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Le 10 février 1763 — Le traité de Paris : la France peut être heureuse sans Québec
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 23-02-2012
/ Canal-u.fr
Vaugeois Denis
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Ce matin du 10 février, le duc de Choiseul observe le duc de Bedford
signer le fameux traité par lequel la France cède, à la Grande-Bretagne,
le Canada et diverses autres possessions à travers le monde. Il s’y
prépare depuis trois ans. Cette guerre qui a duré sept ans a coûté trop
cher à la France. Il a bien hâte de croiser Voltaire qui lui écrivait
quelques mois plus tôt : « Je suis comme le public, j’aime mieux la paix
que le Canada et je crois que la France peut être heureuse sans
Québec ». Choiseul a convaincu le Roi de préférer le sucre et le poisson
à la fourrure. Il n’a qu’un regret : celui de ne pas avoir en face de
lui William Pitt le grand vainqueur de cette guerre. Il le sait bien
embarrassé. Tous deux se posent en effet la même question : que feront
les Treize colonies sans une menace française à leurs frontières ? En
quittant la salle, il glisse à ses conseillers : « Nous les tenons ! »Et tant pis pour cent cinquante ans d’héroïsme, tant pis pour un
prolongement de la France en Amérique, tant pis pour ses alliés indiens.
Qu’ils aillent aux Anglais ! Quant au marquis de Montcalm ? Que Dieu
ait son âme !Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-10-fevrier-1763-Le-traite-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Nouvelle-France, Nouvelle-Angleterre, Nouvelle-Espagne, Traité de Paris de 1763, Guerre de Sept Ans
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Le 3 juillet 1608 — La fondation de Québec : les Français s’installent en Amérique du Nord
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 13-10-2011
/ Canal-u.fr
Lacoursière Jacques
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Si, le 3 juillet 1608, Samuel de Champlain établit un poste de traite à Québec, c’est que, dès 1603, il en avait obtenu l’autorisation par le chef montagnais Anadabijou. A cette époque, il avait promis de prêter main-forte aux Montagnais dans leur guerre contre les Iroquois. Lors de la fondation de Québec, le futur « Père de la Nouvelle-France » échappera à une tentative d’assassinat, parce que les Basques ne sont pas intéressés à voir un poste de traite situé plus à l’ouest que Tadoussac. Le premier hivernement sera catastrophique. La majorité des premiers occupants seront victimes soit du scorbut, soit de la dysenterie. L’établissement de Québec se développera très lentement. Et, ce ne sera vraiment qu’en 1618 que Champlain deviendra le chef d’une colonie de peuplement. C’est d’ailleurs cette année-là qu’il dressera un inventaire des richesses éventuelles de la colonie naissante. Le petit poste de Québec peut donc être considéré comme le premier établissement permanent de la France dans sa colonie.
Texte de la conférence :
http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-3-juillet-1608-La-fondation-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, France (17e siècle), Nouvelle-France, Ville de Québec, Samuel de Champlain, Jacques Lacoursière, Colonisation des Amériques
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Le 4 août 1701 — La Grande Paix de Montréal : les Français et les Amérindiens concluent une alliance décisive
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 11-01-2012
/ Canal-u.fr
Delâge Denys
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Après plus un siècle de guerres, Montréal fut en 1701 le haut lieu de la
conclusion d’un traité de paix regroupant 1 300 ambassadeurs
représentant 40 nations amérindiennes habitant un immense territoire
depuis l’Acadie jusqu’aux Prairies et depuis le bassin de la Baie James
jusqu’au Missouri. Les signataires étaient d’un côté, les Français et
l’ensemble des nations du grand réseau d’alliance huron-outaouais et de
l’autre, la Ligue iroquoise des Cinq Nations. La cérémonie protocolaire
du 4 août 1701 fut empreinte de solennité tout en empruntant largement
aux traditions diplomatiques amérindiennes : la hache de guerre fut
jetée au plus profond de la terre et l’Arbre de Paix érigé sur une grande montagne, ses racines s’étendant sur ce vaste continent.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-4-aout-1701-La-Grande-Paix-de.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Grande-Bretagne, Nouvelle-France, Nouvelle-Angleterre, États-Unis, France, Grande Paix de Montréal
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