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La mémoire des morts. Les cimetières d'Amérique latine : des espaces-mémoires reflets du monde des vivants
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette conférence a été donnée dans le cadre de la première
Semaine de la mémoire, organisée en partenariat avec la fête de la
Science, qui s'est déroulée en Basse−Normandie du 15 au 20 septembre
2014.
Camille Varnier est doctorante en géographie (ESO-Caen, UMR 6590, Université de Caen).
Les
cimetières sont des objets spatiaux qui matérialisent la mémoire des
morts. Ces espaces particuliers, riches de marquages sociaux et
culturels, représentent des empreintes matérielles de la mémoire
individuelle et collective qui existent dans tous les pays. En Amérique
latine, l’étude des cimetières reflète en grande partie le monde des
vivants : les rapports à la mort et au temps, les inégalités sociales
très importantes, la grande diversité des rites et des croyances
religieuses. Loin de se limiter à l’appréhension des cimetières comme
miroir des sociétés, cette communication vise à mettre en lumière des
mécanismes et processus inhérents aux sociétés étudiées : jeux de
pouvoir, logiques de domination, ségrégation, exclusion, etc. Pour cela,
l’accent est mis sur les groupes indigènes qui restent aujourd’hui
largement marginalisés et exclus. Par le biais des mobilités, on étudie
les changements entre les rapports à la mort dans des espaces ruraux et
dans les villes. En effet, en plus des identités culturelles, les modes
d’appropriation de l’espace du cimetière varient en fonction des espaces
géographiques dans lesquels les individus et les groupes sociaux
s’inscrivent. L’analyse des cimetières montre comment la mémoire des
morts est socialement sélective. Mot(s) clés libre(s) : mort, cimetières
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L’abattage du cochon en Voïvodine, décembre 1998
/ 13-12-1998
/ Canal-u.fr
VIVOD Maria
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L’abattage du cochon en Voïvodine, Serbie (ex-Yougoslavie)
La viande du cochon est d’une importance centrale dans la nutrition de la Voïvodine, une région au nord de la Serbie. La viande du cochon est un symbole de démarquage (’tu es ce que tu manges’) entre les groupes ethniques originaires de la région (aujourd’hui minoritaires) et les nouveaux groupes, introduits par une migration volontaire ou forcée après la Deuxième Guerre Mondiale, et une migration qui a eu lieu durant les année 90 d’une population groups fuyant la guerre civile en ex Yougoslavie, venant des différents territoires (Bosnie, Lika, Kordun, Herzégovine, Croatie, Kosovo). Le documentaire a été tourné en hiver 1998 - l’hiver est traditionnellement la saison de l’abattage… Cette dernière fête de l’aliment était utilisée durant les années des guerres et de la dictature comme un moyen de s’approvisionner de la viande pour toute l’année, mais aussi une manière qui avait lieu à huis clos, de souligner l’appartenance ethnique et régionale. L’abattage du cochon est devenu un symbole de la région, le dernier bastion, dans laquelle la politique nationaliste du régime de Milosevic et les changements sociaux survenus durant les guerres civiles ne se sont pas interférés. Les images ont été tournées un peu partout en Voïvodine, dans le village de Budisava, chez une famille de la minorité hongroise, chez une famille serbe dans le village d’Od-aci, et chez une famille du village de Prigrevica, d’origine d’Herzégovine, arrivant à Voïvodine après la Deuxième Guerre Mondiale. La façon de tuer et de consommer le cochon, d’élaborer minutieusement ses produits et d’en faire un art, signifie dans les milieux villageois une fête, une occasion de rassembler la famille venant parfois de loin. Dans les villes, l’abattage du cochon, et les festivals, les compétitions – qui ont lieu dans les villages de Budisava, Voganj, Turija, un peu partout autour de la capitale de la région, Novi Sad – qui sont dédiées à cet art d’élaboration d’un aliment et à la culture populaire de la région portent une signification du retour « aux racines ». La consommation de la viande du porc est liée étroitement avec le sentiment de l’appartenance régionale et ethnique, même avec une notion de combat pour la sauvegarde de l’identité, d’une supériorité provenant du savoir-faire.
Caméra :Pierre SimlerDavid BeztzingerMontage :Zoltàn Szekeres-SzikiMusique : Màtyàs MàrtonPhotos :Pedrag UzelacRemerciements :SCAVUn film de Maria VivodDécembre 1998 Mot(s) clés libre(s) : alimentation, découpe, mise à mort, abattage, cochon, Voïvodine, repas, mort animal, film ethnographique, sang, Serbie, vidéo, cuisine, préparation culinaire
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SFAP 2011 – Accompagnement d’une demande d’euthanasie en unité de soins palliatifs.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-06-2011
/ Canal-U - OAI Archive
VIERSET C.
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Titre : SFAP 2011 – Accompagnement d’une demande d’euthanasie en unité de soins palliatifs.Auteur(s) : C. VIERSET (Infirmière - Belgique).Etablissement : Clinique Saint Pierre, Ottignies, Belgique.Résumé : Depuis 2002, la législation belge permet à toute personne majeure ou mineure émancipée de recourir à l’euthanasie lorsque son état de santé est tel qu’aucun traitement ne peut plus soulager sa souffrance tant physique que morale (loi relative à l’euthanasie du 28 mai 2002). Cette demande doit pouvoir être entendue et reconnue par les équipes soignantes. En pratique, faire face à pareille situation n’est pas si aisé. Certaines institutions ont fait le choix de ne pas répondre à cette requête et affichent clairement leur position anti-euthanasie. Pour notre part, nous en avons décidé autrement.C’est dans ce contexte que nous souhaitons vous faire part de notre expérience de soignants. Face à une demande d’euthanasie, l’équipe pluridisciplinaire se trouve confrontée à différents enjeux : éthiques, affectifs et socioculturels. Ensemble, avec nos différences, nous faisons en sorte de comprendre et de « décoder » la demande originelle afin de savoir si celle-ci est recevable ou non.Au travers de notre témoignage, nous souhaiterions vous montrer combien une décision d’euthanasie n’est jamais prise à la légère. Celle-ci suscite toujours une réflexion longuement mûrie en équipe. Tout acte d’euthanasie remue les esprits, se vit et se partage avec l’entourage du patient, ne laissant personne indifférent.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du 1er Congrès international francophone de soins palliatifs et d’accompagnement & 17ème Congrès de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP). A la rencontre de nos diversitésDu 28 au 30 juin 2011 au Centre Cité de Congrès de Lyon. Atelier D5 – Mort provoquée, sédation, limitation de traitements.Organisé avec le partenariat de l’UNF3S/UMVF.Réalisation, production : Canal U/3S et CERIMES Mot(s) clés libre(s) : accompagnement, désir de mort, euthanasie, SFAP 2011, soins palliatifs
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« Sermon sur la mort ou continuité de la vie » de Bossuet
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 06-10-2004
/ Canal-U - OAI Archive
TIBERGHIEN Gilbert
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Dans le cadre du cycle de conférence organisé autour du thème de la mort, Gilbert Tiberghien nous propose une lecture du « Sermon sur la mort » de Bossuet. Ce texte, prononcé devant la cour durant le Carême de 1662 était destiné à montrer aux grands de ce monde que leur vie terrestre n’était rien face à la volonté divine. Genre à part entière, le sermon devait convaincre l’auditoire en faisant appel à ses émotions.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort - Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : jacques bénigne bossuet (1627-1704), mort, sermons
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RMJCA 2008 N8 - La mort et le magistrat
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 06-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
THIEL Gilbert
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Monsieur Gilbert THIEL, premier juge d'instruction à la section anti-terroriste de la TGI de Paris, nous livre le rapport existant entre la mort et le magistrat.
RMJCA 2008, Reims Mot(s) clés libre(s) : magistrat, mort, RMJCA 2008 Reims
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Jeanine
/ 12-12-1990
/ Canal-u.fr
TAIEB Jean-Marc
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Cynepsy, Jeanine, avec Jeanine Joffre et la participation des commerçants de Paris.
Image : Jean-Marc Taieb
Son : Nicole Le Piniec
Musique : sonate en sol majeur, BWV 1001, J.S. Bach
Réalisé par Serge Durand Raucher, Patricia Gineste Bretonniere, Guy Hanon, Nicole Le Piniec, Remi Seguin, Jean-Marc Taieb
Avec le concours de Pierre tredez, Albert Santelli (L’Eclipse Paris),
et le soutien de l’équipe de l’hopital de jour du XIè arrondissement de Paris, Service du Proesseur Lanteri-laura.
Coproduit par Cinepsy, C.H.S. Esquirol (94)
@ Dec 1990 À 17 ans elle entre en psychiatrie. Tout comme son frère qui y mettra fin par un suicide. A 40 ans elle passe en Hopital de Jour, et elle organise sa vie dans le quartier. A 53 ans elle semble avoir apprivoisé le quartier, pour y vivre simplement. Nous la suivons quelques instants. Mot(s) clés libre(s) : folie, hôpital de jour, hopital psychiatrique, fugue, souvenir, mère, mort, mendicité, uriner, Paris 11ème, France, film ethnographique, maladie mentale, suicide, pauvreté, religion, psychiatrie, solitude, vidéo, viol, réflexion, sollicitude, quartier, asocial
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Le filet de chasse (Ekata, Ogouée-Ivindo, Gabon, 2008)
/ 12-02-2008
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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La chasse au filet est une technique de chasse collective pratiquée par les Pygmées, à laquelle participent hommes, femmes et enfants. Les filets peuvent mesurer plusieurs mètres. Ils sont attachés aux arbres formant ainsi un cercle dans lequel se trouvent des rabatteurs. Les céphalophes (Cephalophus sp.) sont les animaux qui sont le plus souvent capturés. Le gibier est ensuite distribué entre les participants suivant les règles de partage du groupe.
Les Pygmées Bakoya du Gabon ne pratiquent quasiment plus la chasse au filet (abwema). Cette technique est tombée en désuétude à partir des années 1960. Quelques familles ont gardé leur filet, mais ne les utilisent que très rarement. Certains les ont vendus à des étrangers de passage. Ce film présente Raphaël Benga, chef du village Akebe à Ekata, dans le nord-est du Gabon, un des derniers hommes du village à savoir fabriquer le filet. Il retrace les différentes étapes de la fabrication du filet de chasse (di.oti) depuis la collecte de la ressource végétale jusqu'au tissage.
Réalisation/ CaméraBeatriz Soengas
Son
Damien CrosMontageBeatriz Soengas Mot(s) clés libre(s) : végétal, céphalophe, abwena, di.oti, collecte, tissage, capture, technique, mort, Akebe, filet, gibier, fabrication, animal, vidéo, Gabon, film ethnographique, Afrique centrale, Bakoya, pygmée, chasse, Ekata
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Le cochon en Galice
/ 21-11-2013
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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La matanza do porco, l'abattage du cochon en galicien, est pratiqué depuis de nombreuses années dans ma famille. Ce film retrace l'abattage du dernier cochon élevé par ma grand-mère paternelle. On y voit les différentes étapes depuis la mise à mort de l'animal jusqu'à l'élaboration de produits avec la viande du cochon. Ces opérations qui s'étalent sur deux jours, mobilisent la famille mais aussi les voisins qui sont venus prêter main forte. On constate une répartition des tâches clairement définie. Les hommes tuent, préparent l'animal et le découpent. Les femmes s'occupent de nettoyer les boyaux et d'élaborer les différentes charcuteries, ici chorizos et morcillas. Les techniques d'abattage ont changé dans le temps et varient selon les villages. Toutefois, bien que l'abattage du cochon soit une pratique séculaire dans les campagnes galiciennes, elle tend à disparaître.
Mot(s) clés libre(s) : feu, boyau, viande, voisins, préparations culinaires, cuisson, salage, épice, charcutere, chorizo, morcilla, fumage, fumoir, découpe, chalumeau, espagne, famille, vidéo, tradition, sang, film ethnographique, mort animal, cochon, abattage, mise à mort, paille, brûlage, Galice
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Chronique des Pygmées Bakoya, juillet 2007, Ekata, Ogooué-Ivindo, Gabon :
trois jours au campement de collecte de graines de “Panda oleosa”
(Pandacées)
/ 19-07-2007
/ Canal-u.fr
SOENGAS Beatriz
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Nous sommes le 12 novembre 2007. Accompagnée d’Yves (l’homme à la chemise bleue), de sa femme Claire, sa sœur Henriette et son mari Vincent, sa mère Jeannette et son frère Alexis, je me rends à un campement en forêt avec pour objectif la collecte des fruits de l’arbre appelé u.panda en koya (Panda oleosa), qui abondaient en cette période de l’année. Nous aurions pu envisager de faire de simples allers-retours, mais vu la distance à parcourir et le travail qui nous attendait, il était préférable de camper pour éviter de fatigants allers-retours au village.Un mot sur le Panda oleosa (Pandacées) Le Panda oleosa produit plusieurs fois dans l’année. Son fruit est une drupe verte globuleuse qui contient un noyau très dur et poreux extérieurement, garni de trois ou quatre cavités pour les graines qui renferment un abondant albumen huileux. Même si la pulpe du fruit est pourrie, son noyau peut rester à terre pendant un certain temps renfermant des graines propres à la consommation. Ces graines oléagineuses sont très appréciées car elles servent à élaborer une sauce savoureuse pour accompagner le gibier et le poisson. Pour ce faire elles sont soigneusement fumées avant d’être pilées et mélangées avec un peu d’eau. Une fois fumées, elles peuvent être conservées un temps sur le fumoir enveloppées dans des feuilles de marantacées. D’un point de vue alimentaire, les produits de collecte ne font office que de complément, le manioc étant aujourd’hui l’aliment principal. C’est également une question de stratégie et d’envie. Les graines de Panda oleosa bien que fort valorisées ne sont plus autant recherchées. Le temps que l’on consacre à l’agriculture se fait au détriment de leur collecte. Le même sort est subi par les fruits du manguier sauvage (Irvingia gabonensis, Irvingiacées ; o.petche en koya) ou chocolat, qui fournissent également des graines oléagineuses qui servent à l’élaboration d’une sauce dont la couleur rappelle celle du chocolat.
Outre leur fonction alimentaire, les graines de Panda oleosa font parfois l’objet d’un commerce et sont recherchées sciemment par les citadins car elles sont peu courantes (la quantité de graines collectées est en général peu abondante et consommée au sein du foyer des collecteurs). Ainsi, selon les besoins et la quantité obtenue, elle sont vendues au village ou en ville (Mékambo). Elles peuvent se négocier à des prix relativement importants. Elles sont vendues en paquet ou en poignée, leur prix variant entre 100 à 500 franc CFA selon la quantité.
1ère journéeAvec mes compagnons, nous nous rendons dans un campement distant de 6 km environ de leur lieu de résidence, le village d’Ekata (Ogooué-Ivindo, Gabon). Nous nous installons dans un campement existant qui appartient au père du gendre d’Yves. Comme tous les autres campements, celui-ci se trouve proche d’une rivière afin de pouvoir s’approvisionner en eau pour boire, se laver, mais également, à l’occasion, pour nettoyer le gibier à consommer.
Une fois arrivés, le camp est déblayé (feuilles sèches, termitières), le feu allumé. Chacun vaque à ses occupations : Vincent et Yves s’occupent de la réfection des abris (nouvelle toiture en feuilles de marantacées, préparer le couchage), Alexis fabrique un « casque » en lianes pour porter sa torche qu’il utilisera lors de la chasse de nuit et les femmes font la cuisine. Elles préparent des tubercules de manioc récoltés dans la plantation avant de partir, des champignons cueillis le long de la piste en forêt et un morceau d’antilope budu (Cepahlophus sp.) offert par un neveu d’Yves rencontré sur le chemin du campement. En attendant la cuisson des aliments les femmes fendront les premiers fruits de Panda oleosa trouvés autour du campement. Ensuite repos !
2ème journée
Le deuxième jour, Alexis et Vincent sont partis à la chasse avec le fusil prêté par un villageois de l’ethnie ngom. Avec les femmes et Yves je suis partie du campement pour atteindre un site, au bout de 2 km, où se trouvaient un grand nombre de Panda oleosa. Après avoir réuni et fendu un grand nombre de fruits, nous avons regagné le campement en rejoignant les deux chasseurs sur le chemin. Fendre l’u.panda est en général une activité féminine, mais les hommes également le font si les quantités sont importantes et pour aider les femmes si elles sont fatiguées ou lorsqu’il y a un surcroît de travail, comme c’est le cas ici.
Au campement les femmes continuent à fendre les noyaux, préparent les aliments et Vincent découpe un mwala (Cephalophus leucogaster) dont une partie sera consommée le soir même. Une gazelle (Cephalophus monticola) a également été abattue mais ne sera pas consommée au campement. Elle sera amenée au village, découpée et partagée entre le propriétaire du fusil, celui qui a fournit les cartouches et le chasseur. Yves prépare un fumoir pour sécher les graines collectées dans la journée. Il le disposera au-dessus du feu installé entre ma couchette et celle où il dort avec son épouse.
3ème journée
Dès le matin, Claire et Jeannette continuent à fendre les noyaux des fruits ramassés la veille et Henriette empaquette dans des feuilles de marantacées celles qui ont été fumées la veille. Celle qui ne seront pas fumées au campement seront traitées au village.
Trois jours plus tard, le 14 novembre, après avoir amassé un nombre jugé suffisant de graines nous décidons de regagner le village. Mais avant de partir, le campement sera nettoyé, les détritus jetés aux abords de celui-ci, le sol balayé à l’aide de feuilles, le fumoir détruit.
Une partie des graines sera distribuée entre mes compagnons pour leur consommation personnelle et une autre partie sera vendue au sein du village.
Chronique des pygmées bakoya, juillet 2007, Ekata, Ogooué-Ivindo, Gabon,
Trois jours au campement de collecte de graines de “Panda oleosa” (Pandacées)
Acteurs : Alexis Itchika, Yves Mwesi, Claire Nabwadi, Henriette Otombi, Vincent Yengoï, Janette Zemene
Montage : Annie Marx, Mireille Gruska
Réalisation : Beatriz Soengas
© 2009 Beatriz Soengas, SMM CNRS MNHN Paris & MINAPYGA UOB Libreville Mot(s) clés libre(s) : afrique, découpe antilope, préparation culinaire, construction abri, graine de panda oleasa, collecte, fumoir, campement, pygmée, Bakoya, film ethnographique, Gabon, vidéo, alimentation, mort de l’animal
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La médecine et la négation de la mort
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 16-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
SICARD Didier
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Didier Sicard évoque les différents aspects de la mort, comme la mort évacuée, celle des autres. La mort est absente du cursus universitaire, elle fait d'ailleurs fuir les étudiants. La mort est un tabou et l'hôpital est un lieu où la mort est escamotée. Les soins palliatifs qui sont en régression en 2005 posent aussi parfois le problème du respect de l'intimité du patient avec la mort.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort - Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : éthique médicale, hôpital, mort, mort anticipée, relation médecin-malade, soins palliatifs
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