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L’abattage du cochon en Voïvodine, décembre 1998
/ 13-12-1998
/ Canal-u.fr
VIVOD Maria
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L’abattage du cochon en Voïvodine, Serbie (ex-Yougoslavie)
La viande du cochon est d’une importance centrale dans la nutrition de la Voïvodine, une région au nord de la Serbie. La viande du cochon est un symbole de démarquage (’tu es ce que tu manges’) entre les groupes ethniques originaires de la région (aujourd’hui minoritaires) et les nouveaux groupes, introduits par une migration volontaire ou forcée après la Deuxième Guerre Mondiale, et une migration qui a eu lieu durant les année 90 d’une population groups fuyant la guerre civile en ex Yougoslavie, venant des différents territoires (Bosnie, Lika, Kordun, Herzégovine, Croatie, Kosovo). Le documentaire a été tourné en hiver 1998 - l’hiver est traditionnellement la saison de l’abattage… Cette dernière fête de l’aliment était utilisée durant les années des guerres et de la dictature comme un moyen de s’approvisionner de la viande pour toute l’année, mais aussi une manière qui avait lieu à huis clos, de souligner l’appartenance ethnique et régionale. L’abattage du cochon est devenu un symbole de la région, le dernier bastion, dans laquelle la politique nationaliste du régime de Milosevic et les changements sociaux survenus durant les guerres civiles ne se sont pas interférés. Les images ont été tournées un peu partout en Voïvodine, dans le village de Budisava, chez une famille de la minorité hongroise, chez une famille serbe dans le village d’Od-aci, et chez une famille du village de Prigrevica, d’origine d’Herzégovine, arrivant à Voïvodine après la Deuxième Guerre Mondiale. La façon de tuer et de consommer le cochon, d’élaborer minutieusement ses produits et d’en faire un art, signifie dans les milieux villageois une fête, une occasion de rassembler la famille venant parfois de loin. Dans les villes, l’abattage du cochon, et les festivals, les compétitions – qui ont lieu dans les villages de Budisava, Voganj, Turija, un peu partout autour de la capitale de la région, Novi Sad – qui sont dédiées à cet art d’élaboration d’un aliment et à la culture populaire de la région portent une signification du retour « aux racines ». La consommation de la viande du porc est liée étroitement avec le sentiment de l’appartenance régionale et ethnique, même avec une notion de combat pour la sauvegarde de l’identité, d’une supériorité provenant du savoir-faire.
Caméra :Pierre SimlerDavid BeztzingerMontage :Zoltàn Szekeres-SzikiMusique : Màtyàs MàrtonPhotos :Pedrag UzelacRemerciements :SCAVUn film de Maria VivodDécembre 1998 Mot(s) clés libre(s) : alimentation, découpe, mise à mort, abattage, cochon, Voïvodine, repas, mort animal, film ethnographique, sang, Serbie, vidéo, cuisine, préparation culinaire
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Le cochon en Galice
/ 21-11-2013
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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La matanza do porco, l'abattage du cochon en galicien, est pratiqué depuis de nombreuses années dans ma famille. Ce film retrace l'abattage du dernier cochon élevé par ma grand-mère paternelle. On y voit les différentes étapes depuis la mise à mort de l'animal jusqu'à l'élaboration de produits avec la viande du cochon. Ces opérations qui s'étalent sur deux jours, mobilisent la famille mais aussi les voisins qui sont venus prêter main forte. On constate une répartition des tâches clairement définie. Les hommes tuent, préparent l'animal et le découpent. Les femmes s'occupent de nettoyer les boyaux et d'élaborer les différentes charcuteries, ici chorizos et morcillas. Les techniques d'abattage ont changé dans le temps et varient selon les villages. Toutefois, bien que l'abattage du cochon soit une pratique séculaire dans les campagnes galiciennes, elle tend à disparaître.
Mot(s) clés libre(s) : feu, boyau, viande, voisins, préparations culinaires, cuisson, salage, épice, charcutere, chorizo, morcilla, fumage, fumoir, découpe, chalumeau, espagne, famille, vidéo, tradition, sang, film ethnographique, mort animal, cochon, abattage, mise à mort, paille, brûlage, Galice
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Sacrifice d’un cheval pour la célébration de la fin du deuil
/ 14-09-2003
/ Canal-u.fr
LESCUREUX Nicolas
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Kirghizistan, village d'Atsha-Kaïyndy 2003
40 jours après l’enterrement d’un homme, une cérémonie est organisée. Elle marque la fin du deuil de la veuve. Afin de célébrer cet évènement, les gens du village sont invités et un cheval est abattu. Ce film montre la prière précédant le sacrifice, la mise à mort, le découpage et une partie de la préparation du cheval. Mot(s) clés libre(s) : Asie, kirghizistan, Atch-Kayïndé, découpage, cérrémonie, mususlman, viande, mise à mort, prière, mort animal, sacrifice, cheval, film ethnographique, rituel, sang, tradition, deuil, vidéo, boyaux
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Écriture, relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-Vikhil
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ARIAS-VIKHIL Marina
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L’écriture comme relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-VikhilDans l’univers aragonien le lecteur est un miroir qui renvoie au poète sa propre image. « Nous utilisons les livres comme des miroirs qui nous renvoient notre réflexion » écrit Aragon dans la postface de son roman "La Mise à mort". Si Sartre comprend la lecture comme une rencontre dramatique de deux libertés dans l’espace de l’œuvre qui souvent se présentait sous une forme de théorème à prouver ou de problème à résoudre, Aragon entraîne son lecteur dans un jeu de reflets de miroir dans son roman "La Mise à mort". Il tente de séduire le lecteur en créant en même temps l’image de l’auteur évolutive, à contours dédoublés, non focalisée afin de suggérer l’idée de la liberté de l’auteur insaisissable et insoumis au jugement du lecteur. Lecteur comme miroir fidèle de l’auteur, lecteur qui le suit dans toutes ses divagations et dont l’esprit critique est détourné, devient un engagé de l’auteur qui reste à son tour engagé. Dans cet esprit on se propose d’observer comment Aragon devient lecteur de ses propres textes : en nous basant sur l’analyse du texte du roman La Mise à mort" (1965) , notamment de l’épisode concernant le voyage à Moscou d’Aragon en été de 1936, nous essayons de démontrer que la narration d’Aragon, où l’écrivain raconte l’histoire de la mort et de l’enterrement de Gorki, représente la relecture de ses textes écrits bien avant "Les jours de Gorki" (1936) et "Les jeunes gens" (1955). La figure de Gorki permet à Aragon de formuler le problème de son engagement qui reste au centre de sa réflexion sous différents aspects. Les métamorphoses de cet épisode, recréé plusieurs fois, ne finissent pas en 1965 : c’est encore en 1977, dans sa préface à "L'Œuvre poétique", qu’Aragon nous offre une nouvelle relecture de ce récit qui démontre que la dernière version est étroitement liée au désengagement politique du poète dans les années 70.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : art d'écrire, engagement politique, lecture (subjectivité), livres et lecture, Louis Aragon (1897-1982), Louis Aragon (La mise à mort), réception des oeuvres
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