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Si la révolution rock a pris une telle ampleur, une telle échelle, à telle simultanéité, c'est aussi qu'elle correspondait à l'éclosion de masse d'un nouveau media : la télévision. C'est du sein de cette relation qu'ont émergé une suite de films qui cherchaient pour leur propre compte une image du héros, de la légende. L'histoire filmique très documentée des Rolling Stones, depuis les premières captations télévisées, shows mis en scène ou actualités, jusqu'à la grande trilogie Gimmie Shelter (Maysles), One + One (Godard), Cocksucker Blues (Frank) des années 69-72, peut servir de marqueur. L'histoire filmique inégale de Dylan, des Who, de Led Zeppelin pourrait alors devenir une histoire singulière d'enjeux esthétiques dont ne disposaient pas les acteurs eux-mêmes, et par là une inscription de la dimension symbolique de cette légende.
Mot(s) clés libre(s) : états-unis, films musicaux, médias et musique, musiciens de rock, musique, rock (musique) et cinéma, télévision, télévision et musique