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Présentation du Vieux bateau de Zhang Wei par Annie Bergeret Curien et Xu Shuang
/ Boris SVARTZMAN
/ Canal-u.fr
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Zhang Wei, Le Vieux Bateau. Traduit du chinois et préfacé par Annie Bergeret Curien et Xu Shuang. Paris : Seuil, 2014. 624 p. (Coll. “Cadre vert”). ISBN : 978-2020982641.
À Wali, petit bourg de la province du Shandong, à l’est
de la Chine, sont fabriqués depuis aussi longtemps que l’on s’en
souvienne des vermicelles transparents et délicieux. Des restes de la
Grande Muraille rappellent l’existence de royaumes anciens et la
présence d’un temps infiniment long et lointain. Le fleuve, sur lequel
les vermicelles étaient transportés jusqu’au-delà des mers, s’est tari,
le port est désert, seuls restent les vieux moulins dont la rumeur roule
au gré du vent… Longtemps maître d’une fabrique, le clan des Sui a subi
le triste sort de l’ancienne civilisation, violentée et transformée
tout au long du XXe siècle.
Cette grande saga
où alternent tragédie et farce, récit épique et vie sentimentale, trace
le destin des trois enfants de la famille Sui au cœur de Wali, de la
Chine et du monde. La ritournelle des moulins et un style plein de
poésie nous entraînent dans la ronde des personnages et du temps.
Zhang Wei est né en 1955 dans la province de Shandong. Écrivain prolifique et reconnu, il a écrit Le vieux bateau
alors qu’il avait à peine trente ans. Ce roman, sans cesse réédité, est
considéré comme une des cent œuvres chinoises les plus marquantes du XXe
siècle. Mot(s) clés libre(s) : temporalités, roman, Zhang Wei
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Y a-t-il une rationalité des coutumes ? Montesquieu / Céline Spector
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 28-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SPECTOR Céline
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En minimisant le rôle du droit naturel, désormais dénué de privilège normatif, en accordant une place décisive aux coutumes dans l’histoire juridique européenne, Montesquieu propose une réflexion nouvelle sur la justice et la rationalité du droit.Cette contribution s’interrogera sur la rationalité des coutumes : sont-elles une forme de ratio scripta, du moment où elles deviennent écrites, générales et autorisées par le roi ? La rationalité des coutumes ne tient-elle pas, au contraire, à leur seule adéquation aux circonstances historiques, à leur convenance à l’esprit général d’un peuple ? Il s’agira de s’interroger sur la manière dont, dans l’œuvre de Montesquieu, la rationalité vient aux coutumes, et d’examiner quel rôle joue la romanistique dans ce processus de rationalisation.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : Baron de la Brède et de Montesquieu (1689-1755), coutume (droit), droit (philosophie), droit coutumier, droit naturel, langues romanes (droit), pensée politique et sociale
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L’intelligence de l’intellectuel : une “pince-monseigneur” à l’efficacité douteuse
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 27-03-2015
/ Canal-u.fr
SIMON Anne, CHARDIN Philippe
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Proust et les sciences sociales : allers-retours organisée par Marielle Macé et Anne SimonEHESS, 27 mars 2015, 9h-18h30Salle du Conseil, 190 avenue de France, 75013 ParisJournée organisée dans le cadre du projet « Arts, littérature et sciences sociales » célébrant les quarante ans de la création de l’EHESSLa Recherche : une science de l’homme ?Philippe Chardin (Université François Rabelais de Tours)« L’intelligence de l’intellectuel : une “pince-monseigneur” à l’efficacité douteuse » Mot(s) clés libre(s) : Marcel Proust, roman, réflexivité
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Littérature et réflexivité : Camille Laurens en dialogue avec Gisèle Sapiro
/ 07-05-2015
/ Canal-u.fr
SAPIRO Gisèle, LAURENS Camille
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La littérature pense et se pense, elle
observe et s’observe. Cette réflexivité, que la littérature partage avec
les sciences sociales, traverse toute l’œuvre de Camille Laurens :
étude de la condition féminine et de la relation amoureuse dans la
tradition des moralistes, rapports entre fiction et réalité, récit de
soi, dialogue entre le moi et le surmoi, renversement des situations
entre observateur et observé(e), méditations sur la répétition dans
l’art et dans la vie, écriture comme travail de deuil. Alors qu’elle
achève un nouveau roman et prépare une adaptation cinématographique de
Dans ces bras-là, retour réflexif sur une œuvre prolifique, qui sonde
les passions et interroge ce qu’écrire veut dire.
Camille Laurens est l’auteure de : Index (1991), Romance (1992), Les Travaux d'Hercule (1994), Philippe (1995), L'Avenir (1998), Dans ces bras-là (2000, prix Femina), L’Amour roman (2003), Le Grain des mots (2003), Cet absent-là (2004), Ni toi ni moi (2006), Tissé par mille (2008), Romance nerveuse (2010), Les Fiancées du diable (2011), Encore et jamais (2012)… La plupart de ses livres sont publiés ou réédités chez Gallimard.
Gisèle Sapiro est directrice d’études à l’EHESS et directrice de recherche au CNRS. Elle a publié entre autres La Guerre des écrivains, 1940-1953 (Fayard, 1999, rééd. 2006), La Responsabilité de l’écrivain (Seuil, 2011) et Sociologie de la littérature (La Découverte, 2012). Mot(s) clés libre(s) : écriture, roman, critique, réflexivité
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 11-03-2015
/ Canal-u.fr
RANCIÈRE Jacques
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière, conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe "Poéthiques") et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016.
Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les oeuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire...) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats...), s'attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu'elle opère. Jacques Rancière s'intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux "démocratique". C'est en effet dans la forme des oeuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance cartésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de coexistence sensible, qu'il décèle une attention nouvelle à des formes d'expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy).
« Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la
fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier
qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et
une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de
la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par
excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire
produire par une connexion causale un effet logique et pourtant
inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre
parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans
lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant
sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de
l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un
rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le
fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais
cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la
topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou
insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent
normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L'Humanité, 18 avril 2014). Mot(s) clés libre(s) : théorie de la fiction, fiction et réalité, roman (esthétique)
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 11-03-2015
/ Canal-u.fr
RANCIÈRE Jacques
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière, conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe "Poéthiques") et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016.
Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les oeuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire...) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats, Agee...). En s'attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu'elle opère, Jacques Rancière s'intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux "démocratique". C'est en effet dans la forme des oeuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance barthésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de "coexistences sensibles", qu'il décèle une attention nouvelle à des formes d'expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy).
« Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la
fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier
qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et
une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de
la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par
excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire
produire par une connexion causale un effet logique et pourtant
inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre
parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans
lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant
sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de
l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un
rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le
fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais
cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la
topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou
insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent
normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L'Humanité, 18 avril 2014). Mot(s) clés libre(s) : théorie de la fiction, fiction et réalité, roman (esthétique)
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Débat entre auteures d’essai historique et de fiction romanesque (part-one)
/ Christian Bailly, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, ENS de Lyon, Martine Watrelot
/ 27-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PERROT Michelle
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Michelle Perrot (auteure de Histoire de chambres) et Maylis de Kerangal (auteure de Naissance d’un pont) débattent des relations entre histoire et littérature telles qu’elles se nouent dans l’écriture professionnelle. Mot(s) clés libre(s) : citations littéraires, écriture, essai, histoire des femmes, histoire du temps présent, modernité, roman, Travail de documentation
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Entretien entre Charif Majdalani et Daniel-Henri Pageaux
/ Serge BLERALD, Direction de l'Audiovisuel de l'EHESS (Dir. Jean-Claude Penrad)
/ 10-04-2014
/ Canal-u.fr
MAJDALANI Charif, PAGEAUX Daniel-Henri
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Mot(s) clés libre(s) : histoire, Charif Majdalani, conditions climatiques, roman
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« La liberté, Sancho, est un don précieux…II, 58 »
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 28-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LY Nadine
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Fantasque, extravagant, fou, justicier…sont autant de qualificatifs attribués au héros légendaire de Cervantès, Don Quichotte.
Chevalier errant des temps modernes, Don Quichotte, trouve dans la lecture de romans chevaleresques et les méandres de son imagination un moyen « […] d’aventurer la vie (II, 58) ». Vagabondant entre rêve et réalité, il multiplie les aventures et les rencontres sombrant peu à peu dans une folie salutaire car garante de liberté.
C’est de cette soif intarissable de liberté de Don Quichotte, de ses limites et de ses paradoxes dont nous parle Nadine Ly lors de cette rencontre.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2008-2009 sur le thème "Actualités". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : don quichotte (personnage fictif), don quijote de la mancha, liberté (dans la littérature), littérature espagnole (1500-1700), miguel de cervantès saavedra (1547-1616 ), roman courtois espagnol
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Cinéma et littérature, qui influence qui ? Table ronde
/ La Cinémathèque française
/ 06-07-2008
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française, Tabucchi Antonio, Vecchio Sergio, Delay Florence
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La parole sera ainsi donnée à plusieurs auteurs, autour d'Antonio Tabucchi, pour discuter des liens qui se tissent sans cesse entre l'écriture de leur œuvre et le cinéma. Une rencontre animée par Bernard Comment (écrivain et éditeur).Intervenants :- Antonio Tabucchi (écrivain)- Sergio Vecchio (écrivain)- Florence Delay (écrivain) Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinéma et littérature, langage cinématographique, littérature (histoire et critique), roman moderne
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