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Diffusion des approches non conventionnelles du cancer en France / Patrice Cohen, Aline Sarradon-Eck
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COHEN Patrice, SARRADON-ECK Aline
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« Diffusion des approches non conventionnelles du cancer en France : des systèmes alternatifs à la diffusion scientifique officielle ». Patrice COHEN (GRIS, Univ. de Rouen) et Aline SARRADON-ECK (CReCSS, Univ. Paul Cézanne). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Association AMADES, Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP) : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Cession C : Circulations des malades et des thérapeutes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques. Atelier C3 : Mobilités des médecins.Face au système officiel de la prise en charge des cancers, les offres non conventionnelles de traitement du cancer définissent une large diversité d’approches, de produits, et de soins. Tout en épousant à la fois les formes et les interstices du système de soins conventionnel, ces offres se caractérisent notamment par leur fluidité et plasticité, par la mobilisation de vecteurs d’information et de communication spécifiques, et par un échange d’idées, de produits et de prestataires de recours.À partir d’une recherche effectuée dans trois régions françaises (Normandie, Auvergne, Provence- Alpes-Côte d’Azur) [1], la communication propose d’examiner différentes modalités de circulation des individus, des savoirs, des objets thérapeutiques et de présenter ce qui se joue en termes de reconfiguration du système de soins.- Une mobilité des leaders charismatiques : le recensement des événements grand public (conférences, salons, marchés) liés aux offres non conventionnelles de santé dans chaque région montre qu’il existe des conférenciers qui sillonnent la France afin de diffuser leurs conceptions du cancer et de sa guérison. Cette diffusion de proximité s’adresse à un public attentif à l’environnement, à la santé et à l’alimentation, composé très souvent de personnes atteintes de cancer ou de leurs proches. Elle sert très souvent de relais à une communication plus large, soit par réseaux associatifs ou corporatifs ou encore par Internet, de leur(s) ouvrage(s) sur le cancer. Elle participe à une réorganisation des savoirs sur le cancer et sur la santé par laconfrontation des paradigmes.- Une mobilité géographique des « spécialistes du cancer » : afin d’échapper au cadre d’exercice de la médecine proposé en France, des médecins, dont la pratique est fondée sur une approche non conventionnelle du cancer, se sont expatriés dans des pays limitrophes. Ce déplacement, analysé comme un contournement des dispositifs de contrôle de l’activité médicale, draine une nouvelle clientèle composée notamment de malades français cherchant un traitement complémentaire ou alternatif.- Mobilités des produits : l’identification des produits récurrents utilisés par les personnes atteintes de cancer en complément des traitements officiels montre qu’un commerce de produits accompagne la promotion d’approches complémentaires et alternatives du cancer. Il s’agit un marché qui s’appuie sur la circulation de plantes et de leurs composés, ainsi que d’aliments produits dans différentes régions du monde (Afrique, Inde, Chine, Etats-Unis, Amérique du sud, zone pacifique, etc.) et vendus en France sous forme de compléments alimentaires ou de préparations médicinales. Par ailleurs, certains produits interdits en France (produits Beljanski par exemple) sont à l’origine de mobilités des patients (se rendre dans un pays où lavente est autorisée) et de commandes par correspondance, contournant ainsi le cadre légal.[1] Cette recherche coordonnée par Patrice Cohen a pour objectif d’effectuer une comparaison anthropologique et sociologique entre la France (Normandie, Auvergne, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), la Belgique et la Suisse des recours non conventionnels des personnes atteintes de cancer. Cette communication doit beaucoup aux apports collectifs des chercheurs de ce projet : Aline Sarradon-Eck et Coralie Caudullo (CReCSS, Université d’Aix-Marseille), Patrice Cohen, Émilie Legrand, Ludovic Jamet, Clémentine Raineau (GRIS, Université de Rouen), Olivier Schmitz et Emmanuel Lenel (CES, Faculté Saint-Luis de Bruxelles, Ilario Rossi et Barbara Müller (IAS, Université de Lausanne), et Marie Ménoret (Université de Paris 8). Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, cancer (thérapeutique), médecines parallèles, médecins, migration intérieure, migrations
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Les prises en charge alternatives du cancer au Canada (1914-1950) / Barbara Clow
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CLOW Barbara
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Points de vue populaires, politiques et professionnels sur les prises en charge alternatives du cancer au Canada (1914-1950) - Popular, political and professional perspectives on alternative cancer care in Canada, 1914-50 / Barbara Clow. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 3 : Institutionnalisation de la lutte contre le cancer (1914-1950), 22 janvier 2011. In many parts of the world, the medical profession spear-headed the fight against cancer during the twentieth century: undertaking research, leading campaigns to build hospitals, advisinggovernments on public policy, and supporting organizations dedicated to public education. In the process, the medical profession consolidated its leadership of the cancer establishment.While doctors have undoubtedly been integral to the institutionalization of cancer care, their authority has not been uncontested. In early-twentieth-century Canada, the perspectives of patients, politicians and alternative practitioners also influenced the institutionalization of cancer care, constraining the power of the medical profession to dictate policy, practice standards,and therapeutic choices.> [La communication en anglais de M. Charles Hayter est traduite en simultané en français par Madame Solange Hibbs, directrice du Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'Université Toulouse II-Le Mirail]. Mot(s) clés libre(s) : Canada (20e siècle), cancer (thérapeutiques alternatives), Hendry Connell, histoire de la médecine (Canada), John Hett, lutte contre le cancer (médecines parallèles), Rene Caisse (1888-1978)
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