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Conférence organisée par la Chaire "reconversion écologique, travail, emploi et politiques sociales" (FMSH/Dauphine), le Laboratoire de Changement Social et Politique (dont les travaux portent sur les phénomènes sociaux et politiques envisagés dans leurs dimensions sociologique, philosophique, historique et esthétique et dans leurs déploiements internationaux et genrés) et l'Institut Veblen, avec le soutien de la Fondation de l'Ecologie Politique-FEP
Nos sociétés sont confrontées à une possibilité radicalement nouvelle : laisser notre planète devenir inhabitable, à moins de mettre en œuvre les moyens permettant de l’éviter. La prise de conscience que le rythme de croissance des sociétés occidentales est insoutenable, qu’elles doivent changer de cap et leurs membres de comportements, et plus généralement que nos modes de production et de consommation doivent – dans un délai relativement court d’une vingtaine d’années – être profondément revus, commence à se développer.
Comment de tels changements peuvent-ils s’opérer ?
Alerter sur le « péril climatique » ne suffira pas : la peur paralyse davantage qu’elle n’incite à agir. Il faut proposer un récit commun positif, qui mobilise le principe de justice sociale. Car les crises écologiques renforcent les inégalités, tout comme les inégalités accroissent les dégâts environnementaux.
Avec les interventions de :
Edouard Morena : chercheur, University of London Institute in Paris,
Philippe Pochet : directeur de l'Institut syndical européen,
Anabella Rosemberg : CSI.
Discussion : Geoffrey Pleyers (FNRS)
Mots-clés associés :
écologie, COP21, transition écologique
Sociologie
Mot(s) clés libre(s) : sociologie, écologie, développement durable, COP21, transition écologique