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Aurélie Maurin, Psychologue clinicienne, maîtresse de conférences, Université Paris 13Si les institutions scolaires sont dévouées à la transmission des savoirs constitués, elles sont aussi un lieu de socialisation pour les jeunes générations. Les filles et les garçons, mais aussi les femmes et les hommes, s'y rencontrent, s'y côtoient et s'y confrontent. Ainsi des enjeux de territoires désignés, assignés, conquis, séparés, partagés etc. s'entrecroisent avec des enjeux de construction identitaires. Le partage des lignes entre l'espace interne personnel (vie psychique), les espaces de la rencontre (intersubjectivité) et les espaces symboliques (topiques institutionnelles) semble se resserrer autour de la différence des sexes comme unique marqueur, avec la différence culturelle, de l'identité des jeunes gens, au détriment des autres figures de l’altérité. Pourtant, les lieux de l'école, ainsi que ces hors-lieux (lieux informels et intersticiels tels que la cour, les parvis, les couloirs, etc.), restent investis par les jeunes eux-mêmes de manière à s'y inscrire dans la diversité de leurs appartenances (genrées, culturelles, groupales, etc.). Ce dernier point sera abordé à partir de plusieurs séries observations dans les collèges d’Île-de-France.Toutes les Conférences Campus Condorcet
Mot(s) clés libre(s) : collège, étude sur le genre (identité)