|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Des Toulousains des Lumières face au cancer : Astruc et Bécane / Didier Foucault
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 21-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
FOUCAULT Didier
Voir le résumé
Voir le résumé
Des Toulousains des Lumières face au cancer : Astruc et Bécane / Didier Foucault. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (Université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 1 : Interrogations et incertitudes (1750-1890), 21 janvier 2011.Au milieu du siècle des Lumières, la connaissance du cancer reste profondément dépendante de la théorie humorale qui a vu le jour pendant l'Antiquité. Le corpus hippocratique a mis en évidence les différents degrés d'évolution de la maladie à laquelle s'attache l'image du crabe qui étire ses pattes dans toutes les direction et entraîne le patient vers une mort inexorable. C'est toutefois Galien qui a étroitement articulé la formation des tumeurs avec le déséquilibre des humeurs. Les praticiens arabes et ceux du moyen âge occidental sont restés fidèles à ces schémas, même si certains d'entre eux ont identifié de nouveaux types de cancers. La Renaissance et le XVIIe siècle témoignent d'un scepticisme grandissant à l'égard de la théorie galénique, mais les médecins retombent toujours sur les désordres humoraux pour expliquer l'apparition et le développement d'un cancer. Alors qu'au siècle des Lumières, le cancer suscite une attention soutenue des milieux médicaux, deux Toulousains se sont penchés sur cette maladie. Le premier, Jean Astruc (1684-1766), originaire du diocèse d'Alès et formé à Montpellier, a occupé une chaire de médecine à la faculté toulousaine de 1712 à 1716. Le reste de sa carrière le tient éloigné de la capitale du Languedoc, dont il est pourtant nommé capitoul en 1731. Il devient en effet un des médecins les plus en vue du règne de Louis XV. Pensionné par le roi et pourvu d'une chaire au Collège de France et à la faculté de Paris, il a écrit de nombreux ouvrages de médecine. Il s'intéresse au cancer dans le "Traité des tumeurs et des ulcères" (1752) et dans le "Traité des maladies des femmes" (1761-1765). Dans la lignée galénique, il place le cancer à l'intérieur du vaste ensemble des tumeurs et des ulcères. Toutefois, il appartient au groupe des médecins qui considèrent qu'un choc extérieur est de nature à faire apparaître squirrhes et cancers. Aux innovations prudentes d'Astruc s'opposent les vues les plus audacieuses de Bertrand Bécane. Né à Savignac (Gers, France) vers 1728, il exerce la chirurgie à Toulouse et enseigne à l'École royale de chirurgie de la ville de 1761 à1793. Que ce soit dans son "Abrégé des maladies qui attaquent la substance des os" (1775) ou dans ses "Observations sur les effets du virus cancéreux" (1778), il se rattache au courant qui postule une origine virale de la maladie. Sur le plan thérapeutique, ils ne s'accordent guère mieux. Astruc, qui a consacré de nombreuses recherches à la vérole, tend à rapprocher les deux maladies et à préconiser un traitement à base de mercure... Bécane, au contraire, considère que les caustiques ne font qu'aggraver le mal et se montre favorable à l'extirpation chirurgicale des tumeurs. Les écrits de ces deux Toulousains, s'ils ne peuvent revendiquer une grande originalité, apparaissent moins comme des révélateurs des timides avancées médicales dans ce domaines au XVIIIe siècle, que des incertitudes théoriques et pratiques qui laissent les praticiens impuissants face à ce mal. Mot(s) clés libre(s) : Bertrand Bécane (1728 ?-17..), cancer (thérapeutique), cancérologie (18e siècle), Jean Astruc (1684-1766), médecine (histoire), recherche médicale (cancer)
|
Accéder à la ressource
|
|
RMJCA 2011 Napoléon est-il mort empoisonné?
/ CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 20-05-2011
/ Canal-u.fr
FORNES Paul
Voir le résumé
Voir le résumé
L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors des rencontres médico-judiciaires de Champagne-Ardenne le vendredi 20 mai 2011 Mot(s) clés libre(s) : médecine, histoire, justice, Napoléon
|
Accéder à la ressource
|
|
Demain, la médecine
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 16-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DOUSSET Vincent
Voir le résumé
Voir le résumé
Le monde de la médecine est aujourd’hui dans la tourmente du financement, de l’organisation et de l’éthique. Dans un tel contexte, comment construire la médecine de demain ?
Pour Vincent Dousset, l’amélioration de la médecine passe par une plus forte collaboration entre les sciences fondamentales et les sciences humaines et sociales (démographie, psychologie, sociologie…). Les médecins doivent s’aider des autres disciplines du champ de la réflexion pour redéfinir les maladies et les combattre.
Cet effort vers un travail collaboratif plus efficace permettra de ramener les questions de santé dans le débat public et de faire de la médecine une priorité du politique.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2007-2008 sur le thème "Demain, Après-demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : coopération médicale, économie de la santé, éthique médicale, médecine, médecine (effets des innovations), médecine (étude et enseignement), médecine (histoire), médecine (innovations), médecine de groupe, soins médicaux (coût)
|
Accéder à la ressource
|
|
Médecine Interne, Médecine Générale : des combats aux enjeux partagés
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 11-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BEYLOT Jacques
Voir le résumé
Voir le résumé
Jacques Beylot, Professeur de Médecine Interne, retrace les nombreux combats menés pour le développement de cette spécialité, les difficultés rencontrées, et l’intégration corollaire de la Médecine Générale au CHU. Cette vision dynamique fait état d’inquiétudes quant à l’avenir de ces deux spécialités.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 à l'occasion du 58ème Congrès de la Société Nationale Française de Médécine Interne (S.N.F.M.I.) le 11 décembre 2008. Mot(s) clés libre(s) : hôpitaux (politique publique), médecine (histoire), médecine interne (france), politique sanitaire (france)
|
Accéder à la ressource
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
|