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"Straccinò, stracinò, stracciò ou tormentò" ? Encore sur les erreurs (ou prétendues telles) de l’italien de Montaigne / Concetta Cavallini
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-12-2014
/ Canal-u.fr
CAVALLINI Concetta
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"Straccinò, stracinò, stracciò ou tormentò" ? Encore sur les erreurs (ou prétendues telles) de l’italien de Montaigne / Concetta Cavallini, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 2 : Erreurs linguistiques.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), littérature (traduction)
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"Un vrai témoignage de l’humaine imbécillité" : l’erreur et ses formes judiciaires / François Roussel
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
ROUSSEL François
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"Un vrai témoignage de l’humaine imbécillité" : l’erreur et ses formes judiciaires / François Roussel, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 3 : Erreurs en tous genres.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592)
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A propos de la traduction erronée de Plutarque par Amyot / Élisabeth Schneikert
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-12-2014
/ Canal-u.fr
SCHNEIKERT Élisabeth
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A propos de la traduction erronée / Élisabeth Schneikert, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 2 : Erreurs linguistiques.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction.Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Jacques Amyot (1513-1593)
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Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
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La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
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Curiosité et erreurs religieuses / Daniel Ménager
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
MÉNAGER Daniel
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Curiosité et erreurs religieuses / Daniel Ménager, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 3 : Erreurs en tous genres.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction.Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592)
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De la force à la farce : corriger l’erratum de la violence / Marie-Luce Demonet
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-12-2014
/ Canal-u.fr
DEMONET Marie-Luce
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De la force à la farce : corriger l’erratum de la violence / Marie-Luce Demonet, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 2 : Erreurs linguistiques. Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), errata, correction des épreuves d'imprimerie, livres (1400-1600)
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Entre scène et chambre : dilemmes de la représentation littéraire, de Montaigne à Claude Simon (par Stéphane Lojkine)
/ Brigitte PIERRAT, Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 27-09-2010
/ Canal-u.fr
LOJKINE Stéphane
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A partir de l'analyse d'un tableau de Pieter Lastman représentant L'ambassade du médecin Hippocrate, envoyé par les Abdéritains auprès de Démocrite devenu fou, Stéphane Lojkine tente de penser la place de la représentation littéraire, entre la philosophie (la chambre de la mélancolie de Démocrite), la rhétorique (la scène que joue Hippocrate), et l'"ecclesia" (l'espace public formé par les Abdéritains). La littérature est le ménagement de cette chambre, de cette scène et de cette ecclesia.Elle naît en tant que représentation littéraire avec Montaigne, qui, dans "De l'amitié", identifie ses Essais à un mur peint dont manquerait la peinture centrale : c'est la "Servitude volontaire" de La Boétie, qu'il ne publiera finalement pas, sans doute parce qu'il a été rattrapé par le politique, via la propagande protestante. A cet espace public central mais vide s'opposent les grotesques du cadre, où Montaigne installe sa méditation intérieure, et la scène des Essais, qui fait le lien entre le vide politique central et les grotesques de l'intime. De la même façon sur une fable de La Fontaine, extraite du livre VIII, "L'horoscope", puis sur les scènes de quiproquo inversé de l'acte II du Mariage de Figaro, le conférencier montre comment la littérature utilise mais déçoit la rhétorique, la scène s'effaçant devant la chambre, ou le cabinet, le discours de l'orateur laissant place au charme mystérieux de la voix de la comtesse, le "clou" réel du tableau se substituant à celui rhétorique de la pointe. Mais c'est au XIXe siècle que la chambre triomphe de façon décisive de la scène : dans l'Education Sentimentale, la garçonnière de la rue Tronchet, que Frédéric prépare pour son rendez-vous avec Mme Arnoux, se superpose à la chambre du fils malade de Mme Arnoux, où celle-ci demeure, ratant son rendez-vous. Ce n'est pas l'ecclesia qui manque (la révolution de 1848 passe pendant l'attente de Frédéric) ; c'est la scène qui constitue désormais le vide central : le roman flaubertien annonce des scènes auxquelles il renonce. Cet effacement de la scène prépare, avec le nouveau roman de Claude Simon, la fin de l'ère de la représentation, la narration s'enroulant autour de la mort mystérieuse du capitaine de Reixach, scène originaire qui constitue elle-même un blanc, un vide, inscrit cette fois au point de départ du récit. Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon, Montaigne, représentation littéraire, espace (dans la littérature), Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale
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Entre scène et chambre: dilemmes de la représentation littéraire de Montaigne à Claude Simon
/ Brigitte PIERRAT, Lycée d’Etat - Jean Zay - Internat d'excellence
/ 27-09-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LOJKINE Stéphane
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A partir de l'analyse d'un tableau de Pieter Lastman représentant L'ambassade du médecin Hippocrate, envoyé par les Abdéritains auprès de Démocrite devenu fou, Stéphane Lojkine tente de penser la place de la représentation littéraire, entre la philosophie (la chambre de la mélancolie de Démocrite), la rhétorique (la scène que joue Hippocrate), et l'"ecclesia" (l'espace public formé par les Abdéritains). La littérature est le ménagement de cette chambre, de cette scène et de cette ecclesia.Elle naît en tant que représentation littéraire avec Montaigne, qui, dans "De l'amitié", identifie ses Essais à un mur peint dont manquerait la peinture centrale : c'est la "Servitude volontaire" de La Boétie, qu'il ne publiera finalement pas, sans doute parce qu'il a été rattrapé par le politique, via la propagande protestante. A cet espace public central mais vide s'opposent les grotesques du cadre, où Montaigne installe sa méditation intérieure, et la scène des Essais, qui fait le lien entre le vide politique central et les grotesques de l'intime. De la même façon sur une fable de La Fontaine, extraite du livre VIII, "L'horoscope", puis sur les scènes de quiproquo inversé de l'acte II du Mariage de Figaro, le conférencier montre comment la littérature utilise mais déçoit la rhétorique, la scène s'effaçant devant la chambre, ou le cabinet, le discours de l'orateur laissant place au charme mystérieux de la voix de la comtesse, le "clou" réel du tableau se substituant à celui rhétorique de la pointe. Mais c'est au XIXe siècle que la chambre triomphe de façon décisive de la scène : dans l'Education Sentimentale, la garçonnière de la rue Tronchet, que Frédéric prépare pour son rendez-vous avec Mme Arnoux, se superpose à la chambre du fils malade de Mme Arnoux, où celle-ci demeure, ratant son rendez-vous. Ce n'est pas l'ecclesia qui manque (la révolution de 1848 passe pendant l'attente de Frédéric) ; c'est la scène qui constitue désormais le vide central : le roman flaubertien annonce des scènes auxquelles il renonce. Cet effacement de la scène prépare, avec le nouveau roman de Claude Simon, la fin de l'ère de la représentation, la narration s'enroulant autour de la mort mystérieuse du capitaine de Reixach, scène originaire qui constitue elle-même un blanc, un vide, inscrit cette fois au point de départ du récit. Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon, Montaigne, représentation littéraire
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Erreur et mensonge, vérité et sincérité : d'Erasme à Montaigne / Bérengère Basset
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
BASSET Bérengère
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Erreur et mensonge, vérité et sincérité : d'Erasme à Montaigne / Bérengère Basset, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 4 : Erreurs et notions connexes.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de
fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une
perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au
simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue
l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi
le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Érasme (1469-1536), vérité (épistémologie), erreur et mensonge
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Je compare la loy au Roy, & la coustume au tyran... / Stephan Geonget
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GEONGET Stéphan
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Stephan Geonget examine la question de la coutume en la resituant au cœur des débats entre juristes qui avaient lieu alors. De fait, la question du statut juridique de la coutume est d’une actualité brûlante à la fin de la Renaissance et les opinions divergent à son propos. Forme abâtardie du droit pour les uns ou au contraire vrai fondement d’un droit civil français (encore à venir) pour les autres, la coutume suscite un débat virulent. Des juristes aussi éminents que Guy Coquille, Jean Papon, Étienne Pasquier ou Louis le Caron ne disent pas du tout d’elle la même chose. Cette mise en contexte devrait nous permettre d’examiner sur nouveaux frais la singularité de la position de Montaigne. Ses célèbres textes ne se comprennent, ne nous semble-t-il, qu’à partir de cet éclairage et répondent, d’une manière bien particulière, aux questions qui se posaient alors.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : codification du droit, coutume (droit), droit (sources), droit civil, droit coutumier (Renaissance), droit et littérature, Michel de Montaigne (1533-1592)
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