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Tourisme et culture surgelée
/ UTLS - la suite
/ 14-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
TILROE Anna
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L'art et la culture deviennent de plus en plus des produits comme les autres, et les stratégies de marketing commencent à égaler celles du commerce. Le monde de l'art, par exemple, se manifeste aujourd'hui comme festival permanent avec, à tous moments, des biennales partout sur le globe. En même temps le rôle de l'artiste change rapidement en celui d'un amuseur. Pourtant il y a conscience générale de la qualité de l'art et la culture, en tant qu'expression d'expériences, de sentiments et de manières de pensée individuelles et collectives, ainsi que de leur capacité de former une mémoire commune. Cela se voit en particulier quand une nation, une ville ou une communauté s'en servent pour se construire une identité. A l'industrie de tourisme une telle construction d'identité culturelle au niveau locale ou nationale, est fortement favorable. Elle la pousse même jusqu'à un cliché aisément reconnu par les masses: le cliché d'un monde paradisiaque. Par conséquent la mémoire collective est aplatie, l'expérience personnelle nivelée et les développements culturels et artistiques dérobés de leurs acuités et ambiguïtés. Mais cette culture surgelée, est-elle bien capable de chasser le Grand Ennui ? Mot(s) clés libre(s) : commerce de l'art, culture et mondialisation, économie de la culture, histoire de l'art, industrie culturelle, instrumentalisation de la culture, marketing de la culture, sociologie de la culture, sociologie des loisirs, tourisme culturel
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"Je voyage et donc je suis" : culture et parcours de consommation des migrants sénégalais entre ici et là-bas
/ 20-01-2016
/ Canal-u.fr
NDIONE Louis César
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Dans le courant de la théorie culturelle de la consommation, cette conférence cherche à dépasser les recherches classiques sur l’acculturation de la consommation et porte sur la culture de migration. Elle s’appuie sur le cas des « venants », désignant la diaspora sénégalaise de France qui revient en « vacances » au pays d’origine, dont l’expérience migratoire est à replacer dans une visée globale. En effet, avec la mondialisation de la migration et l’ère des mobilités, ces mouvements d’allers-retours se font aussi bien à l’échelle infranationale et internationale, aussi bien au nord qu’au sud.
Louis César Ndione aborde l’immigration traditionnelle des travailleurs sénégalais dans les foyers hétérotopiques de Rouen et les parcours migratoires dé-communautarisés et sédentarisés. Le monde de consommation de ces migrants, les formes d’échanges au cœur de ces mouvements d’allers-retours, participent de la mondialisation de la culture et de la marchandisation du monde. Leur rôle en tant que passeur culturel est évoqué sachant que leur légitimité culturelle est de plus en plus contestée au niveau local par les élites, la circulation des images et la jeunesse mondialisée. La conférence présente enfin les bénéfices d’un marketing des diasporas. Mot(s) clés libre(s) : immigration, mondialisation, société de consommation, marketing, culture de migration, diaspora sénégalaise, marchandisation
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