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L'homme dénombré : arithmétique des populations
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 24-02-2000
/ Canal-U - OAI Archive
VERON Jacques
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Conférence du 24 février 2000 par Jacques Véron. La science de la population naît de la découverte d'un ordre de mortalité. "La mortalité humaine n'obéit pas seulement à des considérations individuelles, elle ne relève pas seulement d'histoires singulières ; il existe des lois de mortalité" et l'âge en est une variable essentielle. La statistique et le calcul des probabilités sont alors convoqués pour chiffrer ces risques de mourir à chaque âge et la durée moyenne de la vie humaine. Depuis le XVIIIème siècle, la "multiplication du genre humain" est un sujet constant de préoccupations. Euler se préoccupe de cette question d'un point de vue mathématique, le philosophe Stuart Mill l'aborde sous l'angle de l'écologie. Lotka précise les relations formelles entre croissance et structures des populations. La vision mécaniste des sociétés peut laisser penser qu'il y a des causes et des effets simples, clairement identifiables, des changements démographiques. Mais la complexité des phénomènes humains conduit à envisager des "systèmes démographiques", en interaction avec des systèmes économiques, sociaux, écologiques, etc. Mettre à jour des lois, c'est préciser un ordre. Celui-ci n'est pas invariant. Le temps intervient, non seulement comme succession d'évènements, mais de manière essentielle. Il y a d'un côté le temps des populations, de l'autre le temps du démographe. Mot(s) clés libre(s) : démographie, fécondité, mortalité, peuplement, population, recensement
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