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La planète Mars photographiée depuis la Terre, à l'heure de l'exploration spatiale
/ 09-03-2013
/ Canal-u.fr
PELLIER Christophe
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Alors que Mars est sous surveillance constante des sondes
spatiales, on peut se demander quel est encore l'intérêt de l'observer depuis
la Terre. Mais si la science se réalise effectivement mieux depuis la proche
banlieue de la planète rouge, l'observateur terrestre dispose aujourd'hui de
moyens photographiques très performants qui lui autorisent des vues détaillées
de la planète.
Ainsi,
tempêtes de poussières, nuages orographiques au-dessus des anciens volcans,
sublimation des calottes polaires, sont autant de phénomènes passionnants à
suivre et que l'on peut admirer depuis la Terre, que ce soit grâce aux images
du télescope spatial Hubble ou bien à celles que prend l'amateur au fond de son
jardin avec son propre télescope et les moyens informatiques modernes... Mot(s) clés libre(s) : Mars, astronomie, planète, observation astronomique, photographies spatiales, observation de l'espace
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Géographie et observation par satellite
/ UTLS - la suite
/ 16-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
MERING Catherine
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La géographie s'intéresse aux structures spatiales et aux processus d'origine anthropique et naturelle qui les produisent. La question se pose alors d'observer ces structures de la façon la plus objective et la plus directe possible. Depuis l'avènement de la photographie aérienne et de la télédétection, les géographes ont à leur disposition une source d'information irremplaçable pour observer, analyser et cartographier ces structures sous leur forme la plus directement perceptible et mesurable, c'est à dire les paysages. Les photographies aériennes, qui ont été prises de façon systématique à partir des années 50 leur permettaient déjà d'observer le paysage en laboratoire, d'en délimiter les différentes unités pour produire des croquis interprétatifs et enfin des cartes. Au début des années 70, les images multispectrales, prises de façon systématique sur l'ensemble du globe par le satellite Landsat MSS inauguraient la série de prises de vue périodiques de la surface terrestre sous forme d'images numériques. Les méthodes statistiques et informatiques allégeaient désormais sa tâche en classant automatiquement les points de l'image, l'aidant ainsi à produire plus rapidement et de façon plus objective une carte des paysages de la scène étudiée. L'avancée incontestable que constituait la télédétection satellitaire et l'accès aux images numériques de la Terre, ne remettait pas en cause l'intérêt des photographies aériennes . En effet, le pouvoir de résolution de ces nouvelles images était encore insuffisant puisqu'il ne permettait pas de distinguer les tissus urbains, les lieux d'habitats dispersés, ni les paysages complexes et discontinus comme les steppes et les savanes de la zone intertropicale. Les satellites SPOT et Landsat Thematic Mapper, lancés au milieu des années 80, allaient combler ce fossé: il était désormais possible d'étudier de nombreuses catégories de paysages, quel que soit leur niveau de complexité. Un problème demeurait cependant : les prises de vues effectuées par les capteurs comme ceux de SPOT et Landsat dits "passifs" parce qu'ils ne font qu'enregistrer l'énergie renvoyée par la surface, sont difficilement exploitables en période de forte nébulosité où les paysages sont totalement masqués par les nuages. Mais depuis les années 90, grâce aux images radar des satellites ERS et JERS , l'observation des paysages peut se faire indépendamment des conditions climatiques et météorologiques, ce qui ouvre la voie à l'étude par satellite des zones tropicales et équatoriales où l'atmosphère est rarement limpide ou ceux des zones boréales éclairées la plupart du temps par une lumière rasante. Les géographes, disposent donc aujourd'hui d'une immense banque d'images sur les paysages terrestres. Ces archives, acquises depuis environ un demi-siècle continuent de s'enrichir d'images numériques produites par des capteurs passifs ou actifs, prises sous des angles variés et à des résolutions de plus en plus grandes. A l'aube du troisième millénaire, il ne s'agira plus seulement pour eux de faire un inventaire des paysages en les cartographiant, mais d'analyser et de mesurer leurs transformations : En effet, ces transformations qu'elles soient très rapides quand elles sont dues à des catastrophes naturelles, comme les séismes, les éruptions volcaniques, les cyclones ou les inondations ou plus lentes lorsqu'elles sont liées à l'évolution des sociétés telles la déforestation, la déprise agricole ou la croissance urbaine sont désormais directement observables par télédétection. Mot(s) clés libre(s) : photographie aérienne, photographies spatiales, satellites artificiels en télédétection, SPOT (satellites de télédétection), télédétection, terre (images de télédétection), traitement d'images (techniques numériques)
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