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Peaux noires regards blancs : quelques représentations du Noir à Cuba au XIXe siècle / Sylvie Mégevand
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 08-02-2013
/ Canal-u.fr
MÉGEVAND Sylvie
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Peaux noires regards blancs : quelques représentations du Noir à Cuba au XIXe siècle / Sylvie Mégevand. In journée d'étude "Les Amériques noires : identités et représentations", organisée par l'Institut de Recherches Intersites Etudes Culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 8 février 2013.Cette communication étudie l'image du noir dans la peinture cubaine, pas par les noirs eux-mêmes car peu de cubains noirs peignent ou dessinent au XIXe siècle, mais essentiellement du regard blanc porté sur le noir, pour essayer de cerner quelques caractéristiques véhiculant des aspects intéressants pour l'étude de l'identité noire cubaine. Avant les années 40, le noir n'apparaît que marginalement dans la peinture à l'exception notable d'un serviteur dans le tableau d'un peintre mulatre, Vicente Escobar (1762 1834) et d'une servante dans "L'inauguration del Templete" du français Jean-Baptiste Vermay. Sylvie Mégevand présente un corpus iconographique d'images produites à Cuba, autour du thème du travail des esclaves : trois lithographies de Frédéric Mialhe (voir diapo), de Justo Cantero et Edouard Laplante (Ingenios de Cuba, 1857), de Juan Jorge Jorge Peoli (El negro guardiero, 1853). Une comparaison est faite entre le Día de Reyes de Frédéric Mialhe (1953) et le Día de Reyes et le Carnaval de Victor P. Landaluze. Les représentations sur les paquets de cigarettes (marquillas cigarreras) d'enfants noirs et métis et mulâtresse (série Vida y Muerte de la Mulata) démontrent les stéréotypes en vogue dans les années 1860-70 à Cuba. "Las cuatro generaciones", de Landaluze, fait clairement référence au métissage et à la réalisation des aspirations au "blanchiment". Au XXe siècle, le tableau de Carlos Enriquez, El rapto de las mulatas (1938) permet de mesurer que le personnage de la mulâtresse reste un invariant de l'imaginaire cubain. Mot(s) clés libre(s) : peinture cubaine (19e siècle), Víctor Patricio Landaluze (1830-1889), noirs (dans la peinture)
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La figure de la mulâtresse dans la construction de l'identité cubaine (iconographie XIXe-XXe siècles) / Sylvie Mégevand
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
MÉGEVAND Sylvie
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La figure de la mulâtresse dans la construction de l'identité cubaine (iconographie XIXe-XXe siècles) / Sylvie Mégevand, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Les représentations de la mulâtresse ont donné lieu à une abondante iconographie à Cuba et dans l'aire Caraïbe. Abondance n'induit pas forcément variété, ce que prouve l'analyse diachronique des célèbres lithographies "La vida de la mulata" (firme Susini) et de la firma La Legitimidad sur les paquets de sucre, des couvertures de revues (Cartales et autres peintures de Landalouze, de Carlos Enríquez). Ce corpus permet de brosser un état des lieux sur les invariants esthétiques d'un stéréotype aussi esthétiquement fascinant que moralement condamnable aux yeux des publics : jeunesse, beauté plastique et liberté de mœurs, mais également tentation, immoralité et décadence. La mulâtresse est-elle un facteur de cohésion ou bien au contraire le ferment d'un désordre social ? Le regard généralement univoque qu'ont porté les artistes et les publics sur cette femme métisse n'empêche pas de cerner les rapports, plus complexes qu'il n'y paraît, entre Blancs et Noirs, hommes et femmes, dominants et dominés... Autant de données contradictoires qui s'enracinent dans une ambiguïté statutaire fondée sur des préjugés raciaux et des pratiques sociales et sexuelles directement nées de l'esclavage. De telles représentations conduisent à s'interroger sur la puissance et la stabilité d'un imaginaire collectif qui est également repérable dans le domaine littéraire, à définir des contours de la construction identitaire insulaire dont la mulâtresse est un des éléments clés avec d'autres figures emblématiques créées comme elle au XIXe siècle -telle celle du guajiro blanc. Mot(s) clés libre(s) : représentations sociales, peinture cubaine (19e siècle), noirs (dans la peinture), Noirs (identité collective), peinture cubaine (20e siècle), Cuba (19e-20e siècles)
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