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Conférence de Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
/ Guillaume BRAUNSTEIN, Angelo MONTONI, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 23-10-2015
/ Canal-u.fr
TAUBIRA Christiane, HAUTCOEUR Pierre-Cyrille
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Conférence introduite par Pierre-Cyrille Hautcœur, Président de l'EHESS Mot(s) clés libre(s) : politiques culturelles, approche comparée, esclavage (mémoire collective)
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History of Slavery, Sites of Memory and Identity Politics in Contemporary Britain
/ Angelo MONTONI, Guillaume BRAUNSTEIN, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 23-10-2015
/ Canal-u.fr
OTELE Olivette
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Olivette Otele (Bath Spa University) Mot(s) clés libre(s) : politique culturelle, identité, Angleterre, esclavage (mémoire collective)
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Economie du cinéma
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
NICOLAS Marc
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Le cinéma n'est pas né seulement en France. Edison avant les Lumière lui a apporté des inventions majeures, même si ce sont eux qui ont parfait le dispositif en lui ajoutant notamment la part que l'on sait décisive de la projection. Mais la France est le pays de la cinéphilie. Intellectuels de renom, revues spécialisées, ciné-clubs, Cinémathèque, salles d'art et essai parisiennes ont forgé cette tradition, ici répandue plus que partout ailleurs au monde, en profondeur réflexive comme en surface sociale. Elle est aussi depuis de nombreuse années le pays qui défend une certaine idée du cinéma, art autant que loisir, celui qui accueille et soutient des cinéastes de tous les pays qui n'ont pas de cinématographie forte, celui où l'on chante l' « exception culturelle », celui où l'Etat organise et apporte un soutien financier important et constant. En résulte une économie atypique, en partie hors marché, faite de dispositifs de soutien très sophistiqués organisés par l'Etat en étroite liaison avec la profession elle même. Ce système s'est forgé tout au long des soixante dernières années, pas à pas, franchissant des étapes décisives sans parfois que celles ci soient repérées comme telles au moment où elles étaient produites. Peu à peu, le modèle a sédimenté l'adhésion de l'ensemble des professionnels du cinéma et des forces politiques nationales jusqu'à faire croire à son quasi « état de nature ». On voudrait ici au contraire, par un récit à base chronologique, restituer les moments forts de l'invention du modèle, ses tournants faits de nouveaux paradigmes parfois audacieux et en rappeler la naissance souvent conflictuelle, loin du consensus admis aujourd'hui. Ce faisant, le récit traitera autant d'action publique et collective que d'économie du cinéma au sens strict et débouchera sur quelques interrogations très contemporaines. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinéma et état, économie de la culture, exception culturelle, financements, france, industrie cinématographique, politique culturelle, production et réalisation, subventions
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Politiques culturelles et aménagement
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 29-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
LE CORRE Sébastien, SIBERTIN - BLANC Mariette
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Politiques culturelles et aménagement du territoire peuvent être reliées. Pour s'en convaincre, il suffit d'analyser comment les collectivités territoriales se sont emparées de la culture dans des actions d'aménagement local.Cette banalisation pose cependant la question de la spécificité culturelle. Les outils politiques de l'aménagement peuvent-ils s'appliquer avec efficacité au volet culturel ? Peut-on spatialiser l'action des politiques culturelles ? (entretien réalisé le 29 juin 2006)GénériqueInterview : Sébastien LE CORRE - Réalisation et post production : Bruno BASTARD - Cadreurs : Nathalie MICHAUD et Claire SARAZIN - Production et moyens techniques : CAM, Université de Toulouse2, 5 allées antonio Machado, 31058 Toulouse CEDEX 09 Mot(s) clés libre(s) : aménagement du territoire, collectivités locales, équipements culturels, exception culturelle, france, politique culturelle, urbanisme
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Le tourisme et les institutions culturelles
/ UTLS - la suite
/ 13-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
FOURTEAU Claude
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L'irruption du tourisme culturel de masse, il y a une trentaine d'années, a pris au dépourvu musées, monuments et sites. C'est alors que les opérateurs professionnels du tourisme, détenteurs du choix des itinéraires et de l'organisation des visites de groupe, adaptant leurs programmes à des publics - cibles identifiés, ont pris une place dominante dans l'économie, l'image, la pratique et l'interprétation même du patrimoine. Tandis que musées et monuments n'incluaient pas les touristes étrangers dans leur mission éducative, considérant les groupes comme un mal nécessaire bien que convoité, - le marché du tourisme, en associant systématiquement voyage et visites contribuait puissamment à faire accéder aux lieux de culture des publics élargis. Mais quelle pratique culturelle a-t-il installée ? Cependant, les musées et sites culturels ne sont pas les plages. Ils ont fait preuve, de fait, d'une stupéfiante capacité d'adaptation en l'espace d'une génération, adjoignant les fonctions de communication, de gestion, de médiation culturelle, d'études de publics, de marketing, de programmation.. à celles de la conservation. Les grands musées en particulier ont ainsi développé une étendue d'offre et une force de frappe considérables. Récepteurs des voyageurs du monde, ils affrontent aujourd'hui les défis de la mondialisation en étendant sur le monde l'emprise de leur image et de leur présence. Ces évolutions posent des questions nouvelles: les grandes institutions culturelles sont-elles devenues des multinationales ? Les plus petites ou plus fragiles sont-elles vouées à la pénurie ou à la suraffluence touristique ? Les aspirations profondes des voyageurs - visiteurs sont-elles prises en compte ? Comment se repensent aujourd'hui les politiques culturelles au regard des évolutions du tourisme international?... Il semble que le lien qui unissait depuis deux siècles les institutions culturelles et les visiteurs étrangers- l'ambition nationale d'éblouir portée par les uns, et la soif d'admirer apportée par les autres se soit mieux adapté jusqu'à présent aux injonctions du développement économique. Cependant les institutions culturelles auront à répondre sur d'autres terrains, car elles occupent une place majeure au coeur des questions nouvelles du brassage des cultures et de la renégociation des identités. Mot(s) clés libre(s) : administration, culture et mondialisation, économie de la culture, équipements culturels, musées, politique culturelle, tourisme culturel, tourisme de masse
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Introduction à la notion de conservation-restauration de l'architecture / Catherine Compain-Gajac
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 08-04-2010
/ Canal-U - OAI Archive
COMPAIN-GAJAC Catherine
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Introduction à la notion de conservation-restauration de l'architecture. Catherine COMPAIN-GAJAC. In colloque "Conservation, restauration de l'architecture du Mouvement Moderne : l'exemple de l'Université de Toulouse-Le Mirail de Georges Candilis" organisé par l'Université de Toulouse II-Le Mirail en partenariat avec les universités de Rennes 2 et Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Université Toulouse II-Le Mirail / Musée Les Abattoirs, 8-10 avril 2010.Pour donner les éléments nécessaires à la compréhension de la notion de conservation du patrimoine architectural, Catherine Compain-Gajac retrace à grands traits l'historique de la politique de préservation du patrimoine architectural en France, du XVIIe siècle au lendemain de la Révolution française jusqu'au XXe siècle en passant par le rôle des inspecteurs des monuments historiques, Ludovic Vitet et Prosper Mérimée et la politique d'André Malraux qui, en 1958, fait dresser un classement des édifices modernes. Depuis 1980, s'est développé un intérêt pour l'architecture moderne et la mise en oeuvre de sa protection, avec, notamment, plusieurs dates importantes : les rencontres de Paris et Grenade en 1985, qui voient la rédaction de la recommandation pour la protection et la mise en valeur du patrimoine du XXe siècle. En 1988, sera créé un organisme pour la documentation et la conservation de l'architecture moderne, Docomomo International. A partir des années 1990, les différents organismes multiplient les rencontres d'experts, les colloques internationaux et les programmes d'études, ce qui ne va cependant pas suffire à faire reconnaître la valeur patrimoniale des édifices modernes. « Bien que l'architecture se soit développée de manière spectaculaire au 20ème siècle du fait de la très rapide explosion démographique, bien que pendant cette période on ait construit plus que pendant tous les siècles antérieurs, si on le compare au patrimoine ancien, celui du 20e est largement sous-représenté dans la liste du patrimoine mondial ». Catherine Compain-Gajac explique les raisons multiples de cette sous-représentation, parmi lesquelles la difficulté d'appliquer les critères fixés par la Convention du patrimoine mondial de l'Unesco, habituellement destinés à protéger des bâtiments anciens. Mot(s) clés libre(s) : architecture moderne (1945-1970), France (20e siècle), Mouvement moderne (architecture), patrimoine architectural, politique culturelle (protection du patrimoine), protection patrimoniale
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Patrimonialisation et mémoires de l'esclavage : la difficile rencontre / Christine Chivallon
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
CHIVALLON Christine
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Patrimonialisation et mémoires de l'esclavage : la difficile rencontre / Christine Chivallon, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014.
Thématique 1 : Esclavage et mémoire.
Cette communication s'intéresse aux nouvelles pratiques patrimoniales et muséographiques relatives à l'esclavage trasatlantique dans la France contemporaine et ses lointains "Départements d'outre-mer" de la Caraïbe. Elle envisage de manière critique les discours que proposent ces nouveaux dispositifs patrimoniaux au vu de l'ambition qu'ils visent de représenter l'esclavage. A partir d'expériences concrètes de scénographies de l'esclavage, plutôt muséographiques, il s'agit de faire émerger les questions que pose la mise en visibilité de l'esclavage par le langage patrimonial dans un contexte politico-mémoriel saturé de signes. La visée stratégique de la prise en compte du passé esclavagiste fait en effet massivement appel aux « machines du souvenir », outils de la modernité occidentale, pour tenter de convaincre de la prise en compte des histoires douloureuses des peuples noirs. A partir de quelques exemples, Christine Chivallon veut ainsi montrer que ce langage muséographique et monumental, fortement mobilisé dans le contexte de frénésie mémorielle, n'est pas adapté pour traduire les expériences sociales issues de la matrice esclavagiste. Celles-ci semblent comme leur échapper ou être de nouveau rendues silencieuses par des dispositifs qui oblitèrent des pans de réalités sociales encore vives ou qui viennent à produire des régimes de représentations encore étroitement liées aux spécificités de sociétés restées clivées par les héritages coloniaux. Cette commuication envisage successivement quatre stratégies discursives : celle de la périodisation historique, celle du récit national, celle du lieu-témoin, celle enfin de la monumentalité du Mémorial. Ces stratégies ne sont pas exclusives l'une de l'autre mais expriment plutôt des dominantes où les discours, par leurs procédures de sélection et d'exclusion, installent certaines visions de l'esclavage qui brouillent les manières d'atteindre le sens de l'expérience humaine formée dans le creuset esclavagiste. Mot(s) clés libre(s) : conscience historique, lieux de mémoire, politique culturelle (protection du patrimoine), esclavage (mémoire collective), scénographie d'exposition (muséologie)
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Destruction du patrimoine humain et historique en Chine
/ UTLS - la suite
/ 12-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
CHAUDERLOT Charles
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Artiste voyageur, Charles Chauderlot est tombé sous le charme de la Chine où il vit désormais depuis plusieurs années. Amoureux de Pékin, il n'a de cesse de peindre les beautés de cette ville. Mais depuis 2002, le paysage qui s'offre à son oeil d'artiste disparaît sous les coups des bulldozers. Témoin privilégié de ces changements, Charles Chauderlot dépeint dans ces dessins cette disparition du patrimoine humain et historique de la Chine. Mot(s) clés libre(s) : arts graphiques, charles chauderlot (1952-....), dessin, patrimoine culturel, pékin (chine), politique culturelle
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Le cinéma à l'épreuve de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 24-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BONNELL René
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La politique cinématographique n'a jamais été objet de consensus international. Traité comme une marchandise ordinaire par une majorité d'Etats adeptes du libre échange, le film est considéré par une poignée d'autres, sous la pression d'une partie de leurs opinions, comme une oeuvre d'art dont il faut protéger l'élaboration et la circulation. La France, championne de l'exception culturelle, a convaincu ses partenaires de mettre le cinéma et l'audiovisuel à l'abri de la libre concurrence. En même temps, au nom du principe de non discrimination, elle a dû étendre les bénéfices de son système d'aide aux ressortissants de l'Union européenne tout en valorisant les oeuvres d'expression originale française. Ces réformes ont accru la complexité du dispositif de soutien et le rendent inexportable. Cantonné dans une ligne défensive, les tenants de l'exception culturelle n'ont pas réussi à imaginer une politique qui garantit à terme la sauvegarde, voire le rayonnement de la création cinématographique européenne. Le développement technologique fragilise le droit des auteurs et facilite une pénétration déjà écrasante des produits américains. Les Européens, animés sur le sujet de convictions très variables, mènent la bataille en ordre dispersé. On parle déjà d'abandonner la règle de l'unanimité pour traiter de ces questions. L'Europe et la France sont à la croisée des chemins pour tenter de définir une stratégie qui protège l'autonomie culturelle de l'Europe c'est à dire son identité. Mot(s) clés libre(s) : cinéma et état, culture (droit européen), culture et mondialisation, droit d'auteur, économie de la culture, europe, exception culturelle, france, identité culturelle, industrie cinématographique, politique culturelle, subventions
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Rendez-vous de crise : la culture a-t-elle un avenir ? Séq. 2
/ Serge BLERALD, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 24-11-2011
/ Canal-u.fr
BENHAMOU Françoise, HERSANT Yves, MENGER Pierre-Michel, FABIANI Jean-Louis
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Débat dans le cadre du cycle Rendez-vous de crise organisé par les Cercles de formation de l'EHESS et les Editions de l'EHESS
Peut-on penser la culture hors de ses enjeux politiques et
financiers ? La culture est-elle promise à n’être qu’une industrie culturelle
dans une société de loisirs ? La culture de masse est-elle le versant négatif
d’une culture de luxe qui serait réservée à certaines élites ?
L’exception culturelle existe-t-elle encore ? Ce débat
tentera sinon de répondre à ces questions, du moins d’y apporter quelque
clarté.
Avec
Françoise Benhamou, économiste, Professeur à l'Université
Paris 13, membre du Cercle des Economistes, Présidente de l'ACEI (Association
for Cultural Economics International), membre du Conseil d’administration et du
Conseil scientifique du Musée du Louvre. Dernier ouvrage paru : Les
dérèglements de l'exception culturelle : Plaidoyer pour une perspective
européenne (Seuil, 2006) et avec Joëlle Frachy Droit d'auteur et copyright
(coll. Repères, La Découverte, 2007)
Jean-Louis Fabiani, directeur d'études à l'EHESS et professor
à Central European University Budapest. Travaille sur l'analyse sociologique
des pratiques culturelles. Dernier ouvrage paru : Qu’est-ce qu’un philosophe
français? La vie sociale des concepts (1880 - 1980) (Éditions de l’EHESS,
2010)
Pierre-Michel Menger, sociologue, directeur de recherche au
CNRS et directeur d'études à l'EHESS. Dernier ouvrage paru : Les intermittents
du spectacle. Sociologie du travail flexible, 2e édition augmentée, Paris
(Éditions de l'EHESS, 2011)
Yves Hersant (modérateur du débat), directeur d'études de
"Histoire et critique de l'humanisme" à l’EHESS, membre du comité de
rédaction de la revue "Critique". Dernier ouvrage paru : Mélancolies,
de l'Antiquité au XXe siècle (Bouquins Laffont, 2005) Mot(s) clés libre(s) : politique culturelle, exception culturelle, pratiques culturelles, industries culturelles
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