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Université de Franche-Comté
/ 01-03-2010
Cluzeau Christian
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L’auteur présente ses travaux concernant la conception et la création d’un appareillage de cryothérapie cutanée permettant la descente rapide en température locale. Un jet de CO2 gazeux à -78°C sous une pression de 2.2 bar dés igne le procédé : la cryothérapie gazeuse hyperbare. La création de cet appareillage provient d’un manque pour traiter en urgence ou dans des phases aigues des patients présentant une douleur, un hématome, un oedème. Depuis une quinzaine d’années l’auteur étudie les effets de la cryothérapie gazeuse hyperbare, ainsi que ses actions possibles sur l’organisme. Cette pulvérisation déclenche une cascade de réactions physiologiques consécutives à un «choc thermique ». Ce qui a été compris de ces réactions est présenté et discuté. Il propose une discussion sur les modes d’action d’une cryothérapie dont les effets sont potentialisés par d’autres facteurs physiques, la pression du gaz et la vitesse de balayage du jet de CO2. Il propose des indications et précise les contre indications liées à l’utilisation du refroidissement rapide. Des domaines d’étude sont proposés pour étendre la compréhension des modes d’action de la cryothérapie et continuer de cerner ses domaines d’application. Les perspectives sont abordées en envisageant une autre forme de cryothérapie externe non plus localisée mais étendue au corps entier grâce à l’utilisation d’un caisson où la température ambiante est amenée à -110°C. Enfin, l’auteur pense que cette technique simple non toxique, non vulnérante, et aux contre indications aisées à cerner, constitue un appoint d’intérêt ou une alternative à la prise médicamenteuse. Des économies de soins de santé pourraient résulter de son usage.
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Université de Franche-Comté
/ 16-12-2008
Mahemuti Ailiman
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Dans les pays occidentaux, les manifestations thromboemboliques induisent une morbidité et une mortalité majeure. De part leur diversité d'expression clinique, les thromboses concernent en effet de nombreuses disciplines cliniques : angiologie, anesthésiologie, cardiologie, gynécologie obstétrique, hématologie, médecine interne,neurologie... Donc, la maladie thrombotique atteint le système veineux, où le débit et la pression sanguine sont faibles mais aussi le système artériel, où ces deux paramètres sont élevés. La composition du thrombus (riche en plaquettes dans les artères et riche en fibrine dans la veine) et la présence d'une lésion de la paroi vasculaire (athérome dans la thrombose artérielle), différencient la thrombose veineuse de la thrombose artérielle. Toutefois, les distinctions ne sont pas absolues et il existe des mécanismes communs. L'activation anormale de l'hémostase est au cœur de l'initiation de toutes les thromboses. Cette activation anormale peut être favorisée par une prédisposition génétique, présente durant toute la vie. Elle peut, par ailleurs, être favorisée par les effets transitoires ou prolongés, immédiats ou retardés, de facteurs environnementaux capables de moduler le risque artériel ou veineux. Les techniques d'imagerie de plus en plus précises constituent un support indispensable à l'approche clinique des maladies vasculaires. En parallèle la biologie a apporté aux cliniciens de nouveaux outils permettant de mieux comprendre comment se développe la thrombose et pourquoi certains sujets sont plus exposés au risque de thrombose, artérielle ou veineuse. Cette définition des profils de risque thrombotique doit permettre à terme une meilleure prise en charge thérapeutique, reposant sur des consensus issus d'études cliniques rigoureuses.
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Université de Franche-Comté
/ 14-10-2008
Montange Damien
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La capécitabine est un anticancéreux, prodrogue inactive du 5-Fluorouracile (5-FU). Elle est facile à administrer (per os) mieux tolérée que le 5-FU et aussi efficace. Ses inconvénients sont une possible inobservance du traitement une variabilité inter-individuelle importante des concentrations plasmatiques avec une absence de corrélation avec la posologie. Le but de ce travail est d’optimiser l’utilisation de la capécitabine avec le suivi des concentrations plasmatiques et l’étude de l’impact de certains traitements sur l’activité de la Thymidine
Phosphorylase (TP) enzyme synthétisant te 5-FU. Le Suivi Thérapeutique Pharmacologique nécessite une méthode de dosage spécifique, fiable et rapide. Nous en avons développé une en HPLC-MS/MS. Elle a été validée selon les critères de la FDA et l’impact des effets matrice sur la spectrométrie de masse a été minimisé. Elle facilitera le dosage des concentrations plasmatiques de la capécitabine et de ses métabolites (en routine ou en recherche). Nous avons étudié l’induction de l’activité TP par les taxanes en développant une technique de quantification de son activité par mesure du 5-FU produit. Après prétraitement de cellules de cancer du sein par du docétaxel nous avons observé une augmentation de synthèse dose-dépendante liée à une augmentation également dose-dépendante de la mortalité cellulaire.
Nous n’avons pas pu mettre en évidence d’induction de la synthèse de TP par qRT-PCR ou Western Blot et avons émis l’hypothèse d'une sélection par les taxanes d’une sous-population cellulaire surexprimant naturellement la TP plus résistante aux taxanes et plus sensible à la capécitabine hypothèse qui doit être vérifiée.
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Université de Franche-Comté
/ 07-01-2008
Hu Wei
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L´utilisation non conventionnelle de l’échographie endovasculaire (IVUS) n’est pas suffisamment documentée dans la littérature médicale. Nous avons étudié deux utilisations non conventionnelles différentes de l΄IVUS. Dans une première phase, nous avons évalué l’intérêt potentiel de l΄IVUS chez les malades avec syndrome aortique aigu (SAA). Dans la 2° phase, nous avons utilisé l’histologie virtuelle (IVUS-VH) pour quantifier les changements de composition de la plaque après angioplastie au ballon (angioplastie). Dans la phase 1, IVUS a été réalisé chez 16 patients consécutifs avec une suspicion ou un diagnostic confirmé de SAA, en utilisant une sonde 9 MHz. Les résultats ont été comparés à une imagerie par aortographie, échographie transoesophagienne, scanner et imagerie par résonance magnétique. Dans la phase 2, IVUS-VH a été réalisé chez 20 patients consécutifs avec syndrome coronarien aigu avant et après angioplastie. Les changements quantitatifs et qualitatifs des plaques ont été identifiés en comparant les images pré- et post-angioplastie. Dans la phase 1, la sécurité d’emploi de l΄IVUS était appropriée. La sensibilité de l’IVUS pour déceler les SAA est de presque 100%. Dans 12/15 patients (80%), l’IVUS fournit des informations diagnostiques utiles supplémentaires au-delà des autres techniques d’imagerie. Dans la phase 2, l’angioplastie a permis une augmentation de 80% de la superficie à la coupe de section (L-CSA), expliquée pour 35% par une augmentation du vaisseau CSA, et pour 65% par une diminution de la surface de la plaque, à cause d’une redistribution longitudinale. Le tissu fibreux et fibrolipidique été capable de se déplacer longitudinalement, mais le tissu calcique reste au même niveau. Environ un tiers du tissu nécrotique a été perdu après angioplastie, suggérant la présence d’un processus d’embolisation. L´IVUS fournit des informations utiles supplémentaires au-delà des autres techniques d’imagerie chez les patients avec suspicion ou diagnostic de SAA. Après angioplastie, l´augmentation de la lumière peut être expliqué pour 35% par une augmentation du vaisseau CSA et pour 65% par une diminution de la plaque, qui est le résultat d’une redistribution longitudinale du tissu fibreux et fibrolipidique et la disparition d’un tiers du tissu nécrotique présent à l’inclusion.
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