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Expériences du paysage
/ Canal-u.fr
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La notion de Jardin en mouvement se réfère directement à la technique du
jardinage, à l’entretien et au développement des espèces dans le temps ;
elle procède d’une expérience de terrain. Sa théorisation et son renvoi
à d’autres échelles de territoire que celles du jardin à proprement
parler atteint, pour des raisons de logique écologique, la planète
entière à travers cette attitude : «faire le plus possible avec le moins
possible contre». D’où le Jardin planétaire valant comme projet
politique d’écologie humaniste.Au sein même de ce jardin étendu à la
planète, la biodiversité en souffrance se réfugie sur les seuls
territoires à l’écart de l’activité humaine : le Tiers-paysage. Attirer
l’attention sur cette richesse, au demeurant mal connue, devient une
urgence. Cependant, l’ensemble des activités humaines, aveuglément
orientées par une économie dérégulée devenue folle, menace cette
richesse dont l’humanité entière dépend. D’où la nécessaire résistance à
ces mécanismes suicidaires.Dans ce cadre où s’entrecroisent les
données formelles, esthétiques, biologiques du paysage, la part active
laissée à l’humanité dans le processus de l’évolution – transformant,
pour certaines, notre ère en une nouvelle séquence : l’Anthropocène –
acquiert une si grande importance qu’il devient difficile de séparer la
question du paysage de la question économique et politique globale. La
notion de Paysage du désendettement, plus précisément associée au
paysage rural, traduit bien cette complexité.Gilles Clément Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, architecture et paysage
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Faire / Voir le paysage
/ Canal-u.fr
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Il s’agira, dans cet exposé, de proposer une réflexion sur les
différentes directions qui ont été prises par la théorie du paysage dans
les vingt dernières années. Cette conjoncture intellectuelle a été
marquée, en particulier, par un déplacement des perspectives. Si une
approche dans les termes de la visualisation et de la représentation est
toujours effective, d’autres approches se sont également développées,
qui, d’une part, cherchent à mettre en relief les dimensions non
représentationnelles dans les expériences du paysage, et d’autre part,
dirigent leur attention sur l’univers des gestes et des pratiques à
l’œuvre dans la fabrication des paysages. On s’efforcera dans cet exposé
de présenter un aperçu de ces nouvelles directions de recherche.J.-M. B. Mot(s) clés libre(s) : paysage, géographie (philosophie), architecture
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"Bakary Diallo, mémoires peules", de Mélanie Bourlet et Franck Guillemain
/ Franck Guillemain, Mélanie Bourlet
/ Canal-u.fr
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Ce film nous conduit sur les traces de Bakary Diallo, berger peul connu pour être un des premiers tirailleurs sénégalais à avoir relaté en français son expérience de la Première Guerre Mondiale dans son roman “Force-Bonté".
De retour parmi les siens en 1928, il compose en peul, sa langue maternelle, de longs poèmes chantant la beauté et la luxuriance des paysages de son enfance.
Aujourd'hui disparus, la redécouverte de ses poèmes permettrait de rendre sa place à Bakary Diallo dans l'histoire de la littérature africaine.
Mélanie Bourlet, spécialiste de Langue et Littérature peule au sein du laboratoire Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire (LLACAN), nous emmène dans un long voyage au cœur de la région du Foûta Tôro, à la recherche de ces écrits perdus. L’objet principal de sa quête est un manuscrit intitulé “Mbalam” du nom du village d’enfance du poète.
A la faveur d'une mémoire orale encore vive chez les proches de l'auteur, la chercheuse parvient peu à peu à dresser les contours de l’œuvre poétique de Bakary Diallo.
Producteur : Langage, Langues et Cultures d'Afrique Noire, CNRS Images, CNRS-Cultures, langues, textes
Participation : ANR
Réalisateur : BOURLET Mélanie (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif)GUILLEMAIN Franck (CLT, UPS CNRS, Villejuif)
Conseiller scientifique : BOURLET Mélanie (LLACAN, UMR CNRS et INALCO, Villejuif) Mot(s) clés libre(s) : langage, ecrivain, langue, linguistique, Colonialisme français, relation artiste pays-natal, mémoire, pulaar, franck guillemain, ELLAF, Mélanie Bourlet, bakary diallo, paysage, poésie, poète, littérature orale, Peul, oralité, LLACAN, UPS2259, Fouta Toro
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Franchir les gorges
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette conférence a été donnée dans le cadre du séminaire annuel Organisation et réorganisation des espaces culturels: politiques et représentations.Claude REICHLER est professeur émérite de Littérature et de culture
françaises à l’Université de Lausanne. Il a notamment beaucoup travaillé
sur les récits de voyage dans les Alpes : il en a dirigé une anthologie
(Le Voyage dans les Alpes, Georg, 2002), co-édité les Écrits sur les Alpes de Ruskin (PUPS, 2013) et publié La Découverte des Alpes et la question du paysage (Georg,
2002). Il s’est récemment intéressé aux illustrations qui accompagnent
ces récits, recensées dans la base de données Viaticalpes (http://www.unil.ch/viaticalpes) et analysées dans son dernier livre, Les Alpes et leurs imagiers. Voyage et histoire du regard (Presses polytechniques et universitaires romandes, 2013).Échelle spatiale et échelle du temps dans le voyage"Je voudrais mettre à l’horizon de ma réflexion la question du passage en analysant la documentation que nous offre un itinéraire historique du voyage en Suisse. Il s’agit d’un itinéraire qui va de Bâle à Bienne en remontant le cours d’une rivière, passant à plusieurs reprises à travers des gorges encaissées. La géographie y est porteuse d’une forte charge symbolique qui associe le corps du voyageur, l’espace et la temporalité dans une expérience multiscalaire. Les textes et les images que je commenterai sont situés dans ce « siècle du voyage » qu’est la période allant de 1760 à 1830 environ."Claude Reichler Mot(s) clés libre(s) : paysage, tourisme, dessin, imaginaire, Littérature
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La huerta méditerranéenne, un modèle d'agriculture périurbaine ?
/ Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Basse-Normandie
/ Canal-u.fr
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Cette communication a été enregistrée dans le cadre d'un colloque international organisé à l'université d'Oum El Bouaghi (Algérie) par le laboratoire Ressources Naturelles et Aménagement des Milieux
Sensibles, en collaboration avec l’INRA Écodéveloppement (Avignon,
France) les 15 et 16 avril 2015, colloque intitulé l’agriculture périurbaine, aux impacts du fait urbain, stratégies et jeux d’acteurs.Robert Hérin, géographe, est enseignant émérite de l'université de Caen-Basse-Normandie. Il fut notamment à l'initiative de la Maison de la Recherche en Sciences Humaines (Université de Caen), dont il assura le premier la direction, de 1995 à 2001.Résumé de la communicationÀ l’image de celle de Valencia plus au nord, ou des autres plaines méditerranéennes d’irrigation séculaire, voire millénaire, d’agriculture intensive enviée par les habitants des terres d’agriculture sèche ou des sierras inhospitalières, la huerta de Murcia est de plus en plus intégrée par la ville et dans la ville, avec laquelle elle a toujours été en symbiose forte. De voisinage agricole et rural elle est devenue banlieue en voie d’urbanisation plus ou moins avancée, jusqu’à sa disparition dans les secteurs les plus soumis aux pressions urbaines de tous types.Les problèmes qu’elle pose aujourd’hui ne relèvent plus que très secondairement de l’agriculture, souvent réduite à un complément secondaire de revenu, quand ce n’est pas à un rôle de loisirs en fin de journée de travail en ville. Désormais confrontée à des problèmes d'urbanisme, d'environnement et de préservation patrimoniale, n'est-ce pas la confirmation que la huerta appartient aujourd'hui à l'histoire ? Mot(s) clés libre(s) : agriculture, paysage, mutations, aménagement
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/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ALLEE Philippe, MIRAS Yannick
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Mot(s) clés libre(s) : archéologie du paysage, économie préhistorique, Massif Central (France), paléoenvironnement, société préhistorique
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10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier
/ Jean JIMENEZ, UVED
/ 10-07-2015
/ Canal-u.fr
BRIANE Gérard, JIMENEZ Jean
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Ressource non labellisée UVED - En cours d'expertise
Le bois du châtaignier est naturellement durable en raison de sa forte teneur en tanin qui lui confère une grande résistance aux diverses agressions : champignons, insectes et éléments naturels. Son utilisation passée et actuelle est ainsi très variée. Certains usages ont aujourd'hui quasiment disparu mais d'autres perdurent : comme la menuiserie et l'ébénisterie, le bois de charpente et d'ossature, la fabrication de meubles ou de parquets, le bois de chauffe. La vannerie a toujours été une valorisation artisanale importante et spécifique au bois de châtaignier, un bois souple et facile à travailler. Mot(s) clés libre(s) : environnement, biodiversité, écologie, paysage, développement durable, lutte biologique, patrimoine, coopérative, agrodiversité
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11. La transformation de la châtaigne
/ Jean JIMENEZ, UVED
/ 10-07-2015
/ Canal-u.fr
BRIANE Gérard, JIMENEZ Jean
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Ressource non labellisée UVED - En cours d'expertise
Le problème majeur de la châtaigne, c'est sa conservation. En réalité, la châtaigne n'est pas un fruit, ni un fruit sec, mais une graine très riche en amidons, qui fermente rapidement si l'on ne prend pas toutes les précautions pour la conserver. Si l'on a parlé de "civilisation du châtaignier", c'est aussi parce que les hommes ont su trouver des solutions au fil des siècles pour conserver cette graine durant plusieurs mois, pour "faire la soudure" jusqu'à l'arrivée des premières récoltes de céréales. Une des méthodes de conservation, la plus traditionnelle, passe par le séchage dans de petites constructions (appelées clèdes dans les Cévennes, secadors dans le Rouergue). A la sortie, on obtenait les "châtaignons" ou "auriols" qui pouvaient se consommer toute l'année, qui pouvaient aussi être moulus et transformés en farine notamment en Corse. Du fait de ses multiples utilisations, cette farine a produit un éventail d'applications culinaires beaucoup plus large que pour le "châtaignon", sa matière première : fabrications de pains (sans gluten), de pâtisseries, de beignets, de polenta, de crêpes.
Les autres utilisations de la châtaigne sont issues d'une filière humide : marrons glacés, châtaignes sous vide, confitures et crèmes sont aussi abordées dans ce film. Mot(s) clés libre(s) : environnement, biodiversité, écologie, paysage, développement durable, lutte biologique, patrimoine, coopérative, agrodiversité
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12. Mise en valeur de la châtaigneraie à travers les espaces protégés
/ Jean JIMENEZ, UVED
/ 10-07-2015
/ Canal-u.fr
BRIANE Gérard, JIMENEZ Jean
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Ressource non labellisée UVED - En cours d'expertise
Le Massif Central et la Corse disposent de plusieurs Parcs où le châtaignier occupe un espace plus ou moins important. Les Parcs Naturels Régionaux ont pour objectif d'harmoniser protection de la nature et développement économique. Le Parc National des Cévennes accompagne la démarche, en cours, AOC. Le Parc National des Cévennes a aussi participé à de nombreuses recherches sur l'écologie du châtaignier et il a défini une politique d'accompagnement en matière économique et patrimoniale de sa zone périphérique. Les Parcs Nationaux et les Parcs Naturels Régionaux participent également à la démarche européenne Natura 2000 et tout particulièrement à la mise en place de mesures agri-environnementales. Mot(s) clés libre(s) : environnement, biodiversité, écologie, paysage, développement durable, lutte biologique, patrimoine, coopérative, agrodiversité
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13. Le châtaignier, pays et terroirs européens
/ Jean JIMENEZ, UVED
/ 10-07-2015
/ Canal-u.fr
BRIANE Gérard, JIMENEZ Jean
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Ressource non labellisée UVED - En cours d'expertise
Dans l'Europe du Sud-Ouest, les pays de la châtaigneraie sont l'Italie, la France, l'Espagne et le Portugal. Ces quatre pays, durant cinq siècles, ont connu une certaine prospérité grâce à cet arbre et ont été les plus importants, en Europe de l'Ouest, pour la production de châtaignes.
En fait, le châtaignier est un arbre du Sud de l'Europe méditerranéenne, mais sa présence très forte dans les Asturies et la Galice en Espagne, ainsi que dans la haute vallée du Douro au Portugal, nous montre qu'il s'est aussi très bien adapté sur la partie atlantique de l'Europe. Le Portugal, à travers quatre zones d'appellation d'origine protégée (DOP), a su conserver et valoriser ses variétés traditionnelles. Bien sûr, ces variétés ont été sélectionnées pour répondre à une demande du marché international (Europe et USA) en frais. Cette production, bien que moderne et à l'échelle d'une région, suit des pratiques ancestrales où les châtaigniers sont associés à d'autres cultures potagères, céréalières ou fruitières. En Espagne, les zones de production sont moins regroupées et des provinces telles que les Asturies tentent de mettre en place des programmes pour endiguer les maladies du bois de châtaignier. Mot(s) clés libre(s) : environnement, biodiversité, écologie, paysage, développement durable, lutte biologique, patrimoine, coopérative, agrodiversité
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