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Compte-rendu Congrès FENS
/ euroneuro.tv, BioTV
/ Canal-U - OAI Archive
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Compte-rendu du congrès organisé par la Fédération des Sociétés de Neuroscience Européenne (FENS) par des neurobiologistes face à la presse scientifique. Mot(s) clés libre(s) : neurobiologie, neuroscience
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Cerveau, sexe, et préjugés
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 15-12-2014
/ Canal-u.fr
Vidal Catherine
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Avec l'avancée des connaissances en neurosciences, on serait tenté de croire que les idées reçues sur les différences cérébrales entre les femmes et les hommes ont été balayées. Or médias et magazines continuent de nous abreuver de vieux clichés qui prétendent que les femmes sont "naturellement" bavardes et incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient nés bons en maths et compétitifs. Ces discours laissent croire que nos aptitudes et nos personnalités sont câblées dans des structures mentales immuables. Or les progrès des recherches montrent le contraire : le cerveau, grâce à ses formidables propriétés de plasticité, fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l'apprentissage et de l'expérience vécue. Rien n'est jamais figé dans le cerveau quels que soient le sexe et les âges de la vie. L'objectif de cette conférence est de donner à comprendre le rôle de la biologie mais aussi l'influence de l'environnement social et culturel dans la construction de nos identités de femmes et d'hommes.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : neurobiologie, étude du genre
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Être et ne pas être un animal
/ UTLS - la suite
/ 21-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
PROCHIANTZ Alain
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Il n'y a que des individus dans la nature. Mais qu'est-ce qu'un individu ? Le sens de ce terme est-il le même pour tous : bactéries, plantes, oiseaux, souris, êtres humains ? La réponse, selon le conférencier, réside dans l'étude du développement, dans les gènes architectes qui tracent le plan du corps et nous éclairent sur l'évolution des espèces. Elle se trouve aussi dans l'histoire, toujours singulière, de tout individu. Mettant en perspective les données les plus récentes de sa discipline, il suggère que, par la grâce de quelques mutations et l'aventure évolutive de son cortex, l'Homme est comme sorti de la nature et il propose une distinction radicale entre nous et les autres espèces. Mot(s) clés libre(s) : animal, biologie du développement, être humain, évolution des espèces, génétique, Homo sapiens, neurobiologie, neurosciences, système nerveux
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Développement et évolution du système nerveux
/ Mission 2000 en France
/ 24-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
PROCHIANTZ Alain
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Conférence du 24 janvier 2000 par Alain Prochiantz. On découvrit dans les années 1970, chez une mouche, la Drosophile, des mutations conduisant au remplacement de tout ou partie d'un organe par un autre organe. On observa, par exemple, des transformations de type antenne-patte, aile-balancier, ou aile-oeil. Ces mutations ont été dites homéotiques, l'organe d'un segment étant remplacé par l'organe homologue d'un autre segment. Les gènes homéotiques codent pour des facteurs de transcription qui, en se fixant sur des séquences promotrices, régulent l'expression d'autres gènes. Ces observations ont conduit à découvrir, dans tous les embranchements du règne animal, la présence de gènes présentant de fortes homologies de structure avec les gènes homéotiques de la Drosophile et de conclure que ces gènes régulent le développement morphologique des vertébrés. Par ailleurs, ces homologies entre gènes de vertébrés et d'arthropodes doublées de similitudes dans leur organisation chromosomique "démontrent" l'existence d'un ancêtre commun aux vertébrés et aux arthropodes qui aurait vécu il y a environ 600 millions d'années. Tout en traçant notre lien de parenté avec les arthropodes, cette conférence montre aussi à quel point nous sommes différents de ces cousins dont nous nous sommes séparés il y a environ 600 millions d'années. On voit donc apparaître ici deux stratégies d'adaptation. Chez les invertébrés, la forme adulte de l'organisme et ses comportements sont presque présents dans la structure génétique. Chez les vertébrés, les stratégies de développement, tout en définissant un plan contraignant, laissent une grande liberté aux détails de la construction cérébrale dont des aspects importants de la structure se modifient tout au long de l'existence. De ce fait, chez les vertébrés et au plus haut point chez l'homme, c'est l'histoire même des individus qui s'inscrit dans la structure cérébrale par un processus ininterrompu d'individuation. Mot(s) clés libre(s) : adaptation, embryologie, épigénétique, évolution des espèces, génétique du développement, neurobiologie, neurogenèse, neurone, neuroscience, oeuf, réseaux neuronaux, système nerveux, système sensoriel
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Dépendance au sport et dépendances des sportifs
/ Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 25-05-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MANGON Eric, FERREIRA Anthony, GOURARIER Laurent, AURIACOMBE Marc
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1ère Journée de Psychopathologie du Sport - Plénière 227 mai 2007 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 IntervenantsE. Mangon (Bordeaux) Dépendance à l’exercice : intérêts et limites de ce concept en cliniqueA. Ferreira (Paris)La dépendance comportementale à l’activité physique et ses relations à la dépendance pharmacologique dans le cadre d’un modèle animalL. Gourarier (Paris)Psychopathologie de l'Usage du Sport Président / Modérateur : Pr Auriacombe (Bordeaux)------------------------------------------------------------------------OrganisationJournée organisée par le CAPS ( Centre d’Accompagnement et de Prévention des Sportifs, basé au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux), en partenariat avec les équipes Montpelliéraine, Toulousaine et Nantaise. Thème de la Journée" État des lieux des difficultés psychologiques liées à la pratique intensive" Le sport est un facteur reconnu de protection de la santé. Toutefois, il existe des situations dans lesquelles la pratique sportive peut constituer un facteur de vulnérabilité sur le plan sanitaire. Etablir ce lien entre sport et pathologie est aisé pour toute la sphère somatique. Mais cela est beaucoup moins évident pour la sphère psychopathologique où nous nous heurtons à une notion idéologique du sport, source d’équilibre et de santé, au détriment des souffrances individuelles. Cette croyance solidement ancrée dans les imaginations conduit souvent le milieu sportif voire sanitaire à ne pas détecter ni prendre en charge ce type de difficultés. Sur le terrain, la demande et l’offre de soins sont quasi inexistantes. Le sportif, symbole d’équilibre et de santé, peut rencontrer au cours de sa carrière et après des difficultés psychologiques. L’initiative de cette journée est née d’une démarche commune d’équipes de terrain confrontées à cette problématique et souhaitant contribuer à l’émergence du champ de la psychopathologie du sport en France. - Diverses problématiques du sportif : les troubles du comportement alimentaire et de l’image du corps, les diverses dépendances (des produits à l’activité physique), les troubles anxieux (stress de performance), les interfaces entre surentraînement et burn out,… - Les moments particuliers de la trajectoire du sportif : du retentissement d’un investissement précoce, aux périodes de blessure et à la post carrière.- Expériences de prévention de ces difficultés à travers le bilan psychologique systématique. Mot(s) clés libre(s) : addiction, dépendance, neurobiologie, psychopathologie, sevrage, sport, substances psychoactives, tolérance, vulnérabilité
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Documents de cours de l'ue lv 343
/ BioMedia-UPMC
/ 17-10-2007
/ Unisciel
Lohof Anne
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Neurobiologie fonctionnelle, synapse, apprentissage, mémoire oubli Mot(s) clés libre(s) : synapse, mémoire, Neurobiologie
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L'électrophysiologie moléculaire
/ BioTV
/ 10-09-2002
/ Canal-U - OAI Archive
LEGENDRE Pascal, DAUTIGNY André
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Les techniques d'électrophysiologie ont permis, en étudiant la propagation des signaux électriques entre les cellules nerveuses, de montrer comment le système nerveux gère l'information pour produire des comportements adaptés au milieu externe et interne. Depuis une vingtaine d'années des techniques nouvelles (patch clamp) ont révolutionné notre vision du fonctionnement su système nerveux central en donnant accès aux propriétés fonctionnelles des protéines-canaux qui sont à l'origine de l'activité électrique du système nerveux. Ces techniques associées à la biologie moléculaire ont élargi considérablement notre compréhension de certaines maladies génétiques qui conduisent à un dysfonctionnement du cerveau. Mot(s) clés libre(s) : cellule nerveuse, électrophysiologie, neurobiologie, neurone, neuroscience, patch-clamp, potentiel d'action, système nerveux
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Cerveau, chance et chaos
/ UTLS - la suite
/ 08-11-2002
/ Canal-U - OAI Archive
KORN Henri
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Les neurosciences vivent une période nouvelle et particulièrement fructueuse dans leurs rapports avec la physique et les mathématiques. En neurobiologie, ainsi que dans d'autres corpus du savoir, a dominé jusqu'ici une conception causale héritée de la mécanique de Newton selon laquelle le fonctionnement du cerveau obéirait aux seules lois du déterminisme classique. La notion de « câblage » anatomique et celle d'arc réflexe illustrent bien ce schéma traditionnel du tout ou rien qui a conduit a trop souvent exclure du champ de notre réflexion, la variabilité et le caractère imprévisible, pourtant évidents, de nombre de faits expérimentaux. Nous montrerons à l'aide de quelques exemples que cette situation se modifie rapidement et que les « interfaces » entre les différentes disciplines souvent invoquées en vain dans le passé, deviennent une réalité. Un matériel expérimental privilégié a été celui d'un neurone qui commende la réaction de fuite chez les poissons. Véritable « cerveau dans le cerveau », il permet d'étudier tous les mécanismes de la communication neuronale qui ont été identifiés chez toutes les espèces, y compris les Primates. À son niveau, la transmission de la communication entre les neurones est loin d'être garantie, elle obéit au contraire aux lois du hasard : comme si chaque synapse jouait aux dés le fait qu'elle relaie ou non un message après chaque influx. Ce caractère probabiliste confère à la communication nerveuse et par conséquent aux comportements qu'elle sous-tend, une « liberté » dont la valeur adaptative est fondamentale. Elle intervient de plus dans certains processus de mémorisation et d'apprentissage. L'étude de phénomènes électriques communs également à tous les neurones, à l'aide de la dynamique non linéaire mise au point par les physiciens, a d'autre part suggéré que l'apparence stochastique de ces processus cache en fait un ordre sous-jacent, celui du chaos déterministe. Le terme « déterministe » signifiant que la dynamique en cause obéit bien à des lois mais, que l'évolution des phénomènes concernés est imprévisible du fait de leur sensibilité à toute perturbation. Cette découverte qui remet en cause bien des idées reçues, offre des perspectives inattendues pour qui veut comprendre la nature des états internes du cerveau ou encore dans une perspective thérapeutique de certaines affections neurologiques. Mot(s) clés libre(s) : cerveau, chaos, communication neuronale, neurobiologie, neuromédiation, neuroscience, probabilité
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Stress, adaptation et développement
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 08-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
JOUVENT Roland
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Conférence du 8 février 2000 par Roland Jouvent. En trente ans, les sciences du cerveau ont considérablement progressé. Cette avancée tient à l'émergence successive de deux grands domaines, la neurobiologie et les sciences cognitives. Ces Neurosciences de la Cognition se trouvent érigées au rang de corpus théorique de référence ; la psychiatrie et la psychopathologie expérimentale sont parmi les premières disciplines concernées. En réussissant à se dégager de toute ambition théorique hégémonique, la psychologie cognitive et les neurosciences ont su leur offrir une nouvelle opérationalité. De nouvelles méthodologies laissent augurer une première approche fonctionnelle du cerveau, voire du fonctionnement de l'esprit. A partir de différents exemples concernant des situations normales (stress maternel, effets de l'âge sur les conséquences du stress) et pathologiques (anxiété, trouble obsessionel-compulsif, dépression), nous développerons l'idée d'une double continuité, phylogénétique et développementale. Si l'acquisition d'un néo-cortex et d'un langage a pu permettre à l'homme d'apprendre à utiliser des représentations d'actions en lieu et place des actes moteurs, et si la valeur adaptative de cette nouvelle compétence est énorme, il n'en ressort pas moins que nombre de troubles psychopathologiques trouvent sinon leur origine du moins leur expression primaire dans la partie moins évoluée, sous-corticale de l'être humain. De notre capacité à gérer l'animal en nous, dépend notre destin adaptatif et développemental. Mot(s) clés libre(s) : anxiété, neurobiologie, psychopathologie, stress, système nerveux
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Collège de France Analyse cognitive des délires et hallucinations/Cognitive analysis of delusions and hallucinations
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
FRITH Cris
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Hallucinations (false perceptions) and delusions (false beliefs) are the principle symptoms associated with a diagnosis of schizophrenia. These symptoms often seem to reflect faulty attributions of self-generated events to the outside world. For example, hallucinations include `hearing my own thoughts spoken aloud' and delusions include beliefs that `my actions are caused by alien forces.' In the first part of my talk I will show that such symptom can be explained as a failure in the neural system that controls our actions by taking account of the sensory effects that these actions will produce. Normally, when we speak our brain's response to the sound of our own voice is suppressed. Likewise when we move our limbs, the kinesthetic sensations associated with these movements are suppressed. This process is impaired in patients with schizophrenia. As a result the actions they perform no longer have the sensory quality of self-generated events. This account suggests that their `delusions' result from a reasonable attempt to explain highly abnormal experiences. However, this account is not sufficient. Not all delusions are associated with abnormal sensations and a critical feature of schizophrenia is that patients unreasonably maintain their delusions in the face of strong counter evidence. In the second part of my talk I will present some new ideas about how perceptions are constructed by combining sensory evidence with prior beliefs about the world. These prior beliefs are normally strongly constrained by social interactions. Such constraints are greatly reduced in schizophrenia. Les principaux symptômes utilisés pour le diagnostic de la schizophrénie sont les hallucinations (fausses perceptions) et les délires (fausses croyances). Ces symptômes semblent souvent refléter une attribution erronée de ses propres actions á des causes externes. Un exemple d'hallucination est « entendre mes propres pensées prononcées á voix haute » et un exemple de délire la croyance que « mes actions sont causées par une force extérieure ». Dans la première partie de ma présentation je montrerai que ces symptômes peuvent s'expliquer par un échec du système cérébral qui intervient pour supprimer les conséquences sensorielles de nos actions lors de l'exécution. Normalement, lorsque nous parlons, la réponse neuronale au son de notre voix est supprimée. De même lorsque nous bougeons nos membres, les sensations kinesthésiques associées á ces mouvements sont supprimées. Ce processus est déficient chez les patients schizophrènes. Il en résulte que les actions qu'ils exécutent perdent les qualités sensorielles des actions auto-générées. Cette explication suggère que leurs « délires » sont le résultat d'une tentative rationnelle d'expliquer une expérience hautement anormale. Pourtant, cette explication ne suffit pas. Tous les délires ne sont pas associés á des sensations anormales et une caractéristique cruciale de la schizophrénie est que les patients maintiennent leur délire de manière illogique face á l'accumulation de contre-arguments. Dans la seconde partie de ma présentation j'introduirai des idées récentes qui considèrent que les perceptions se construisent en combinant les événements sensoriels aux croyances préalables á propos du monde. Ces croyances préalables sont normalement contraintes par les interactions sociales. Ces contraintes sont considérablement réduites dans la schizophrénie.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Chris Frith Professor in Neuropsychology & Wellcome Principal Research Fellow. The Wellcome Trust Centre for Neuroimaging at University College London, Centre for Functionally Integrative Neuroscience, University of Aarhus Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, délires, dopamine, gènes, hallucinations, neurobiologie, psychiatrie, schizophrénie
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