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Républicanisme et révolution
/ ENS-LSH/SCAM
/ 13-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
MONNIER Raymonde
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéRaymonde Monnier propose ici une définition des deux termes, républicanisme et révolution, qui recouvrent deux concepts apparemment contradictoires mais étroitement liés. Elle s'intéresse au transfert et à la réappropriation révolutionnaire des théories du républicanisme. Elle évoque notamment la notion de liberté politique en mentionnant Jean-Fabien Spitz, Constant et celle de liberté civile défendue par Condorcet. Elle propose une définition de la liberté républicaine comme non domination entre les individus et entre les peuples puis s'intéresse au problème général de l'association politique et de la liberté des individus. Desmoulin, Bonneville, Taine, Mandart, Milton, le journaliste Robert et sa brochure "Le Républicanisme adapté à la France", les pamphlets de Lavicomtrie, l'Oceana de Harrington, Turgot, John Adams sont autant de références sur lesquelles elle s'appuie. Elle s'attache notamment à montrer l'importance des transferts entre les Lumières anglaises et françaises prouvée par le grand nombre de traductions d'ouvrages anglais. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : liberté, républicanisme, révolution
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Le droit chez Kant (par Jean-François Kervégan)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 12-01-2012
/ Canal-u.fr
KERVÉGAN Jean-François
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La Révolution française, commence Jean-François Kervégan, a eu un impact considérable sur la philosophie allemande. Cette révolution s'est faite au nom de principes et au nom du droit. C'est une révolution philosophique. Les débats qui l'ont précédée sont nourris de philosophie. De l'autre côté du Rhin, une autre révolution a eu lieu, celle du kantisme. Mais c'est une révolution philosophique. Si bien que Hegel a pu dire des Allemands qu'ils avaient fait en théorie ce que les Français avaient réalisé en pratique.La philosophie juridique et politique de Kant constitue un commentaire spéculatif de la Révolution française. Celui-ci commence par une refonte de la problématique du contrat social.À la différence de ses prédécesseurs, Kant rejette l'hypothèse d'un état de nature ou d'un contrat social primitif. Ni l'un ni l'autre ne sont un objet d'expérience, ils ne peuvent donc être connus. Le contrat social doit être conçu comme la norme rationnelle de toute communauté politique effective. Il représente une idéalité, la condition normative de légitimité de l'autorité politique. Tout doit donc se passer comme si le pouvoir légitime était fondé sur un contrat originaire de chacun avec chacun. La société politique est normativement fondée sur le contrat social. Elle se distingue de toutes les formes d'associations qui ne présupposent pas l'idéalité normative du contrat social. La société politique est une construction normative. L'état de nature s'en distingue car il ne repose pas sur une norme. Cet état de nature n'est d'ailleurs pas exclusif de toute vie sociale.La constitution de la société politique repose sur des principes de droit public. Ces principes sont au nombre de trois : la liberté, l'égalité et l'indépendance. Le premier de ces trois droits et le plus important. Le principe de liberté s'applique à l'homme. C'est un droit antérieur à la société politique mais qui ne prend sens qu'à l'intérieur de celle-ci. Le principe d'égalité juridique des sujets du pouvoir signifie que ceux-ci ont un pouvoir de contrainte mutuelle. Il n'y a pas d'inégalité juridiquement valable. Les privilèges doivent être abolis. Le principe d'indépendance concerne l'indépendance économique des citoyens. Elle est, selon Kant, la condition de leur indépendance politique.Antoine de La TailleProfesseur de CPGE - Philosophie Mot(s) clés libre(s) : contrat social, Völkerbunt, droit cosmopolitique, Staatsbürger, Révolution française de 1789, Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, état de nature, théorie du contrat, pacte social, républicanisme, Etat de droit
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