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Lugar periférico do negro na literatura brasileira / Roberta Guimarães Franco
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
GUIMARÃES FRANCO Roberta
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Lugar periférico do negro na literatura brasileira / Roberta Guimarães Franco, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 2 : Identités relationnelles.A formação do Brasil enquanto nação vem sendo discutida desde o século XIX, especialmente após a independência do país, em 1822, e a criação de órgãos específicos voltados para a esta questão, como o Instituto Histórico e Geográphico Brasileiro (IHGB-1838), que contribui sobremaneira para o desenvolvimento do pensamento sobre o novo Estado Nacional. Nesse momento, é evidente a necessidade de delinear as características que garantiriam uma identidade própria ao território recém-independente. Portanto, começa aqui a importância da problematização da formação do país a partir de três povos -o indígena, o europeu (sobretudo o português) e o africano. Problematização que, já no século XX, trará também a questão da mestiçagem como uma característica emblemática da colonização portuguesa -haja vista as obras de Gilberto Freyre- e, consequentemente, do Brasil. No entanto, o processo de "definição" do novo país vai, aos poucos, excluído das principais esferas de reprensentação a presença dos dois elementos subjugados no processo colonial, o indígena e o negro. A partir da historiografia literária, podemos perceber que o canône da literatura brasileira exclui, quase que por completo, a existência de escritores negros, quando não impõe um processo de branqueamento àqueles que conseguiram destaque. Logo, interessa-nos pensar aqui a literatura como um componente essencial para a définição de uma identidade nacional e, sendo assim, problematizar o lugar periférico que o negro ocupa no espaço literário, seja como escritor ou personagem. Mot(s) clés libre(s) : esclave (dans la littérature), Noirs (dans la littérature)
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Passer pour un Blanc (Passing) : paradoxe de la construction identitaire noire dans la littérature nord-américaine / Aurélie Guillain
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
GUILLAIN Aurélie
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Passer pour un Blanc (Passing) : paradoxe de la construction identitaire noire dans la littérature nord-américaine / Aurélie Guillain, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 3 : Métissages.Cette communication envisage trois moments de l'histoire des États-Unis (la période précédent la Guerre Civile, le début du XXe siècle, le tournant du XXe et du XXIe siècle) où les individus d'ascendance africaine à la peau extrêmement claire semblent revêtir une importance particulière dans le production littéraire nord-américaine et révéler de fortes tensions idéologiques entre différentes constructions possibles de l'identité noire. Avant la Guerre Civile, la figure de l'individu à la peau blanche qui est réduit en esclavage dans le sud des États-Unis ou qui souffre de discrimination dans le nord, permet à certains écrivains (Lydia Maria Childs, Franck J. Webb) de donner un relief hyperbolique à l'arbitraire des catégorisations raciales et de rendre plus choquante encore, aux yeux d'un public blanc, la discrimination sociale radicale qu'elles entraînent. Par ailleurs, la figure de l'esclave à la peau blanche a revêtu d'emblée une vertu analytique qui garde toute sa force aux siècles suivants : dans la figure de l'individu qui est définissable comme noir mais se fait passer pour un Blanc, se révèle la tension entre une définition visuelle de l'identité raciale et la logique de l'hypodescendance où l'identité raciale n'a pas besoin d'être visible dans la mesure où elle peut être produite par un faisceau de discours performatifs. Dans l'étude de la fortune littéraire de la figure du transfuge passeur de frontières raciales au début du XXe siècle (Charles Waddell Chestnutt, James Weldon Johnson, Nella Larsen, Langston Hughes), Aurélie Guillain se concentre sur les paradoxes d'une identité raciale représentée comme l'objet d'un choix : dans les multiples choix et actes d'autodésignation du transfuge s'exprime la contradiction entre des valeurs individualistes et un code d'honneur qui impose la loyauté vis-à-vis d'un groupe socialement dominé. Enfin, cette communication montre comment cette figure du transfuge passeur de barrières raciales est susceptible de conserver une étonnante actualité à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, du fait de la vivacité et de la permanence de cette contradiction (Philip Roth et le transfuge racial comme héros tragique). Mot(s) clés libre(s) : Langston Hughes (1902-1967), littérature américaine (20e-21e siècles), Noirs (dans la littérature), métis (dans la littérature), Philip Roth (1933-....)
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
GUICHARNAUD-TOLLIS Michèle
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Il est communément admis que l'image du Noir américain a longtemps été transmise et véhiculée par les Blancs. À Cuba, au XIXe siècle, c'est même une vision biaisée qui nous parvient, souvent gauchie par un ensemble de préjugés et de stéréotypes propres à stigmatiser violemment le Noir. Même les écrits anti-esclavagistes émanant de Blancs semblent ne pas avoir échappé à cette vision fallacieuse de la réalité coloniale. Cette communication redonne au contraire la parole aux Noirs et aux hommes de couleur : dès qu'ils ont pu prendre la parole dans la période décisive des années 1890 et jouer un rôle actif dans la vie publique cubaine, leurs écrits -expressions littéraires et discours politiques- témoignent d'une lutte acharnée pour poursuivre l'émancipation, la défense des Noirs et l'égalité. Ainsi tend à s'inverser l'image traditionnelle jusque-là ancrée dans les imaginaires. Les supports textuels seront ceux de Martín Morúa Delgado et de Rafael Serra, tous deux fils d'esclaves. Mot(s) clés libre(s) : représentations sociales, esclavage (mémoire collective), écrits d'esclaves, Noirs (dans la littérature), littérature cubaine (19e siècle)
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Le «Theatro Negro» d'Antonio Callado : l'imprescriptible marginalité de Chica da Silva dans "O Tesouro de Chica da Silva" (1958) / Marie-Noëlle Ciccia
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
CICCIA Marie-Noëlle
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Le «Theatro Negro» d'Antonio Callado : l'imprescriptible marginalité de Chica da Silva dans "O Tesouro de Chica da Silva" (1958) / Marie-Noëlle Ciccia, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 4 : Récits identitaires.O Tesouro de Chica da Silva (1958) est l'une des qutre pièces qui constituent la production dramatique portant l'appellation «Theatro Negro», du brésilien Antonio Callado (1917-1997). Dans les années 1950, Callado apporte une contribution estimable à la lutte contre la discrimination que subissent les Noirs dans le domaine théâtral en écrivant des rôles inspirés de héros historiques pour des acteurs de couleur, rôles jusque là joués par des blancs grimés. Il entend ainsi œuvrer, à sa manière, à extraire le Noir de la marginalité de la société brésilienne. Ce sont les notions de marginalité et de marginalisation déclinées sur plusieurs plans qui sont analysés dans la pièce choisie par Marie-Noëlle Ciccia. D'une part, les temps et l'espace subissent le processus suivant : la région inhospitalière du Minas du XVIIIe siècle, au temps de l'exploitation aurifère et diamantifère, est fortement périphérique, donc marginale par rapport à la métropole portugaise. D'autre part, cette marginalisation de l'espace atteint inévitablement les hommes qui y vivent, des maîtres blancs aux esclaves noirs. La marginalité se nourrit d'elle-même et finit par produire des stéréotypes que Callado met en scène. En somme la marginalité devient ici la norme. La valorisation d'une héroïne noire, l'ex-esclave Chica da Silva, victorieuse de sa condition, devenue symbole de la lutte contre la discrimination raciale et même mythe moderne, est discutée dans cette communication qui tente de souligner ce qui paraît être un paradoxe. En effet, Callado manque, semble t-il, sa cible malgré le traitement résomument positif qu'il accorde à son héroïne, dans la mesure où il ne parvient pas à s'extraire des stéréotypes contre lesquels il entend précisément agir. Dans un temps et un espace marginalisés, les personnages -Noirs comme Blancs- sont victimes d'un processus de distanciation et d'éviction contre lesquelles le dramaturge ne propose pas de véritable échappatoire. Chica da Silva souffre ainsi dans cette pièce d'une insurmontable et indésirable marginalité. Mot(s) clés libre(s) : esclave (dans la littérature), Antonio Callado (1917-1997), Noirs (dans la littérature), théâtre brésilien (20e siècle)
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