Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Une approche géographique des images de l'art occidental
/ UTLS - la suite
/ 30-10-2002
/ Canal-U - OAI Archive
GRISON Laurent
Voir le résumé
Voir le résumé
Notre travail unit un métier - celui de chercheur - et une double passion, celle de l'art et celle de la géographie. En mettant soigneusement les choses les unes à côté des autres, les unes avec les autres, comme dans la poésie mallarméenne ou sur une carte, nous choisissons de comprendre la géographie comme une dialectique du combinatoire qui a pour objet l'interprétation des lieux, des symboles et des signes, une science à la recherche de l'épissure entre l'espace réel et l'espace imaginaire. Étudier les figures géographiques dans les différentes formes d'art, c'est construire un pont entre plusieurs approches de la spatialité. La figure géographique - la représentation d'un carrefour ou d'une route, par exemple - est une forme fondamentale de l'espace. Elle détermine le sens des représentations. Nervure du réel, elle entretient des liens intimes avec l'espace géographique et correspond à des lois de l'organisation spatiale. La figure est une pièce de l'espace, qu'il soit espace réel et/ou espace imaginaire construit à partir du réel. Notre postulat de départ est que l'art est écriture créative de l'espace - même si, bien sûr, on ne peut réduire la création à cette seule caractéristique. Entre autres gestes, les artistes - écrivains, peintres, musiciens ou autres - narrent, projettent et reproduisent l'espace. Ils utilisent, façonnent et exposent des figures géographiques dans un processus de construction qui intègre des phénomènes d'imbrication et de transposition de celles-ci. Les différentes formes d'art n'entretiennent pas avec l'espace les mêmes relations mais il nous semble qu'aucune n'est plus spatiale qu'une autre par principe et que rien n'empêche de les considérer avec une même méthode rationnelle. Notre problématique centrale est la suivante : comment la création artistique use-t-elle des figures géographiques et quel sens leur donne-t-elle dans l'art occidental depuis la Renaissance ? Portant un regard à la fois géographique et sensible sur les oeuvres, nous mettons au jour quelques éléments d'une grammaire des figures dans l'art qui associe forme et sens. Le géographe est ici un déchiffreur de signes : représentations de l'espace, métaphores et symboles. Notre méthode est d'essence structuraliste : s'appuyer sur le contexte social et politique de la création d'une oeuvre, mesurer la transformation de la relation de l'art à l'espace, n'exclut pas de rechercher des éléments fondamentaux et universels. Mot(s) clés libre(s) : analyse spatiale (statistique), art et géographie, art occidental, création (esthétique), espace (art), géographie dans l'art, perception spatiale
|
Accéder à la ressource
|
|
Quantum fireflies - Lucioles quantiques / Ludwig
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LUDWIG
Voir le résumé
Voir le résumé
Quantum fireflies - Lucioles quantiques / Ludwig. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 4 : Visions et visées artistiques sur les nanos. L’inscription d’une esthétique nanotechnologique dans le contexte scientifique et artistique, 9 décembre 2010.Déluge lumineux conçu pour l’occasion, Quantum fireflies nous projette dans un champ ouvert, quantique, parcouru d’ondes, d’interférences, de flashes et d’éclairs. Résultat d’un workshop mené avec les étudiants en Master et Doctorat d’arts plastiques, cette installation explore la relation de dualité onde-particule telle qu’elle est envisagée en physique contemporaine, en privilégiant une approche bottom-up-bottom-up-bottom-bottom-up-up-…, pour une traversée des échelles concevables et inconcevables. De fantomatiques lucioles évoluent dans l’espace chargé de particules de brume, tout en générant vagues, vibrations et tremblements. Les corps sont irradiés, déformés d’ombre - toute frontière évaporée. Les énergies à l’œuvre à échelle nanométrique se retrouvent ici projetées en plein air, matérialisant peut-être un nouveau champ de probabilités. Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (21e siècle), arts visuels et sciences, imagerie scientifique, nanosciences (influence), perception spatiale
|
Accéder à la ressource
|
|
Qu'est-ce que voir une image ?
/ UTLS - la suite
/ 13-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
MONDZAIN Marie-josé
Voir le résumé
Voir le résumé
On associe spontanément l'image à la vision parce que nous identifions aussi naturellement image et spectacle. Les choses ne sont pas si simples. L'histoire théologique et philosophique témoigne de la vivacité des débats qui opposèrent les défenseurs de l'image à leurs adversaires. Tous défendirent l'image, reconnaissant en elle une opération structurante, mais pour les uns elle devait rester invisible alors que pour les autres la visibilité était sa condition nécessaire. Est-il possible de concevoir un traitement du visible qui respecte l'invisibilité de l'image ? Si c'est le cas, il faut donc reprendre la définition différentielle de l'image et du visible pour construire la question du sens partagé dans l'expérience sensible ? Si le visible est déterminé par la vision, il est en effet irréductible au partage. La question qui porte sur le voir ne peut échapper à celle qui porte sur la parole elle-même. Ne faut-il pas dire alors que voir une image c'est partager le visible par l'usage de la parole ? Voir une image c'est déjà voir ensemble ce qui est montré à des sujets parlants. Dès lors on peut revenir à l'analyse de ce qui permet de distinguer non seulement image et vision mais aussi image et spectacle. Les controverses actuelles qui traversent le monde du spectacle montrent clairement que la question : « qu'est-ce que voir une image ? » revient à demander : qu'est-ce qu'un spectateur et quelle est sa place ? Est-il toujours reconnu quand on lui donne à voir dans sa situation de sujet de la parole et de la pensée ? Mot(s) clés libre(s) : iconographie, image, perception, philosophie, vision
|
Accéder à la ressource
|
|
Pour faire le portrait d'un électron / Joël Chevrier
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
CHEVRIER Joël
Voir le résumé
Voir le résumé
Pour faire le portrait d'un électron / Joël Chevrier. In "Images & mirages @ nanosciences", colloque international organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, le Centre d'Élaboration de Matériaux et d'Études Structurales (CEMES) rattaché à l'Institut de Physique du CNRS et le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Objets (LPCNO) de l'INSA Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail / La Fabrique Culturelle, 9-10 décembre 2010. Thématique 1 : Les échelles du visible. Scénographies du visible, de l'invu et de l'invisible, 9 décembre 2010.La pointe du Microscope à Force Atomique (AFM) peut palper une surface à l’échelle nanométrique comme je le fais avec l'extrémité de mon doigt à notre échelle. Quelle différence entre la pointe de l’AFM et le bout de mon doigt lorsqu’ils touchent une surface, c’est à dire un mur ? Pas si grande. La soudaineté du contact, manifestation banale mais centrale de la mécanique quantique, fait que du nanomètre au mètre, les objets inertes ne s'interpénètrent pas mais se touchent brutalement. Alors faire le portrait d’un électron avec un AFM, est ce différent ? Oui. Cet électron attaché à une molécule sur une surface est d’abord une charge électrique. La pointe nanométrique vient interagir avec lui grâce au champ électrique. Un portrait électrique donc. Le mur m’exclut quelques soient mes efforts pour partager son espace. Pour occuper sa place, il me faudra le détruire. Un électron sur une surface. Quelle est sa taille ? Quelle place occupe-t-il ? Mauvaises questions pour un scientifique. Pour le Microscope à Force Atomique, l’image vient tranquillement et sans détour. C’est quasiment automatique. Appuyant fort, la pointe s’approche, on a l’image d’un petit électron. En appuyant faiblement, une nouvelle image le montre énorme. Dans les deux cas, on produit une image de l’électron, toujours basée sur la force électrique d’interaction entre la pointe du palpeur et cet électron. Parmi toutes ces images, quel est le portrait de l’électron ? Au choix du spectateur. Jusqu’où peut aller cette variation de la taille apparente ? Ici, jusqu’aux limites de "l’appareil photo".> Communication suivie d'un débat avec le public. Mot(s) clés libre(s) : arts et sciences, imagerie scientifique (interprétation), nanosciences (réception), nanotechnologies (instrument), perception spatiale
|
Accéder à la ressource
|
|
Philosophie de l'esprit et sciences cognitives
/ Mission 2000 en France
/ 31-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
JACOB Pierre
Voir le résumé
Voir le résumé
"Le mot ""cognition"" vient du mot latin *cognoscere* qui veut dire ""savoir"" ou ""connaître"". Sous le nom de ""sciences cognitives"", et autour d'un projet commun, se sont fédérées des disciplines aussi différentes que les neurosciences, la neuropsychologie, la primatologie, la psychologie comparée, la psychophysique, la psychologie cognitive, la psychologie du développement, la linguistique, la logique, l'intelligence artificielle, la philosophie, la psychologie sociale et l'anthropologie. Les sciences cognitives ont pour objet d'étudier les mécanismes neurophysiologiques et les processus mentaux grâce auxquels un être humain construit ses connaissances : la perception, la mémoire, l'attention, l'imagerie, le raisonnement, la communication. Elles poursuivent donc par des moyens expérimentaux le projet de ce que les philosophes appelaient naguère - d'un mot formé à partir du mot grec *épistémè* qui signifie conjointement ""savoir"" et ""science"" - l'*épistémologie*. Les sciences cognitives n'étudient pas seulement les mécanismes de formation de connaissances détachées ; elles étudient aussi l'engagement dans l'action, c'est-à-dire : la planification et l'exécution de l'action. Le progrès des sciences cognitives suggère donc que la cognition humaine résulte de mécanismes cérébraux qui donnent naissance à l'expérience consciente subjective, à des représentations véridiques de l'environnement et à des représentations motrices au service de l'action. " Mot(s) clés libre(s) : comportement, croyance, désir, intentionnalité, mémoire, perception, philosophie, psychologie, raisonnement, sciences cognitives
|
Accéder à la ressource
|
|
L’analyse de l’image - Bernard Darras
/ UTLS au lycée
/ 07-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DARRAS Bernard
Voir le résumé
Voir le résumé
L’analyse d’une image ne peut se faire selon une méthode scientifique (division en parties de l’image) car elle représente un tout synthétique. C’est donc sous une approche holiste et systémique que toute image doit être étudiée : le tout est supérieur à la somme des parties. C’est de cette affirmation que part Bernard Darras pour détailler sa conception de l’analyse d’un objet, quelque soit son genre ou sa typologie. L’étude d’une image comporte 4 grandes phases : - l’Ekphrasis : description- l’Exégèse : explication, interprétation- l’Herméneutique : art d’interpréter et de faire comprendre- le ThéoriqueUne conférence de l'UTLS au lycéeL’analyse de l’image par Bernard Darras, sémioticien.Professeur des UniversitésUniversité Paris 1 Panthéon-Sorbonne UFR 04Directeur du Centre de Recherche Images et Cognitions LYCEE JEAN JAURES (93100 MONTREUIL) Mot(s) clés libre(s) : éducation à l’image, holisme, illustrations et images (interprétation), perception des images, réductionnisme, sémiotique et arts
|
Accéder à la ressource
|
|
L’absence de Chef d’œuvre
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Fragment du film "L’absence de Chef d’œuvre"
réalisé par Margaux Mergier, Arts et Langage (M1)
Comment faire un film sur un homme qu’on ne retrouve jamais et qu’on commence à oublier ? que nous reste-t-il ? Le souvenir d’un souvenir d’un regard. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, perception, oeuvre d'art, souvenir, court-métrage
|
Accéder à la ressource
|
|
Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant : quid des sensibilités phonologiques universelles ? / Norbert Maïonchi-Pino
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 21-05-2016
/ Canal-u.fr
MAÏONCHI-PINO Norbert
Voir le résumé
Voir le résumé
Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant : quid des sensibilités phonologiques universelles ? / Norbert Maïonchi-Pino, séminaire organisé par l'Unité de Recherche Interdisplinaire en neuropsycholinguistique Octogone-Lordat, Université Toulouse Jean Jaurès, 20 mai 2016.
Peut-on dépasser le constat classique du rôle « indiscutable » des « grands classiques » psycholinguistiques, notamment le rôle des propriétés statistiques des syllabes pour justifier des stratégies de
segmentation ou d’accès au lexique ? Alors même que la syllabe est une unité centrale en français, cela ne fait qu’une vingtaine d’années que, véritablement, les études développementales mettent en évidence son rôle précoce, mais progressif, pendant l’apprentissage de la lecture. Et nombreuses sont celles qui se sont attachées à démontrer, non sans certaines controverses, l’importance de la fréquence d’occurrence de la syllabe initiale dans la langue comme un facteur déterminant, associée à la fréquence lexicale ou bien encore au trou bigrammique pour expliquer la sensibilité et l’utilisation de la syllabe dans des activités de
lecture. Pourtant, son statut d’unité incontournable repose principalement sur le respect de grands principes linguistiques (e.g., principe d’attaque maximale, loi du contact syllabique optimal, principe de séquençage basé sur la sonorité) qui n’ont que très rarement été
abordés d’un point de vue développemental, en lecture. Partant du postulat que les propriétés statistiques bénéficieraient d’un « excès de confiance » et que l’implication des propriétés phonologiques universelles sont sous-estimées (e ;g., la sonorité) – tout du moins pour l’étude du français – l’objet de la présentation consistera à répondre à plusieurs questions autour de leurs rôles respectifs dans des activités de lecture auprès d’enfants, qu’ils soient normo-lecteurs ou
dyslexiques. Mot(s) clés libre(s) : lecture (apprentissage), français (étude et enseignement), perception de la parole, syllabe, conscience phonologique
|
Accéder à la ressource
|
|
Le traitement des images
/ Mission 2000 en France
/ 09-09-2000
/ Canal-U - OAI Archive
FAUGERAS Olivier
Voir le résumé
Voir le résumé
Mon exposé est centré sur un aspect du traitement d'images, celui du traitement de l'information tridimensionnelle. Je prendrai comme point de départ les idées de David Marr dont l'influence a été déterminante à la fois sur les neurosciences de la vision et sur le traitement d'images ou la vision par ordinateur. L'idée selon laquelle la vision est notamment un problème de traitement de l'information qui peut être abordé en utilisant des contraintes assez générales issues de la physique et de la géométrie pour construire une représentation des surfaces des objets présents et de leurs mouvements s'est avérée extrêmement fructueuse tant du point de vue théorique pour répondre précisément à une partie de la question " qu'est-ce que voir ? " que du point de vue applicatif pour résoudre de nombreux problèmes où intervient la perception visuelle robotique au sens large, c'est-à-dire celle d'un système mécanique/informatique. En me plaçant de trois points de vue, mathématique, algorithmique et biologique, je montrerai comment une combinaison d'indices visuels tels que les variations spatiales d'intensité et de texture, le mouvement, les contours d'occultation ou encore la stéréoscopie peut fournir de l'information sur la forme et le mouvement tridimensionnels des surfaces des objets. J'illustrerai mon propos par quelques exemples d'applications comme le calcul de l'orientation d'un robot dans l'espace, la génération de déplacements, la reconnaissance d'objets et la réalité augmentée. Mot(s) clés libre(s) : David Marr, image de synthèse, image numérique, modélisation, perception visuelle, représentation des formes, résonance magnétique nucléaire, stéréoscopie, traitement d'images, traitement de l'information, vision par ordinateur
|
Accéder à la ressource
|
|
Le concept d'image
/ UTLS - la suite
/ 06-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
TIERCELIN Claudine
Voir le résumé
Voir le résumé
Qu'est-ce qu'une image ? Une copie, un reflet, une ressemblance, une visée intentionnelle, une manière d'être de la conscience imageante ? En quoi se distingue-t-elle d'un concept, d'un signe, d'un symbole ? Faut-il y voir un décalque de la réalité physique, un prolongement de la perception, de l'intuition sensible, une idée, un auxiliaire, une étape de la pensée abstraite, le moteur essentiel de l'imagination créatrice ou bien plutôt une illusion trompeuse, un obstacle à la pensée discursive ? Pense-t-on même par image ? La notion d'image mentale a t-elle un sens ? L'image pure n'est-elle pas un mythe ? Tout n'est-il pas image ? Autant de questions qui, depuis l'Antiquité, n'ont cessé d'opposer partisans et adversaires de l'image. Dans les vingt dernières années, plusieurs phénomènes à bien des égards révolutionnaires obligent à reprendre ces discussions avec un regard neuf D'abord la prolifération d'images de toute nature, mais plus encore l'apparition de nouveaux types d'images (photos, films, vidéos, images de synthèse, virtuelles, numériques, etc.) et la complexification galopante des réseaux et médias dans lesquels elles s'insèrent. Ensuite, l'apparition de nouvelles techniques d'imagerie et parmi elles, l'imagerie cérébrale fonctionnelle qui vise à établir des cartographies du cerveau en fonctionnement. Enfin, et grâce à ces nouvelle technologies, un renouvellement des méthodes en neuroscience, en psychologie cognitive et en philosophie de l'esprit. Il devient possible non seulement d'obtenir des informations morphologiques relatives à l'anatomie du cerveau (IRM, scanner X), mais, grâce à des techniques telles que l'électroencéphalographie (EEG), la tomographie par émission de positons (TEP), l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) ou la magnéto-encéphalographie (MEG), d'observer in vivo le cerveau engagé dans des activités cognitives telles que celles, notamment, d'imagerie. A partir d'exemples concrets, on commencera par préciser les caractéristiques communes aux images (physiques ou psychiques) et plus généralement, ce qui définit la fonction image (ou iconique) relativement à d'autres fonctions telles que celles d'indication et de symbolisation de la réalité et l'on s'interrogera sur la pertinence de la catégorie ou de l'objet image. Puis on rappellera quelques une des expériences récemment menées en psychologie cognitive qui permettent en particulier de préciser le lien qu'ont les images mentales avec la perception et l'imagination, et de façon générale de mieux cerner leur structure et la nature de leur contribution au fonctionnement cognitif (en matière de résolution de problèmes, de mémorisation, de simulation ou d'anticipation). On essaiera alors de voir en quoi ces nouvelles approches permettent d'éclairer et dans certains cas de dissoudre certains des problèmes et débats classiques qui continuent d'animer philosophes mais aussi artistes, psychologues, linguistes, logiciens ou mathématiciens, en vérité pour des raisons sur lesquelles on pourra d'ailleurs s'interroger tout un chacun. Mot(s) clés libre(s) : image, images mentales, perception, philosophie, représentation mentale
|
Accéder à la ressource
|
|