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Les onomatopées coréennes : une richesse linguistique
/ Cynthia Utuka, Mylène Oury, Émilie Moyaert
/ 10-03-2015
/ Canal-u.fr
Maurus Patrick
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Les onomatopées coréennes : une richesse linguistiqueLes onomatopées tiennent un rôle important dans la communication orale. Présentes dans un nombre infini de langues, elles remplissent plusieurs fonctions :imiter les sonsdécrire les chosesexprimer les sentimentsenseigner la langue Cependant, la langue coréenne se démarque par sa capacité de production d'onomatopées. En effet, les onomatopées coréennes sont très utilisées dans le discours ordinaire et dans la littérature.Les onomatopées coréennes sont à l'image de la société, elles évoluent avec le temps. Par ailleurs, elles participent à la réflexion qui porte sur les pratiques langagières ainsi que sur la traduction. Il convient de les analyser pour mieux comprendre ce concept propre à la langue coréenne. À ce titre, Patrick Maurus, coréanologue et traducteur nous donne son avis éclairé sur le fonctionnement des onomatopées coréennes. Mot(s) clés libre(s) : Corée, apprentissage de la langue, pratique de la traduction, Onomatopées, Littérature coréenne
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Traduire les images du Goulag : problème de fidélité et d'opacité / Liuba Jurgenson
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 25-03-2016
/ Canal-u.fr
JURGENSON Liuba
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Traduire les images du Goulag : problème de fidélité et d'opacité / Liuba Jurgenson, conférence dans le cadre des journées d'études "Introduction à la traductologie" organisées sous la direction scientifique de Vladimir Beliakov (section de slavistique du département Langues étrangères) et du laboratoire LLA-Creatis de l'Université Toulouse Jean Jaurès, le 25 mars 2016.
Parce qu'il se réfère au réel, dans un rapport au vécu particulier, le témoignage se trouve être un texte dont la langue de l'original constitue un contexte indissociable de la création du texte. En ce qui concerne les témoignages sur le Goulag, dans les textes traduits du russe, l"événement lui-même a été vécu dans la langue russe y compris par des sujets non russes. Lorsque l'on va traduire ses textes vers une autre langue, ce sont non seulement les modalités de transposition, que le traducteur va élaborer individuellement, qui vont compter, mais aussi la culture d'accueil qui participe de l'élaboration de l'événement. Dans cette communication, Liuba Jurgenson questionne le statut du témoignage comme construction d'une trace sur l'héritage des violences extrêmes, les mécanismes de transmission de textes qui voulaient faire preuve du système concentrationnaire russe, la traduction du témoignage, parfois 40 à 50 ans après la publication du texte original.
« On sort des problématiques purement traductologiques et purement littéraires, puisque la traduction va participer de l'élaboration de l'événement dans une culture donnée. La construction de l'événement Goulag dans la culture française s'est faite à partir de traductions, elle ne s'est pas faite à partir de textes originaux. Réfléchir sur la traduction va plus loin que les simples questions techniques de vocabulaires ou de style (...) Une autre question quand on passe de l'original à la traduction, est que cette mise en mots, ce passage de l'écrit des survivants a souvent été pensé par eux-mêmes comme une sorte de traduction, vers une langue autre que celle du vécu. Les témoignages eux-mêmes sont traversés par une réflexion sur l'impossibilité de restituer une expérience trop violent, trop dure, une expérience qui suppose une dissolution du sujet, d'absence du sujet à lui-même ». Faire l'épreuve d'un intraduisible relève t-il de la traduction, comment traduire cette dimension justement intraduisible ?
Le témoignage, habituellement considéré comme une source primaire par un historien, un sociologue ou un anthropologue, est-il encore une source primaire lorsque il a été traduit, même le plus fidèlement possible ? « Il y a toujours une médiation qui tire les textes hors de leur origine apportant une sorte d'indistinction entre source primaire et source secondaire ». Enfin, dit Liuba Jurgenson, « pour réfléchir au témoignage et à la traduction u témoignage, on evrait interroger aussi le rapport que notre culture entretient avec la vérité ». Mot(s) clés libre(s) : pratique de la traduction, récit (témoignage), interprétation (traduction), récits de détention russes
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Traduire le journal de guerre / Hilda Inderwildi
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-02-2016
/ Canal-u.fr
INDERWILDI Hilda
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Traduire le journal de guerre / Hilda Inderwildi, in colloque "Austro-allemandes à Garaison. L’internement à la lumière des journaux de guerre", organisé par le Centre de Recherches et d'Études Germaniques (CREG)
en partenariat avec l’établissement Notre-Dame de Garaison et les
Archives départementales des Hautes-Pyrénées, Université Toulouse
Jean-Jaurès, 19 février 2016.
En 1914 est installé dans le collège religieux Notre-Dame de Garaison
(Monléon-Magnoac) un camp d’internement où sont regroupées de
nombreuses familles austro-allemandes et ottomanes se trouvant sur le
territoire français au moment de la déclaration de guerre. Trois
internées originaires d’Allemagne et d’Autriche, notamment, font le
récit de leur passage à Garaison dans des ouvrages publiés dès après
leur rapatriement en Allemagne.
Dans cette communication qui se présente comme un journal de bord de la traduction, Hilda Inderwildi, co-traductrice en français de deux des récits de détenues de Garaison, expose la manière dont elle travaillé, pourquoi elle a souhaité découvrir la topographie du camp de Garaison, comment elle a pu se créer des images et représentations du quotidien de ces détenues pour lui permettre un travail de traduction le plus précis possible, à la fois comme une enquête historique et un travail d’archive. Elle présente aussi les aspects littéraires des deux journaux en proposant de les considérer également du point de vue de l’histoire des femmes et d’en examiner la dimension genrée. Mot(s) clés libre(s) : traduction et interprétation, détenues de camp d'internement, pratique de la traduction, récits de détention
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