE Louis César
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Dans le courant de la théorie culturelle de la consommation, cette conférence cherche à dépasser les recherches classiques sur l’acculturation de la consommation et porte sur la culture de migration. Elle s’appuie sur le cas des « venants », désignant la diaspora sénégalaise de France qui revient en « vacances » au pays d’origine, dont l’expérience migratoire est à replacer dans une visée globale. En effet, avec la mondialisation de la migration et l’ère des mobilités, ces mouvements d’allers-retours se font aussi bien à l’échelle infranationale et internationale, aussi bien au nord qu’au sud.
Louis César Ndione aborde l’immigration traditionnelle des travailleurs sénégalais dans les foyers hétérotopiques de Rouen et les parcours migratoires dé-communautarisés et sédentarisés. Le monde de consommation de ces migrants, les formes d’échanges au cœur de ces mouvements d’allers-retours, participent de la mondialisation de la culture et de la marchandisation du monde. Leur rôle en tant que passeur culturel est évoqué sachant que leur légitimité culturelle est de plus en plus contestée au niveau local par les élites, la circulation des images et la jeunesse mondialisée. La conférence présente enfin les bénéfices d’un marketing des diasporas. Mot(s) clés libre(s) : immigration, mondialisation, société de consommation, marketing, culture de migration, diaspora sénégalaise, marchandisation
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La nouvelle économie monde
/ UTLS - la suite
/ 25-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
COHEN Daniel
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pas de résumé Mot(s) clés libre(s) : commerce, exode rural, marchandise, mondialisation
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La nouvelle économie monde
/ UTLS - la suite
/ 25-07-2003
/ Canal-u.fr
COHEN Daniel
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La nouvelle économie monde - la mondialisation. Mot(s) clés libre(s) : exode rural, marchandise, mondialisation, commerce
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Le tunnel Lyon-Turin
/ UTLS - la suite
/ 27-10-2004
/ Canal-U - OAI Archive
CARTIER Gérard
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Les échanges de marchandises à travers les Alpes connaissent depuis de nombreuses années une croissance rapide qui a été essentiellement captée par la route. Les nuisances qui en résultent, les conséquences parfois dramatiques en matière de sécurité, ont poussé l'ensemble des pays de l'arc alpin à engager, avec le soutien de l'Union Européenne, la réalisation d'infrastructures ferroviaires performantes. La liaison ferroviaire Lyon - Turin s'inscrit dans ce cadre. Elle permettra en outre de relier les réseaux à grande vitesse français et italiens. La conférence présentera les objectifs de la liaison, l'organisation opérationnelle mise en place et les caractéristiques fonctionnelles et techniques de la partie internationale, en particulier le tunnel « de base » de 53 km sous le Mont d'Ambin qui est la clé de voûte de la liaison Lyon - Turin. Mot(s) clés libre(s) : fret ferroviaire, infrastructure de transport, méthode de creusement, rail, trafic de marchandises, transport routier, tunnel Lyon-Turin
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Des biens communs aux services écosystémiques : changement de discours ou changement de locuteur ? / Xavier Arnauld de Sartre
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 11-03-2013
/ Canal-u.fr
ARNAULD DE SARTRE Xavier
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Des biens communs aux services écosystémiques : changement de discours ou changement de locuteur ? / Xavier Arnauld de Sartre. In séminaire "Penser les biens communs dans le espaces ruraux : regards croisés", organisé par le laboratoire "Dynamiques rurales" de l'Université Toulouse II-Le Mirail avec le soutien des doctorants et étudiants du master "Développement des territoires ruraux et de l'École Doctorale TESC (Temps, Espaces, Sociétés, Cultures), Université Toulouse II-Le Mirail, 11-12 mars 2013.Cette communication rend compte de l'observation de la notion de "services écosystémiques" comme moyen de gestion de la nature, de sa montée en puissance à partir de 2005 (Millenium Ecosysteme Assessment) et de son corollaire, la notion de paiement pour services écosystémiques, au détriment de celle de biodiversité et de la gestion des "communs". La notion de services écosystémiques appellerait à une monétarisation de la nature (commodification), au découpage de la nature en entité, en morceaux, que l'on pourrait gérer par le recours au marché pour mettre en place une régulation, la création de droits d'accès privé, l'établissement de valeurs de la nature. C'est ce qui devrait donner la notion de services écosystémiques, pourtant ce n'est pas cela qui est rencontré sur le terrain. Mot(s) clés libre(s) : services écologiques, biens communs, gestion des écosystèmes, marchandisation de la nature
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