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Diu de chirurgie robotique Nancy 2012 - Microchirurgie Dry Lab et W et Lab
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 04-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
PEREZ Manuella
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Titre : DIU de chirurgie robotique 2012 Nancy - Microchirurgie Dry Lab et W et Lab, microchirurgieIntervenant : Manuella PerezRésumé : 4 janvier 2012. Rappel technique.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Vidéo-cours enregistré à l'Ecole de chirurgie robotique de Nancy lors du DIU de chirurgie robotique en janvier 2012. Organisé avec le partenariat de l’UNF3S/UMVF. Réalisation, production : Canal U/3S. SCD Médecine Mot(s) clés libre(s) : 2012, Canal U Sciences de la Santé et du Sport, chirurgie, microchirurgie, Microchirurgie Dry Lab et W et Lab, Nancy, perez, robotique, UMVF, UNF3S
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Les méthodes d'évaluation des entreprises
/ AUNEGE, CERIMES
/ 25-11-2013
/ Canal-u.fr
KOEHL Jacky
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Une présentation synthétique des principales méthodes d’évaluation des entreprises. Successivement, l’approche patrimoniale, l’approche par les flux de trésorerie actualisés, l’approche analogique par les multiples et l’approche par les options réelles sont présentées Mot(s) clés libre(s) : Evaluation, méthode patrimoniale, méthode des flux actualisés, DCF, Méthode analogique, PER, Méthode des options réelles
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Les masques du héros : écrire les origines du lignage des Guzman au XVIe / Araceli Guillaume Alonso
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-03-2010
/ Canal-U - OAI Archive
GUILLAUME-ALONSO Araceli
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Les masques du héros : écrire les origines du lignage des Guzman au XVIe siècle. Araceli GUILLAUME- ALONSO. In Dire, taire, masquer les origines dans la péninsule ibérique, du Moyen Age au Siècle d'Or, colloque international organisé par l'Équipe de recherche "Littérature Espagnole Médiévale et du Siècle d'Or" (LEMSO) du laboratoire France méridionale et Espagne : histoire des sociétés du moyen age à l'époque contemporaine (FRAMESPA) en collaboration avec le département d'études hispaniques et hispano-américaines. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail (UTM), Médiathèque José Cabanis, 22-24 mars 2010. Thème 1 : Origine des mots, origine des noms (22 mars 2010). Le lignage des Guzman est l’un des plus illustres de l’Espagne médiévale et moderne. Le titulaire de cette famille, qui domine de larges territoires en Andalousie Occidentale, porte le titre le plus ancien de la noblesse espagnole, celui de comte de Niebla (1368), auquel vient s’ajouter au XVe siècle -en 1445- celui de duc de Medina Sidonia, premier titre ducal accordé par un monarque castillan. Les Guzman, qui confirment leur puissance avec l’arrivée au pouvoir des Trastamare, appartiennent néanmoins à l’un des rares lignages de l’ancienne noblesse qui a survécu au changement de dynastie. Le fondateur, Alonso Pérez de Guzmán El Bueno est l’archétype du héros de la Reconquête : grand guerrier fidèle à son roi, chevalier chrétien matamoros, défenseur par excellence de la frontière et du détroit de Gibraltar. Cette image du héros légendaire de la défense de Tarifa, diffusée par les chroniques castillanes médiévales à partir de celle de Sanche IV, a été abondamment célébrée et glosée par la littérature dans des récits épiques, en prose et en vers, et dans le romancero. Cependant, c’est autour de 1540 que le sixième duc de Medina Sidonia, Juan Alonso de Guzman, après avoir résolu une situation familiale assez scabreuse, décide de redorer la réputation du nom, malmenée par les affaires récentes, en faisant écrire l’histoire du lignage par Pedro Barrantes Maldonado, spécialiste en généalogies. Barrantes écrit les "Ilustraciones de la Casa de Niebla", qu’il finit en 1541, en accordant une attention particulière à l’écriture des origines du lignage. Les hypothèses qu’il développe sur les ancêtres du héros de Tarifa et sur l’origine du patronyme Guzman, aussi bien que la biographie fantastique d’Alonso Pérez de Guzmán ou celle de son épouse María Coronel, avant même l’épisode de Tarifa, sont autant de masques destinés à occulter les origines douteuses et obscures du couple originel d’une part et, d’autre part, à exalter la fondation mythique du lignage et à affirmer sa prééminence sur les autres grandes familles de la noblesse espagnole. Cette démarche d’exaltation des origines s’inscrit bien dans la «fièvre pour les généalogies» (Redondo) que connaît le XVIe siècle. Cependant, les jeux de masques du héros que nous proposons d’analyser et leur utilisation littéraire dans le récit de Barrantes, fait des "Ilustraciones de Niebla", en même temps, un texte fondateur de l’histoire guzmana et un modèle du genre. Mot(s) clés libre(s) : Alonso Pérez de Guzmán (1550-1619), duc de Medina Sidonia, Espagne (16e siècle), généalogie imaginaire, noblesse espagnole (généalogie), Pedro Barrantes Maldonado (biographe)
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Endopyélotomie percutanée
/ FILMED
/ 01-01-1990
/ Canal-U - OAI Archive
GELET Albert, MARTIN Xavier, MARéCHAL JM, DUBERNARD Jean-Michel
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Le film montre le traitement endoscopique des sténoses de la jonction pyélo-urétérale dans deux indications particulières.
Le film démontre tout d'abord l'incision à la lame froide d'une sténose acquise post-opératoire de la jonction pyélo-urétérale. L'intervention étant terminée par une intubation trans-néphro-pyélo-urétérale à l'aide d'une sonde modelante de Khort.
La deuxième partie du film montre l'incision d'une sténose congénitale de la jonction pyélo-urétérale en utilisant la technique de l'invagination urétéro-pyélique obtenue grâce à la mise en place d'un ballon d'Olbert sous la jonction qui est ensuite attirée en direction du bassinet. L'incision du boudin est effectuée au couteau électrique et on obtient ainsi une incision parfaite d'une longueur égale de la paroi pyélique et de la paroi urétérale.
L'intervention est terminée par la mise en place d'une sonde double J modelante particulière, dont la partie supérieure 12 Ch. intube la zone incisée, cette sonde est immobilisée par un fil.
FILMED_91-5204-226
1990 Mot(s) clés libre(s) : endopyélotomie, FILMED, per-cutanée, sténose
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Chronique des Pygmées Babongo, avril - mai 2008 (Gabon) : façonnage d’un nouveau-né qui n’a pas uriné sur son père
/ 14-04-2008
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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ACTEURS
Le nouveau-né de quelques heures, encore sans nom
Tsingi Merline, l'accouchée
Inanga Pauline, la sage femme aux 43 naissances
Micoumbi Zita, "Bébé", la soigneuse, soeur de l'accouchée
Moghoussi Martine, la grand mère maternelle de l'accouchée
Lisoumbou Antoinette, la mère du papa
Ombanda Mignon, le grand frère du nouveau-né
Mongala Hélène, soeur de la grand mère maternelle
Sylvie Moghini, la mère de l'accouchée
&
Ombanda Love, le père
TRADUCTION DE L'ADOUMA
Ombanda Love
Nanda Juriel
CAMÉRA-AUTEUR-RÉALISATEUR
Alain Epelboin
ASSISTANT
Jean Blaise Matzanga, "Makunza"
DESCRIPTION-TRANSCRIPTION
<p>Pendant la nuit du quartier Mabouli de Doumé, Tingi
Merline a accouché sans difficultés d’un bébé de sexe masculin.
La mère de l’accouchée est accueillie par les enfants.
Dans la chambre, Micoumbi Zita, "Bébé", la
soigneuse, soeur de l'accouchée et tante maternelle du nouveau-né, sous le
contrôle des femmes et le regard des frères et sœurs du bébé effectue, sans
dire un mot, la première toilette avec un gant de toilette imbibé de parfum.
Les commentaires et plaisanteries des femmes, grand
mères, arrière grand mères et tantes fusent : - C'est son "grand père"
qui entre ! dit l’une des femmes sans que l’on sache s’il s’agit d’une
plaisanterie sur Alain Epelboin et sa caméra ou si on veut indiquer que
l’enfant est la réincarnation du grand père paternel récemment décédé.
L’enfant pleurniche et son pleur est interprété comme
l’expression de son mécontentement: - Non ! L'enfant dit de le laisser
tranquille !
Pour l’apaiser, la grand mère l’honore en le traitant
comme son mari décédé : - Attends mon "mari", j'ai fini.
Eeeh ! C’est Dya, son grand père qui est revenu
dans le ventre de ma fille !
On corrige l’exécution de la tâche : - Eh !
C’est pas comme ça ! Fais la toilette tranquillement !
En plus de la caméra, Sylvie Le Bomin prend des photos
au flash, ce qui fait dire que : - Ce vilain là, a de la chance avec toutes
ces photos.
Les comportements, mouvements de l’enfant sont
considérés comme des actions volontaires signifiantes : - L’enfant se
plie ! dit-on quand, tourné sur le côté, il remonte ses genoux vers le
ventre.
On surveille attentivement la réalisation de la
toilette : - Après, tu le tournes de l’autre côté.
Il continue à pleurer, avec sa femme qui
l’essuye !
- Toi qui ‘essuye, tu me voles tous mes maris !
L’essuyage au gant sec parfumé étant terminée, Micoumbi
Zita, "Bébé" entreprend les manipulations du nez : avec la pulpe
du puce de la main droite, elle appuie fortement sur l’arête du nez et remonte
au dessus du front jusqu’à la chevelure ; puis toujours fermement, elle
surligne les sourcils de l’intérieur
vers l’extérieur, puis la région sous orbitaire au niveau du pli de la joue.
Enfin, elle saisit le bout du nez entre deux doigts et le reserre en remontant.
L’enfant se débat et gémit doucement. La grand mère fait semblant de
prendre sa défense : - Laisse le maintenant !
On plaisante : - Continue à me photographier
l’enfant !
080414Doumebebenouveaune03/04/05/07/10/11
Le massage ferme de l’arête du nez se prolonge, du bas
vers le haut. Une femme précise : - Il faut à chaque fois bien lui masser
le nez.
Une autre : - Masse le nez en descendant, on lui
fait encore des photos !
L’enfant s’agite et pleure plus fort.
Micoumbi Zita, "Bébé" tend la main droite
vers la mère de l’enfant assise sur le lit à sa droite et précise : -
Verse moi un peu d’eau, parce que la tête, on ne l’essuye pas avec du parfum.
Mais en attendant elle essuye le visage avec le gant de
toilette sec, imbibé de parfum.
Intempestivement, une femme suggère à la mère : -
Viens lui donner le sein !
- Non ! dit une autre. Il faut bien lui appuyer le
nez. Et l’affinement du nez à deux doigts est repris.
Finalement un peu d’eau est versée sur le gant et
Micoumbi Zita, "Bébé" place l’enfant sur ses genoux, en lui soutenant
la tête avec la main droite qui tient le gant humide, qu’elle passe plusieurs
fois sur la chevelure dans un mouvement enveloppant du crâne, d’arrière en
avant.
- À chaque fois que tu lui essuyes la tête, il faut
bien la soulever.
- Oui ! C’est comme ça !
En fait il ne s’agit pas d’un essuyage de la chevelure,
mais un très fort massage du crane visant à lui donner une forme ronde.
Une des femmes interpelle le père de l’enfant qui reste
dehors : - Toi le père de l’enfant, viens ! Il y a ton enfant qui
pleure.
C’est en fait une provocation, car ce n’est pas son
rôle d’intervenir et il s’agit plus de signifier un mécontentement de la
personne qui habite l’enfant que de pleurs propres au bébé. Par ailleurs, le
premier contact entre le père et son nouveau né, n’est pas anodin, car le père
est dangereux pour la santé du nouveau né s’il a eu, des rapports sexuels avec une autre femme que
la mère. La souillure ainsi acquise risque de contaminer l’enfant et de le
faire tomber malade.
Le massage vigoureux de la tête est répété. Puis le
gant de toilette est mis de côté et le massage se poursuit longuement à main
nue, mouillée d’eau, le bébé réagissant de plus en plus par des pleurs et une
agitation corporelle.
- Son nez aujourd’hui ! Le massage est revenu sur
l’arête du nez, le dessus et le dessous des orbites, et enin la lèvre
supérieure, d’un mouvement vertical de la base du nez à la bouche.
Les mouvements de massage du nez se font plus doux,
presque des caresses. Le bébé baille et une des femmes parle en son
nom : - Laissez moi me reposer !
Quand cela s’arrête le bébé pousse un pleur. En son
nom, il est dit : - Vous m’avez trop bousculé !
Micoumbi Zita, "Bébé" couche le bébé en
travers de ses genoux et entreprend de lui dérouler la bande
« Velpeau » qui lui enserre le ventre, tâchée de sang au niveau de
l’ombilic. Une des femmes se saisit de la main gauche de l’enfant qui gêne le
déroulage de la bande. La mère du bébé lui immobilise doucement les jambes.
Au moment où la compresse apparaît, Micoumbi Zita,
"Bébé", dit : - Maman ! Viens soigner le nombril de
l’enfant.
Les femmes s’interrogent : - On va soigner (le
nombril) avec quoi ?
- Avec quoi vous avez noué le cordon de l’enfant ?
- Avec de l’alcool, le fil noir.
- Qui a coupé le cordon de l’enfant ?
- C’’est Inanga, la sage-femme.
Du coup, la solution est trouvée : - Inanga !
Viens soigner !
La mère de l’enfant s’est levée du lit où elle était
assise pour chercher couche et vêtements dans les piles d’affaire posées
derrière le lit sur une table.
La grand mère étonné de l’usage de l’alcool : -
Est ce qu’on peut verser de l’alcool sur le nombril ?
Micoumbi Zita, "Bébé" tend vainement une
compresse propre pour qu’on l’imbibe d’alcool.
La discussion se poursuit : - Non ! L’alcool
fait durcir le cordon.
- Non ! Prenez de l’huile de palme !
Au même moment, la sage femme sollicitée pour les soins
du cordon, vient s’asseoir sur le lit à la tête de l’enfant.
- Oui ! Prenez de l’huile de palme.
- Non, versez un peu d’alcool, avant l’huile de palme.
La même voix, à la cantonade : - Apportez moi de
l’huile de palme !
Une autre voix appuie : - On demande l’huile de
palme ! Tandis qu’une compresse est imbibée d’alcool, une voix
contredit : Ne mettez pas l’alcool, ça (la plaie) ne va pas finir.
- Non ! ça va finir !
Observant le versement d’alcool sur la compresse,
Micoumbi Zita, "Bébé" plaisante : - Tu veux finir la
bouteille !
Les plis inguinaux, le pourtour du pansement dur
l’ombilic, puis le pourtour des testicules sont essuyés avec la compresse,
tandis que la sage femme tient les jambes du bébé écartées.
Une voix à l’extérieur : - Maman ! Demande
aux enfants d’aller chercher de l’huile de palme.
On répod : - L’enfant est parti en chercher.
Micoumbi Zita, "Bébé" à l’enfant qui s’agite doucement : -
Attends d’abord papa !
Des jeunes filles observant la scène de l’extérieur par
la fenêtre et demandent : - On a déjà soigné le nombril ?
- Non.
La sage femme, très proche de la tête de l’enfant lui
sourit, lui parle à voix basse.
On attend l’huile de palme.
Une des grands mères récrimine rituellement : - Je
suis en train de souffrir avec mon petit fils, je ne sais pas ce qu’il fera
demain pour moi.
En attendant, Micoumbi Zita, "Bébé" dispose
culotte et couche à plat sur le lit à sa droite.
La grand mère s’impatiente et sort de la pièce : -
Qui est parti chercher l’huile de palme ?
Pendant ce temps la sage femme masse doucement le front
de l’enfant d’un mouvement symétrique et régulier, des deux mains de l’intérieur vers
l’extérieur en prenant appui sur la pulpe de la deuxième phalange de ses
pouces.
La grand mère, un peu essouflée revient et donne à la
sage femme un gobelet à anse en plastique contenant de l’huile de palme,
qu’elle a vraisemblablement été chercher chez elle : - Voilà l’huile de
palme.
La sage femme soulève un coin de la compresse du
pansement ombilical.
Les recommandations fusent : - Doucement !
Parce que le sang coule encore !
- Non ! Attrape la compresse comme ça !
Tandis que Micoumbi Zita, "Bébé" tient la
compresse relevée, la sage femme trempe son index droit dans le gobelet et
décolle le cordon de la compresse en le tamponnant d’huile rouge, sous le
regard attentif de la mère du bébé assise sur le bord du lit à côté de Micoumbi
Zita, "Bébé" Celle ci demande : - On ne change pas la
compresse ?
La sage femme finit de décoller la compresse faisant
apparaître un volumineux cordon frais avec des poches de liquide.
- Doucement ! Doucement !
Ce temps de contact avec la chair vive de l’enfant, que
Micoumbi Zita, "Bébé" a évité, est chargé d’émotion et la maman du
bébé observe attentivement, le visage expressif, alors qu’elle n’exprimait pas
grand chose dans le temps précédent des massages vigoureux. Elle passe une
compresse propre, tandis que la sage femme continue à enduire le cordon d’huile
de palme.
À la vue de petite érection du pénis de l’enfant :
Regardez ! Ce que l’enfant est en train de faire avec …
La grand mère, soutenue par d’autres voix « insulte »
l’enfant, exprimant l’émotion collective : - Un vilain comme ça !
- Oui, un vilain comme ça !
La sage femme à la mère : - Mets le parfum (de
l’alcool) sur la compresse !
L’enfant, toujours couché sur le dos, s’agite remuant les mains. La grand mère : -
Enanga !Tu vois les gestes de l’enfant !?
La sage femme manipule le cordon pour l’envelopper de
la compresse.
La grand mère, soutenant son amie sage femme dans cette
opération jugée délicate : - Enanga ! Nous sommes avec toi !
Micoumbi Zita, "Bébé", très amusée, qui trouve que sa mère en rajoute : -
Eeeh ! Maman ! Toi aussi !
La grand mère parlant au nom du bébé : le bébé rit
en disant : - Eh ! Maman !
La sage femme qui a finit de disposer la compresse,
lache le bébé qui fait un mouvement réflexe d’écartemtn des bras et des jambes.
La grand mère tout en saisissant les jambes pour
les tenir écartées : - Rattrapez l’enfant !
- Redressez l’enfant.
- Attrapez l’enfant !
La caméra, qui prend du champs, montre les assistants
en cercle, dont une autre grand mère et les frères et sœur du bébé, tès
attentifs.
Le bébé est soutenu en l’air par la sage femme au
niveau des fesses et de la nuque, tandis que Micoumbi Zita, "Bébé",
et la grand mère se coordonnent pour enrouler la bande autour du ventre,
maintenant la compresse en place.
À l’extérieur une femme appelle une fillette qui
assiste à la toilette : - Lauricia ! Viens ! On va au bain, à
l’Ogooue !
La grand mère à propos du bébé qui a agrippé sa main,
donant sens à ses réactions, lui prêtant toujours une volonté, révélatrice
de la personne qui investit le bébé : - Regardez ! Il m’attrape la
main ! Il croit que c’est le sein !
La bande finit d’être fixée. La grand mère : -
Attends, mon mari !
« Mon mari », ce peut être le grand père
décédé, ou le terme d’adresse affectueux et ludique d’une grand mère avec son
petit fils.
- Couchez le maintenant dit l’une. Faîtes le dormir dit
l’autre.
Micoumbi Zita, "Bébé" se saisit du flacon de
talc posé derrière elle sur le lit et saupoudre abondamment la couche jetable
posée sur une culotte plastique ouverte, disposées à sa droite sur le lit.
La grand mère anticipe l’action : - On va le
(bébé) déposer là (sur la couche) !
Micoumbi Zita, "Bébé" saupoudre de talc le
pubis du bébé, puis l’étale sur le pénis et les testicules : - N’abusez
pas de la poudre ! Sinon, il (le bébé) va noircir !
Elle tend la main à la mère du bébé qui lui verse une
nouvelle dose de talc qu’elle étale autour du cou, sous le menton, sous les
aisselles.
- C’est à toi (Micoumbi Zita, "Bébé") de
mettre la poudre et de l’habiller.
- Frotte (bien) la poudre sous les aisselles.
- Là ! C’est bien !
- Regardez ! Comment elle dispose l’enfant !
dit la grand mère quant Micoumbi Zita, "Bébé" pose l’enfant sur la
couche en le déplaçant, une main dans le dos et la nuque, l’autre tenant un
pied.
Au moment où le bébé est posé sur le dos, ses bras sont
saisis de tremblements, la main droite à proximité de la bouche qui s’agite
elle aussi. La sage femme écarte la main de la bouche et la grand
mère s’exclame : - La fraîcheur !
Tandis que l’enfant est langé, la couche dans un pochon
de plastique ensuite fixé par une bande nouée, la grand mère s’adressant à une
grande sœur du bébé qui observe attentivement : - Regardez l’enfant !
Tout ce qu'il fait, on va bien le voir (dans la vidéo) !
Le papa du bébé intervient de façon qui semble
décalée : - Massez lui encore le nez !
- Nettoyez le jusqu’aux oreilles ! dit il, alors
que la toilette est finie et que Micoumbi Zita, "Bébé" prépare une
tunique que l’on ferme par derrière, le bébé langé reposant sur le lit.
La grand mère au père, qui est très joli garçon :
- Toi le père, tu n’es pas beau ! Et l’enfant est sorti vilain !
Elle commente : - Regardez comment elle habille
l’enfant !
Au vu des tremblements des bras : - Regardez
comment l’enfant tremble !
La grande sœur du bébé, debout juste derrière la caméra
et qui se rapproche petit à petit du lit et de sa mère s’adresse à son autre
petit frère : Esaïe ! Viens voir le bébé !
Par dessus le sous vêtement, Micoumbi Zita,
"Bébé" lui enfile un vêtement avec manches et jambes d’une seule
pièce, après avoir hésité sur la façon de l’enfiler : - Les fleurs ?
C’est le devant ou le derrière du vêtement ?
La caméra sort de la chambre et retrouve dans la pièce
de séjour les deux grands mères et le père, assis près de la fenêtre.
Alain Epelboin (AE) au père : - Le papa, il est
content ? Que dit le père ? Il ne dit rien mais son sourire heureux
répond à la question.
AE: - Alors tu vas aller chercher les feuilles ?
Ou bien ?
La question d’AE s’appuie sur la croyance locale rapportée en ces termes
par Jean Blaise Matzanga : - Quand tu sors une femme dehors, et que ta femme
est en grossesse, le jour qu'elle accouche, avant d'entrer dans la chambre, tu
pars frotter des feuilles avec les mains, tu mets à la figure. Et tu les jettes
à la poubelle !
Tu peux déjà toucher l'enfant ! Quand tu le prends sur tes genoux, il faut
qu'il pisse sur toi. Comme ça, l'enfant ne tombera pas malade !
Et le père, Ombanda Love, justement a une copine.
Le père : - Les feuilles ?!
AE : - Avant de toucher le bébé. Qu’est ce que tu
vas faire ?
Le père embarassé : - Ah ! Moi, je ne connais
pas … Ce sont des …
Il ne finit pas sa phrase sans que l’on sache s’il veut
dire qu’il partage pas ces croyances ou s’il n’a pas eu de rapports sexuels
extraconjugaux durant la grossesse.
Les femmes s’en mêlent.
Ombanda Love : - Non, ça, ce sont des histoires,
moi je peux toucher l’enfant ! J’ai fait quoi ?
Les femmes : - Oooh !
AE : - Il peut toucher ?
La grand mère paternelle : - Il peut
toucher !
Le père : - Pas de problème ! Je peux toucher
l’enfant ! J’ai fais quoi ? Je suis là dans le village et il y a
quoi ?
La grand mère paternelle : - ça c’est pour
avant !
La caméra revient dans la chambre ou « Bébé »
finit le boutonnage du vêtement de l’enfant, tout tranquille.
La grand mère maternelle : - Les enfants !
Fichez le camp de la chambre de votre mère.
Les enfants ! Ici, c’est pas chez vous !
Le frère du nouveau né apporte un objet à sa mère,
toujours assise au pied du lit à distance du bébé. Étonné que sa mère ne touche
pas le bébé, et certainement désireux de le faire, il lui dit : -
Maman ! Prends le bébé.
On entend par derrière le père qui rentre dans la
chambre : - Je peux toucher l’enfant …
Il s’approche doucement du bébé couché sur le dos sur le
lit et lui effleure avec la main droite l’épaule au travers du vêtement, puis
la joue et le nez.
A ce moment, l’habillage est terminé,
« Bébé » se lève range les vêtements, et lui met une couche dans la
main.
La maman se saisit alors du bébé, le posant sur ses
jambes et le père en profite pour s’asseoir à côté de son épouse.
À ce moment, une voix d’homme interpelle AE : -
Vous faites des photos de mon enfant (classificatoire). Maintenant, vous allez
donner ça quand ?
AE : - Au retour (de la collègue).
Le père du bébé s’exclaffe et continue de caresser
légèrement le nez et les joues du bébé, aux mêmes places que celles où les
vigoureux massages ont été appliqués précédemment.
La mère du bébé demande à AE si c’est fini, se lève et
sort avec le bébé dans les mains, suivie de son mari et des enfants.
Cette toilette, dans un milieu culturel mixte est
intéressante en raison du modèle de technique de façonnage du corps utilisé,
avec un massage énergique du nez, du visage et de la tête, une toilette à sec.
L’interpellation du père quant à d’éventuels rapports
extraconjugaux et à la nécessité d’un rituel réparateur pour éviter de rendre
l’enfant malade donne à voir le caractère particulier de cette première
rencontre entre un père et son nouveau né.
Jean Blaise Matzanga à propos des ruptures d'interdits sexuels par le père durant la grossesse et des risques pour la santé du bébé : <br>- Quand tu sors (as des relations sexuelles) une femme dehors, et que ta femme est en grossesse, le jour qu'elle accouche, avant d'entrer dans la chambre, tu pars frotter des feuilles avec les mains, tu mets à la figure.
Et tu les jettes à la poubelle !
Tu peux déjà toucher l'enfant !
Quand tu le prends sur tes genoux, il faut qu'il pisse sur toi.
Comme çà, l'enfant ne tombera pas malade ! Mot(s) clés libre(s) : enfants, Doumé, Adouma, Awanji, gant, parfum, eau, huile de palme, façonnage, tête, couche, Ogooue-Lele, ombilic, vêtement, nouveau né, nez, père, Gabon, toilette, pansement, tante, talc, grand mère, mère
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Chronique aka 1993, Motonga : Gbédéle, femme, fille et mère
/ 20-06-1994
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique pygmée, juin, décembre 1994, Mongoumba, Lobaye, RCA
Filmé dans un campement de pygmées aka, sous-préfecture de Mongoumba,
Gbédélé : femme, fille et mère Lobaye, R.C.A.
Image et son
Alain Epelboin
Dans le campement pygmée aka de Woto, en République centrafricaine, suivi au cours de deux journées ordinaires des interactions entre un bébé (âgé de 3-4 mois puis 9-10 mois), de sa mère adolescente, Gbédélé , de Mowo, sa grand-mère et des membres du campement, sans compter les tantes et les cousins, cousines.
Gbédélé donne à téter à sa fille, la berce en chantant, rieuse. A ses côtés, sa mère la regarde, la conseille, l’éduque. Elle prend aussi soin du bébé, qu'elle berce pendant que Gbédélé vaque à ses activités ménagères.
Six mois plus tard : un petit groupe s'est formé pour faire de la musique avec des arcs musicaux, des percussions, la frappe des mains, des chants... Gbédélé joue de l'arc à deux cordes. Le bébé est présent parmi eux.
Les stimulations sonores et corporelles imprimées sur le corps de l’enfant lors de ses pleurs sont systématiquement en rapport avec les rythmes fondamentaux de la musique traditionnelle aka. Mot(s) clés libre(s) : ethnologie, Afrique, ethnomusicologie, bercement, pygmée, aka, Lobaye, chanvre, grand-mère, grand-père, sango, pilage, Mongoumba, relation mère /enfant, péparation repas, arc musical, marche, petite enfance, toilette, lait, danse, musique, Vie quotidienne, apprentissage, psychologie, alimentation, genre, santé publique, femme, vidéo, maternage, allaitement, chant, jeu, film ethnographique, République Centrafricaine, eau
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Les troubles musculo-squelettiques.
/ 14-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
COUDERC R.
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Représentant plus de deux tiers des maladies professionnelles prises en charge par le régime agricole et plus de la moitié au régime général. Les troubles musculo-squelettiques, encore appelés affections péri-articulaires ont vu leur fréquence considérablement augmenter ces dernières années. 17 services de médecine du travail en agriculture ont choisi de développer un programme d'action prioritaire sur ces affections pour mieux les prévenir, les diagnostiquer et les prendre en charge.
Origine
SPI-EAO CERIMES Faculté de Médecine de Nancy Canal-U sciences de la Santé et du Sport
Générique
Auteur : Couderc R. FILMED : 98 4602 305 Mot(s) clés libre(s) : affections péri-articulaires, FILMED, maladies professionnelles
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Une certaine idée du père en Europe
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 14-01-2007
/ Canal-U - OAI Archive
BONNEL M.
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Ce film illustre l'évolution fondamentale du rôle du père au sein de la famille et dans la société européenne moderne. Aujourd'hui le père doit construire son propre role, alors qu'il y a encore quelques années, la société le construisait pour lui. Les rapports hommes femmes ont changé aujourd'hui. Les intervenants, psychanalystes, pédiatres, sociologues, juristes ou même fonctionnaires, évoquent les fonctions naturelles du père, indispensables pour une relation durable avec ses enfants. Le passage du conjugal au parental est difficile. Aussi la médiation familiale est importante. Dans les cas de divorce, l'enfant a plusieurs pères. En Suède, la politique familiale grâce au congé parental a rapproché les pères de leurs enfants.
Origine
FILMED 1995 - 96 5401 087
Générique
FILMED : 96 5401 087 SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : autorité parentale, droit germanique, famille, filiation, législation, médiation familiale, pédiatrie, père, société
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44èmes journées FMC - comment diminuer la fréquence des eczémas péri-ulcéreux
/ 14-09-2006
/ Canal-U - OAI Archive
BERNEZ Aude
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Aude BERNEZ nous présente le sujet suivant : comment diminuer la fréquence des eczémas péri-ulcéreux.
Origine
44èmes journées FMC - Tours Canal-U Médecine et Santé
Générique
Réalisation : CERIMES Mot(s) clés libre(s) : 44èmes journées FMC, eczéma péri-ulcéreux, formation médicale continue
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Marie-Rose Abomo-Maurin (Université de Yaoundé 1)
" Du mvet ékang aux nouvelles formes du chant épique : Le cas de la musique religieuse au Cameroun "
/ Canal-u.fr
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Dans le cadre de l'opération de recherche "Discours canoniques dans leurs modalités
linguistiques" (Llacan, Salle de conférences, Bâtiment D, 7 rue Guy Môquet,
Villejuif), Marie-Rose Abomo-Maurin (Université de Yaoundé 1) nous propose le
jeudi 16 avril de 10 à 12h une séance intitulée
" Du mvet ékang aux nouvelles formes du chant épique : le cas de la musique religieuse au Cameroun "
Elle sera accompagnée d’Edmond Bolo, un jeune joueur de mvet formé à l’école du mvet d’Onana Awono à Yaoundé à l’espace culturel Oveng (Anguissa-Yaoundé) et de Père Nama Janvier un enseignant de philosophie et chercheur en ethnomusicologie fang-beti-boulou, surtout dans le bikutisi. Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, mvet d’Onana Awono, mvet, bikutisi., ethnomusicologie fang-beti-boulou, ELLAF, Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques, Père Nama Janvier, Edmond Bolo, Marie-Rose Abomo-Maurin, UPS2259, l’espace culturel Oveng (Anguissa-Yaoundé)
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