Canal-U/Médecine devient l'université des sciences et des sports. Il n'y a plus de chaines mais des thèmes reliés par les Universités Numériques Thématiques. Les sciences fondamentales en biologie ont été réunies, ainsi que la sémiologie, la pharmacie et les sports. Une version anglaise existe également. On peut naviguer dans l'arborescence des thèmes ou taper un mot dans la barre de recherche. L'indexation se fait de trois façons, grâce à la classification Dewey, ou en Mesh ou encore en mots libres. Les diapositives sont synchronisées. Elles sont sous forme d'un bandeau. La collection Filmed n'a pas pu être mise en ligne. certaines ressources posent des problèmes techniques. On peut se créer un cartable, y mettre ce que l'on veut, utiliser un fil RSS, trouver un podcast et tout ceci est interopérable au niveau OAI. Les vidéos ont été encodés en FLV. Le responsable du thème va accepter ou refuser des vidéos venant de producteurs différents. Les ressources peuvent être multipositionnées sur plusieurs thèmes. Les anciens producteurs comme biotv, Canal-U médecine existent toujours. SCD médecine nancy 1 mpa
Mot(s) clés libre(s) : canalu, cours, diapositives, Filmed, indexation, IPM 2007, pharmacie, producteurs, santé, sports, thèmes, vidéos

Durant des décennies, le cinéma hollywoodien a été l'une des cinématographies les plus prestigieuses, réussissant, de Rome à Rio de Janeiro, de Stockholm à Dallas à imposer ses productions. Ce qui n'aurait pu être qu'une stérile dictature économique sans aucune contrepartie artistique a au contraire été à l'origine d'une succession d'oeuvres prestigieuses. Comment et pourquoi? Comment d'authentiques auteurs tels que Alfred Hitchcock, Howard Hawks, Joseph L. Mankiewicz, John Ford ou Josef von Sternberg ont-ils pu travailler avec ces "despotes éclairés" qu'étaient les grands producteurs des "major companies"? Par quelle mystérieuse alchimie certains des plus grands succès de la production hollywoodienne d'antan ont également été d'authentiques oeuvres d'art? Alors que le cinéma européen privilégie non sans raison la notion d'auteur, le cinéma américain qui la nie est paradoxalement parvenu à faire d'oeuvres collectives, régies par de multiples contraintes, des films tout aussi libres et inventifs - sinon parfois plus que leurs homologues européens, abordant non sans courage certains thèmes (la guerre, le racisme, l'antisémitisme) souvent tabous ailleurs. Pouquoi? C'est ce que nous tenterons d'expliquer et d'analyser en réfléchissant justement à l'étonnante spécificité du cinéma américain d'autrefois.
Mot(s) clés libre(s) : cinéma, états-unis, hollywood (Californie), industrie cinématographique, producteurs de cinéma, production et réalisation