Ouverture du colloque Apprendre, Transmettre, Innover à et par l'Universitépar Anne Fraïsse, Présidente de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3Patrick Bourgin, Agence Nationale de la Recherche (ANR)Patricia Arnault, Direction Générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (DGSIP)Guy Barral, Montpellier Méditerrannée MétropoleNicolas Leroy, Université de NîmesLaure Echalier, Vice-présidente du CEVU, Université Paul-Valéry Montpellier 3Cécile Poussard, Mission IDEFI, Université Paul-Valéry Montpellier 3
Mot(s) clés libre(s) : innovation, LMD, idefi, réussir en licence, réussite en licence, L1, innovation pédagogique

Nous faisons l’hypothèse que la réussite à l’université nécessite une bonne maîtrise de compétences transversales telles que la lecture et l’écriture. Si les apprentissages élémentaires associés à ces activités (décodage, production des mots écrits) ont été largement étudiés, on connait beaucoup moins bien les pratiques des étudiants en matière de compréhension et de production de textes : Quel est le niveau réel de maîtrise de ces compétences ? Comment le fonctionnement des étudiants varie-t-il en fonction des domaines et de niveaux de formation ? Quelles conditions pédagogiques favorisent la maîtrise de ces compétences ? Des recherches récentes guidées par ces interrogations ont mis en évidence que les étudiants déploient une grande diversité de stratégies en recherche et compréhension de l'information et  en production d’écrits (planification, prise de notes, révision de textes, autorégulation). De plus, la réussite des activités académiques en lien avec l’écrit dépend de la manière de gérer les contraintes (cognitives, situationnelles) auxquelles les étudiants sont confrontés. Cette intervention rendra compte de quelques-uns de ces résultats dans le but d’identifier des points de controverse et des questions nouvelles pour la recherche sur la réussite dans l’enseignement supérieur.
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche, conception d'interventions pédagogiques, maîtrise de la lecture

Les nombreuses recherches qui ont investigué les facteurs associés à la réussite ou à l'échec ne prennent parfois pas la peine de suffisamment problématiser et articuler les phénomènes qu'elles cherchent pourtant à expliquer centralement tels que  la "réussite, l' "échec", l' "abandon" ou la "persévérance". On proposera un court modèle mettant en évidence les dimensions de ces phénomènes et leur articulation possible.
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, abandon, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche, perséverance

Discours d'ouverture de la première conférence de consensus sur la transformation pédagogique de l'enseignement supérieur: Réussite et échec dans l'enseignement supérieur: quels éclairages de la recherche? Discours de Rachel-Marie Pradeilles-Duval de la Direction générale de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (DGESIP) au Ministère de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR)
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche

Cette présentation expose les principales tendances issues des recherches concernant l’efficacité de dispositifs variés d’aide à la réussite des étudiants à partir d’exemples français. Elle souligne ainsi des effets aussi bien du côté des étudiants, des enseignants que du côté des établissements universitaires. Elle relève également les différents questionnements soulevés par ces travaux actuels sur l’accompagnement vers la réussite des étudiants. <br>
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche, dispositifs d'aide à la réussite

La transition de l'enseignement secondaire à l'enseignement supérieur, à l'âge des incertitudes - 20 ans de recherches et d'actions dans les universités belges francophonesPhilippe ParmentierProfesseur des Universités (Université Catholique de Louvain, Belgique)Cette conférence poursuit 4 objectifs:- Identifier les enjeux qui traversent les questions de transition entre secondaire et supérieur, en évoquant quelques éléments caractéristiques du système et du contexte actuel de l'enseignement supérieur en Belgique. Les attentes de la société à l'égard des finalités de l'enseignement universitaire, ainsi que le rapport des étudiants au savoir et aux institutions académiques évoluent significativement et questionnent la pertinence des modes usuels d'interaction pédagogique;- Mettre en évidence les principaux déterminants de la réussite en première année à l'université, sur la base d'une recension des travaux menés, depuis 20 ans, dans les différents établissements belges francophones. Information et orientation, rétroactions précoces, adaptation des méthodes d'enseignement et mesures d'accompagnement pédagogiques apparaissent comme autant de voies à emprunter pour faire progresser la réussite à l'université;- Présenter différentes actions de terrain, articulées aux déterminants énoncés au point précédent, en prenant appui sur un outil d'analyse de dispositifs d'accompagnement pédagogique. Dans la perspective d'une démocratisation de l'accès à la réussite, une attention particulière sera consacrée à la question des prérequis, c'est-à-dire ce que, du point de vue des enseignants universitaires, les étudiants sont "supposés" savoir (et savoir faire) à leur entrée à l'université. Comment identifier ces prérequis ? Comment encourager les étudiants à remédier aux lacunes constatées ? Quelle est la responsabilité des enseignants universitaires en la matière ?- Proposer une conception de l'aide à la réussite qui engage la responsabilité des universités et des étudiants. Dans ce contexte, l'importance d'une démarche de veille et d'évaluation continue de l'offre et de la demande sera développée, au départ de quelques enquêtes récentes menées à l'Université Catholique de Louvain.En conclusion, des pistes d'action, indiquant la nécessité de développer des politiques institutionnelles en la matière, seront évoquées. La réussite à l'université est un défi scientifique, pédagogique et démocratique.
Mot(s) clés libre(s) : innovation, LMD, idefi, réussite en licence, L1, innovation pédagogique, réussir en licence

La réussite des étudiants est une thématique très présente dans les recherches et les débats sur l’université. On publie de plus en plus le classement ou le palmarès des universités selon les taux de réussite de leurs étudiants. Dans ce contexte marqué par la hantise de la réussite étudiante, plusieurs questions importantes s’imposent à propos du sens de la réussite (ou l’échec) et son rapport avec la qualité d’apprentissage. Mon exposé a pour ambition d’apporter quelques éléments de réponse en s’appuyant sur une enquête sur la relation à l’apprendre à l’université réalisée auprès des étudiants en région parisienne. Les résultats de cette enquête permettent d’examiner les différentes figures de la réussite (et de l’échec) à l’université en rapport avec une autre variable, la qualité de l’apprentissage. Un point important travaillé dans cette enquête renvoie à l’expérience et à la temporalité étudiante. Une vision critique du temps linéaire et quantitatif constituant la base des indicateurs en écartant les projets, les temporalités et les conditions singulières des apprenants. La réflexion sur la temporalité étudiante et ses variations singulières conduisent également à s’interroger sur la définition même de l’étudiant dans le contexte français.
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, réussite, transformation pédagogique, échec, recherche, qualité des apprentissages, expérience étudiante, temporalité étudiante

1400 étudiants sont inscrits en 2007 avec une majorité de filles issus des classes supérieures . Une bonne partie d'entre eux logent chez leurs parents. Un questionnaire a été réalisé. Ils pouvaient aussi poser des questions. Ceux qui ont posé le plus de questions ont un taux de réussite de 58 %. Souvent les primants rattrapent les doublants malgré les deux semestres. 8 % ne sont jamais venus au tutorat. ceux qui ont eu une mention au bac réussissent bien. Les critères d'autrefois de réussite (famille de cadre supérieure, lycée coté, habitation chez les parents)se sont réduits à une mention au bac et être doublants. SCD médecine nancy 1 mpa
Mot(s) clés libre(s) : études médicales, évaluation, Grenoble, IPM 2007, questionnaire, réussite, tutorat

Cette intervention abordera les effets ambivalents du fort encadrement scolaire des cycles courts de l’enseignement supérieur (IUT-BTS) sur les parcours des étudiants. On montrera ainsi comment l’emploi du temps plein de ces filières, la structuration en groupes-classes de taille réduite et la transmission d’un savoir fortement pédagogisé peuvent contribuer à la fois à rassurer un certain nombre d’étudiants et à leur assurer des parcours de réussite, tout en n’empêchant pas l’échec et l’abandon d’un nombre non négligeable d’entre eux. On comprendra toute la nécessité de considérer les pratiques pédagogiques en lien avec les configurations dans lesquelles elles s’inscrivent (configuration spatiale, configuration scolaire, type d’établissement, type de publics).
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, configuration spatiale, cycles courts, recherche, échec, transformation pédagogique, encadrement, réussite, conférence de consensus, configuration scolaire

Les dernières statistiques publiées par le Ministère de l’enseignement supérieur révèlent que 27 % des étudiants entrants en première année de licence obtiennent leur diplôme trois ans plus tard et moins d’un étudiant sur deux décroche un Master en deux ans. Comment expliquer ces faibles taux de réussite ? Il convient bien évidemment de s’interroger sur le sens et la mesure de l’échec universitaire. Si les recherches ont souligné depuis longtemps l’importance de la scolarité antérieure pour réussir, bien d’autres facteurs individuels (caractéristiques sociodémographiques, conditions de vie, stratégies d’apprentissage des étudiants) et contextuels (organisation pédagogique, pratiques et politiques de sélection des filières universitaires) sont associés à la réussite aux examens.
Mot(s) clés libre(s) : enseignement supérieur, conférence de consensus, transformation pédagogique, recherche, facteurs de réussite, facteurs d'échec