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Université de Franche-Comté
/ 19-12-2008
Marmier-Savet Caroline
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La greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques (CSH) représente une alternative thérapeutique majeure dans le traitement de certaines hémopathies. Les CSH peuvent être obtenues par mobilisation des cellules souches périphériques (CSP) sanguines par le facteur de croissance des granuleux : le G-CSF. Les effets immunologiques de la mobilisation par G-CSF à court terme chez le donneur sont connus, en revanche, ses effets à long terme le sont moins. Nous avons réalisé une étude sur 24 donneurs afin d'observer les altérations induites par cette mobilisation. Des échantillons sanguins sont prélevés avant, au moment et 1, 3, 6 et 12 mois après la mobilisation. Le nombre de certaines cellules sanguines et de leur capacité à produire des cytokines ou des immunoglobulines sont perturbés par la mobilisation mais retrouve des valeurs normales 3 à 6 mois après. En revanche, la mobilisation par G-CSF est associée avec une aneuploidie des cellules CD34- persistante au delà de 6 mois post-mobilisation. Le risque à long terme de l'administration de G-CSF devra être plus amplement étudié. La transplantation de CSP après conditionnement d'intensité réduite entraine moins de toxicité immédiate. Nous avons étudié plusieurs paramètres post-greffe de 20 receveurs. La prise de greffe était rapide, le nombre de cellules CD8 est revenu à une valeur normale 4 mois après greffe alors que la reconstitution des cellules CD4 est beaucoup plus lente. Plusieurs résultats (nombre de TREC, nombre de cellules mémoires...) montrent que ce type de greffe favorise une reconstitution par expansion périphérique des cellules T qui avec d'autres cellules peuvent limiter la survenue d'infections post-transplantation.
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