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Alors que les travaux en vue de la révision des lois de bioéthique ont débuté, il s'agit de montrer que, dans leur état présent, ces lois, et d'autres qui concernent aussi ces questions intimes de vie et de mort sont trop paternalistes, pas assez respectueuses des libertés individuelles.Ruwen Ogien proposera des arguments en faveur de la liberté de procréer la plus large possible (décriminalisation de la gestation pour autrui, accès à l'assistance médicale à la procréation des gays, des lesbiennes et des femmes qui sont supposées "ne plus être en âge de procréer"), mais aussi en faveur de la liberté de ne pas procréer la plus large possible (droit d'interrompre une grossesse tardivement sans avoir à rendre des comptes à personne d'autre qu'à soi-même, entre autres). Il proposera également des arguments en faveur de la liberté la plus large possible en matière de fin de vie (décriminalisation des différentes formes de suicide assisté), ce qu'on appelle de façon un peu impropre mais assez significative néanmoins, le "droit de mourir".La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2009-2010 sur le thème "Santés, médecines, sociétés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM /
Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, dignité de la personne, dignité humaine, don d'organes, éthique médicale, euthanasie, homoparentalité, Immanuel Kant (1724-1804), marchandisation du corps, mères porteuses, suicide assisté