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CNIPsy 2010 Marseille - Recherche en psychiatrie : questions
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PAULET Catherine, BILLON Grégoire
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Péripéties dans l’histoire de la psychiatrie.Titre : CNIPsy 2010 Marseille – question sur la recherche en psychiatrieRésumé : On pourrait croire la psychiatrie atteinte d’amnésie antérograde, oubliant à mesure les chemins qui l’ont conduite au présent. Et son histoire, elle la réécrit parfois avec une extraordinaire politisation sélective.En France, l’interrogation sur l’histoire de la psychiatrie a eu du mal à de dégager des paradigmes ensorcelant de Michel FOUCAULT. Ses épigones ont longtemps nagé dans les délices et les angoisses d’une critique de l’assujettissement des individus par un supposé biopouvoir (Pierre-Henri CASTEL). Aux dépens d’une description contextualisée des concepts et de leurs usages, sur le fond des formes historiques et sociales.On résume souvent aussi l’histoire de la psychiatrie à un mouvement de balancier entre un pôle organiciste - volontiers taxé de réductionnisme – et un pôle psycho dynamique qui porterait seul une médecine douce opposée aux sciences dures (A FAGOT-LARGEAULT).Où placer alors l’exigence éthique, intrinsèque à la médecine, d’un fondement rationnel à la pratique ?Modérateurs : Dr Catherine PAULET, Grégoire BILLONSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : amnésie, CNIPsy 2010 Marseille, épistémologie, éthique, ontologie, phénoménologie, reconstruction, schizophrénie, sciences cognitives
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CNIPsy 2010 Marseille - Péripéties dans l’histoire de la psychiatrie.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 28-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PAULET Catherine, BILLON Grégoire
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Péripéties dans l’histoire de la psychiatrie.Titre : CNIPsy 2010 Marseille – Sur la recherche en psychiatrieRésumé : On pourrait croire la psychiatrie atteinte d’amnésie antérograde, oubliant à mesure les chemins qui l’ont conduite au présent. Et son histoire, elle la réécrit parfois avec une extraordinaire politisation sélective.En France, l’interrogation sur l’histoire de la psychiatrie a eu du mal à de dégager des paradigmes ensorcelant de Michel FOUCAULT. Ses épigones ont longtemps nagé dans les délices et les angoisses d’une critique de l’assujettissement des individus par un supposé biopouvoir (Pierre-Henri CASTEL). Aux dépens d’une description contextualisée des concepts et de leurs usages, sur le fond des formes historiques et sociales.On résume souvent aussi l’histoire de la psychiatrie à un mouvement de balancier entre un pôle organiciste - volontiers taxé de réductionnisme – et un pôle psycho dynamique qui porterait seul une médecine douce opposée aux sciences dures (A FAGOT-LARGEAULT).Où placer alors l’exigence éthique, intrinsèque à la médecine, d’un fondement rationnel à la pratique ?Modérateurs : Dr Catherine PAULET, Grégoire BILLONSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CNIPsy 2010 Marseille, épistémologie, éthique, ontologie, phénoménologie, schizophrénie, sciences cognitives
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CNIPsy 2010 Marseille - La pratique quotidienne du psychiatre éclairé par la phénoménologie.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
PACHOUD Bernard
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Le quotidien : évidence perdue de la psychiatrieTitre : CNIPsy 2010 Marseille – La pratique quotidienne du psychiatre éclairé par la phénoménologie.Résumé : "Que me manque-t-il vraiment ?" Tels sont les propos rapportés par BLANKENBURG dans" La perte de l’évidence naturelle", son livre sur la schizophrénie lors de son anamnèse de la patiente Anne. "Quelque chose de si petit, de si unique, quelque chose d’important sans quoi on peut ne pas vivre […] C’est vraiment l’évidence naturelle qui me manque. […] Il y a tellement de choses qui me sont étrangères. Il s’agit de la vie simplement, de la conduite de la vie."La phénoménologie d’un point de vue psychiatrique constitue ainsi un courant, comme nous le verrons avec Bernard PACHOUD, qui permet d’être attentif à des dimensions qui échappent au regard médical classique.Nous analyserons avec François de GANDT la construction du monde par une malade, tel que peut le révéler le cas Suzanne URBAN relaté par LudwigBINSWANGER. La discussion s’ouvrira ensuite, avec Nicolas FRANK, à la question de savoir de quelle façon ce quotidien pourrait faire l’objet d’une reconstruction par des thérapeutiques, alors que sa caractéristique principale est précisément sa dimension tacite.Modérateurs : Pr Jean NAUDIN, Jean-Arthur MICOULAUD-FRANCHIAuteur : Bernard PACHOUD, est Psychiatre, Philosophe, Chercheur au Centre de Recherche d’Epistémologie Appliquée (Ecole Polytechnique).Il a publié de nombreux articles d’épistémologie des neurosciences et a dirigé avec Francisco Varela, un livre majeur sur la neuro phénoménologie : Naturaliser la phénoménologie : Essais sur la phénoménologie contemporaine et les sciences cognitives, édité en 2002 au CNRS.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CNIPsy 2010 Marseille, épistémologie, éthique, phénoménologie, reconstruction, schizophrénie, sciences cognitives
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CNIPsy 2010 Marseille - Le quotidien, évidence perdue de la psychiatrie : questions
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 28-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
NAUDIN Jean, MICOULAUD-FRANCHI Jean-Arthur
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Le quotidien : évidence perdue de la psychiatrieTitre : CNIPsy 2010 Marseille – Le quotidien, évidence perdue de la psychiatrie : questionsRésumé : "Que me manque-t-il vraiment ?" Tels sont les propos rapportés par BLANKENBURG dans "La perte de l’évidence naturelle", son livre sur la schizophrénie lors de son anamnèse de la patiente Anne. "Quelque chose de si petit, de si unique, quelque chose d’important sans quoi on peut ne pas vivre […] C’est vraiment l’évidence naturelle qui me manque. […] Il y a tellement de choses qui me sont étrangères. Il s’agit de la vie simplement, de la conduite de la vie."La phénoménologie d’un point de vue psychiatrique constitue ainsi un courant, comme nous le verrons avec Bernard PACHOUD, qui permet d’être attentif à des dimensions qui échappent au regard médical classique.Nous analyserons avec François de GANDT la construction du monde par une malade, tel que peut le révéler le cas Suzan URBAN relaté par LudwigBINSWANGER. La discussion s’ouvrira ensuite, avec Nicolas FRANK, à la question de savoir de quelle façon ce quotidien pourrait faire l’objet d’une reconstruction par des thérapeutiques, alors que sa caractéristique principale est précisément sa dimension tacite.Modérateurs : Pr Jean NAUDIN, Jean-Arthur MICOULAUD-FRANCHIAuteur : Jean NAUDIN,SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CNIPsy 2010 Marseille, épistémologie, éthique, neuro-phénoménologie, phénoménologie, reconstruction, schizophrénie, sciences cognitives
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Collège de France - Exploration neurocognitive du traitement métaphorique dans la schizophrénie / Neurocognitive investigation of metaphorical processing in schizophrenia
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
IAKIMOVA Galina
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Les travaux de notre équipe sur les troubles schizophréniques interrogent les liens entre d'une part la dimension clinique de la désorganisation, spécifique de cette pathologie et les anomalies cognitives la sous-tendant, et d'autre part les troubles du langage et de la communication et le déficit en théorie de l'esprit observé chez ces patients (Hardy-Baylé et col, 2003). Les expressions figuratives sont l'une des modalités les plus fréquentes par lesquelles le langage exprime sa fonction pragmatique. L'objectif de nos recherches était d'étudier la compréhension de différentes formes figuratives du langage par les patients schizophrènes de point de vue de la dynamique des processus neurocognitifs qui sous-tendent la compréhension du langage figuré et littéral. La première étape de nos recherches était d'analyser les modalités spécifiques des anomalies de l'interprétation des expressions figuratives (e.g. interprétations au sens littéral, concret ou incongru) par les schizophrènes au moyen d'épreuves expérimentales (ex. les tests de choix multiple). La seconde étape était d'étudier les mécanismes neurocognitifs du traitement du langage figuré par la méthode des potentiels évoqués cognitifs permettant d'accueillir en temps réel des mesures cérébrales reflétant les processus cognitifs qui sous-tendent le traitement du langage. Les résultats des études expérimentales ont permis d'observer que les patients schizophrènes avaient tendance á interpréter au sens littéral les expressions figuratives, en particulier lorsqu'elles étaient ambiguës (e.g. des idiomes ayant une acception littérale et figurée). Ce biais de littéralité était spécifique aux patients schizophrènes á la différence du biais d'interprétations au sens concret qui était également observé chez les patients déprimés. Les difficultés d'interprétation des métaphores et des idiomes chez les patients schizophrènes étaient fortement corrélées au degré des troubles formels de la pensée et des troubles de la communication (Iakimova et col, 2006; 2007). Les résultats psychophysiologiques montrent que les mécanismes neurocognitifs du traitement sémantique sont déterminés par le degré de structuration du contexte indépendamment de son caractère figuré ou littéral (Passerieux et col, 2000). Le degré de structuration du contexte des expressions figuratives est déterminé par leurs caractéristiques intrinsèques (ex. familiarité, prédictibilité, ambiguïté). Nos résultats suggèrent que les troubles de la compréhension du langage figuré chez les patients schizophrènes seraient liées á leurs anomalies générales du traitement intégratif du contexte sémantique. En effet, ces anomalies sont observées que le contexte soit figuré ou littéral (lakimova et col, 2005). D'autre part, les troubles de la compréhension des idiomes ambigus seraient sous-tendus par des anomalies des processus d'inhibition du sens dominant (figuré ou littéral) de l'idiome lorsqu'il est inapproprié au contexte sémantique (Iakimova et col, 2007). Nos recherches contribuent également á la compréhension des mécanismes neurocognitifs du traitement du langage chez le sujet normal. The interest of our research unit is focused on the relation between the clinical disorganisation syndrome in schizophrenia and the cognitive abnormalities which underlay this pattern, in particularly the relation between both language and communication disorders and theory of mind deficits in patients with schizophrenia (Hardy-Baylé et al. 2003). The figurative language is the most frequent form which illustrates the pragmatic function of the language. The aim of our research was to investigate the comprehension of different forms of figurative language (e.g. metaphors and idioms) in patients with schizophrenia by focusing on the neurocognitive mechanisms which mediate the on-line comprehension of both figurative and literal language. The first step of our research was to analyse the specific modalities of impaired figurative language interpretation (e.g. literal, figurative, concrete and incongruous) in patients with schizophrenia by using a classical experimental approach (multiple choice tasks). The second step was to investigate the neurocognitive mechanisms of figurative language comprehension by the method of event-related potentials which provides continuous brain measures of the cognitive processes which underlay natural on-line language comprehension. The results of the experimental studies showed that schizophrenic patients tend to interpret the figurative sentences literally, especially when they were ambiguous (e.g. idioms with two plausible meanings: both literal and figurative). Such as bias toward the literal meaning was specific to schizophrenic patients in contrast to a bias toward the concrete meaning which were also observed in patients with major depression. In schizophrenic patients impaired comprehension of both the metaphors and the idioms was correlated to the level of patients' thought and communication disorder (Iakimova et al, 2006; 2007). The psychophysiological results showed that neurocognitive mechanisms of semantic processing were determined by the degree of the contextual constraints of both literal and figurative sentences (Passerieux et al, 2000). The contextual constraints to figurative sentences were determined by their intrinsic characteristics (their familiarity, predictability, ambiguity). Our results suggest that the impairment of schizophrenia patients in figurative language comprehension appeared to be related to a general impairment of semantic context processing. In fact, abnormal semantic context processing in patients with schizophrenia was observed in both literal and figurative context (lakimova et al, 2005). Moreover, impaired comprehension of ambiguous idioms appeared to be further related to patients' inability to suppress the dominant (or the salient) meaning of the idiom when it was irrelevant to the semantic context (lakimova et al, 2007). Our research further contributes to the comprehension of the neurocognitive mechanisms of language comprehension in normal subjects.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Galina IAKIMOVA Docteur en Psychologie (PhD in Psychology) CHU Versailles - INSERM (ERI 15), Université Saint Quentin en Yvelines (EA 4047) Mot(s) clés libre(s) : anomalies cognitives, Collège de France, psychiatrie, schizophrénie
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Génétique des maladies psychiatriques
/ BioTV, euroneuro.tv, Dana Alliance, Palais de la Découverte, Société des Neurosciences
/ 13-03-2002
/ Canal-U - OAI Archive
HERVE-MINVIELLE Anne, BELLIVIER Frank
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Le Dr Frank Bellivier fait le point des connaissances sur la génétique des maladies psychiatriques. Mot(s) clés libre(s) : génétique, neuroscience, psychiatrie, schizophrénie
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Troubles des interactions sociales/Social interaction impairments
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
HARDY-BAYLE Marie-Christine
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La définition clinique des troubles schizophréniques a toujours accordé une place fondamentale á ce qui, d'un modèle psychologique á l'autre, a été diversement nommé : troubles des associations de la pensée, troubles du langage, troubles dans la théorie de l'esprit, troubles de la communication et plus récemment, troubles des interactions sociales. Les mécanismes cognitifs sous-tendant ces anomalies de la communication ou des interactions sociales ont fait l'objet des recherches de notre équipe depuis plus de 20 ans. Nos travaux ont suivi les avancées en psychologie cognitive puis dans les techniques de neuroimagerie fonctionnelle (technique des potentiels évoqués cognitifs, PET Scan et, plus récemment Magnétoencéphalographie cérébrale) pour préciser les processus spécifiquement atteints chez les schizophrènes et proposer des instruments cliniques d'évaluation plus spécifiques et des techniques de remédiation de ces processus. L'ensemble des données obtenues va dans le sens d'un déficit princeps, le déficit du traitement des indices contextuels chez les patients schizophrènes. Ce déficit explique le trouble de la lecture intentionnelle du sujet mis en situation d'interaction sociale. Selon le modèle de Sperber et Wilson, le sujet va sélectionner, sur la base du traitement des indices contextuels, l'interprétation la plus plausible parmi l'ensemble des hypothèses sur l'intention communicative de l'autre qui peuvent être générées en situation interactive. Une meilleure connaissance de ces mécanismes a permis de répondre á deux des enjeux majeurs de toute recherche médicale - construire une nouvelle clinique, dite cognitive, permettant de construire des instruments diagnostiques spécifiques de cette pathologie - innover en matière thérapeutique en proposant de nouvelles techniques ciblant et remédiant aux déficits cognitifs ainsi définis. The clinical description of schizophrenic disorders always recognized a fundamental role to a set of impairments that received different designation given their respective psychological frameworks: thought association disorders, impairments of basic language processes and of the access to meaning, contextual processing impairment, deficits of theory-of-mind, of intentional consciousness, and more recently, social interaction impairments. This clinical dimension is thought to be highly specific of this clinical population, and, consequently, is essential to define specific phenotypes. Moreover, this dimension should constitute a therapeutic target. The cognitive mechanisms underpinning communication or social interaction disorders have been the aim of our researches for more than 20 years. We believe that a better understanding of those mechanisms should answer two major challenges of medical research: The design of a new "cognitive clinical framework" and of diagnostic tools that will be specific of the illness; The conception of innovative therapeutic procedures based on remediation of specific cognitive deficits. Our work followed the advances in cognitive psychology by delineating the processes specifically impaired in schizophrenic patients and by describing a dedicated remediation technique. Our first results, using lexical decision with semantic priming, confirmed a specific impairment of controlled processes and the preservation of automatic activation in those patients. As expected, those abnormalities exhibited correlation with formal thought disorders. These inaugural results raised both methodological and theoretical issues. Which methods should be used to overcome the limits of behavioral measures in order to determine the very nature of the "impaired controlled processes"? What were the relations between the impairments of elementary cognitive processes and the deficits postulated by Christopher Frith that encompassed high-level cognition (metarepresentation) and theory-of-mind? To answer this question, we derived an original comic-strip paradigm from Frith's model, which allowed to test the attribution of intentions to others. Furthermore, we used brain cartography techniques (event related potentials, positron emission tomography, and more recently, magneto-encephalography) to confirm our hypothesis. Data obtained from these researches are in line with the hypothesis of a primary deficit of contextual processing in schizophrenia. In accordance with Sperber and Wilson's cognitive anthropological model, this deficit may account for the impairment of the attribution of intentions to others that occurs during social interaction. Indeed, this model states that individuals select the most plausible interpretation among several hypotheses on other's communicative intentions, by taking into account contextual cues. Acquired knowledge on the cognitive processes involved during social interactions allowed us: 1. To elaborate an evaluation of the postulated abnormalities. The design of this tool, the SCD, relies on a clinical definition of the consequences of schizophrenic cognitive failures, and, consequently, exemplifies the notion of "cognitive clinical assessment". 2. To elaborate a cognitive remediation method targeting the attribution of intentions to others. Learning procedures aims at improving the generation of hypotheses on others' intentions and the selection of the best hypothesis by taking into account contextual cues. The ecological material consists of short video excerpts of French movies that depict intentional social exchanges. Our current researchs aims at determining more precisely the neurocognitive patterns of schizophrenic patients and at following their evolution with time and major therapeutic events. Moreover, within the scope of the Réseau Thématique de Recherches et de Soins, directed by Pr. Marion Leboyer, we wish to develop genetic and pharmacological observations in order to extend our theoretical framework, and to provide genetic researches on schizophrenia with innovative and specific clinical assessment tools, phenotypes and endophenotype.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Marie-Christine Hardy-Baylé Professeur, Chef du service de Psychiatrie Centre Hospitalier de Versailles Directeur de l'unité de Recherche Mixte Inserm ERI 15 / EA 4047. Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, communication, interactions sociales, langage, psychiatrie, schizophrénie
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CNIPsy 2010 Marseille - Les troubles de la sexualité en psychiatrie : un oubli volontaire.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 28-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
GORIN-LAZARD Audrey
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Sexualité et psychiatrie : un mélange des genres.Titre : CNIPsy 2010 Marseille - Les troubles de la sexualité en psychiatrie : un oubli volontaire ?Résumé : Le sexe est un sujet dont tout le monde parle. Comment aborder ce sujet en tant que psychiatre face à un patient est un problème autrement plus complexe. Pour un prescripteur, le sujet pourra être abordé en recherchant des effets indésirables des traitements psychotropes.La sexologie est pourtant un champ très vaste qui ne fait pas toujours partie des programmes de formation des internes. On a donc invité des professionnels qui se sont penchés sur ce sujet qui peut paraitre si délicat à aborder pour les internes et pourtant si essentiel dans la vie.L'idée de cette demi-journée est de proposer des pistes de réflexion et une ouverture sur ce domaine.Modérateur : Pr Dominique PRINGUEY, Sandrine DYEAuteur : Audrey GORIN-LAZARD (Psychiatre, sexologue – CHU de Marseille)SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : addiction, CNIPsy 2010 Marseille, DS, dysfonctions sexuelles, iatrogénie, IPDE5, IST, psychiatrie, schizophrénie, sexologie, stabilisation, tabous
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Collège de France Analyse cognitive des délires et hallucinations/Cognitive analysis of delusions and hallucinations
/ 01-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
FRITH Cris
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Hallucinations (false perceptions) and delusions (false beliefs) are the principle symptoms associated with a diagnosis of schizophrenia. These symptoms often seem to reflect faulty attributions of self-generated events to the outside world. For example, hallucinations include `hearing my own thoughts spoken aloud' and delusions include beliefs that `my actions are caused by alien forces.' In the first part of my talk I will show that such symptom can be explained as a failure in the neural system that controls our actions by taking account of the sensory effects that these actions will produce. Normally, when we speak our brain's response to the sound of our own voice is suppressed. Likewise when we move our limbs, the kinesthetic sensations associated with these movements are suppressed. This process is impaired in patients with schizophrenia. As a result the actions they perform no longer have the sensory quality of self-generated events. This account suggests that their `delusions' result from a reasonable attempt to explain highly abnormal experiences. However, this account is not sufficient. Not all delusions are associated with abnormal sensations and a critical feature of schizophrenia is that patients unreasonably maintain their delusions in the face of strong counter evidence. In the second part of my talk I will present some new ideas about how perceptions are constructed by combining sensory evidence with prior beliefs about the world. These prior beliefs are normally strongly constrained by social interactions. Such constraints are greatly reduced in schizophrenia. Les principaux symptômes utilisés pour le diagnostic de la schizophrénie sont les hallucinations (fausses perceptions) et les délires (fausses croyances). Ces symptômes semblent souvent refléter une attribution erronée de ses propres actions á des causes externes. Un exemple d'hallucination est « entendre mes propres pensées prononcées á voix haute » et un exemple de délire la croyance que « mes actions sont causées par une force extérieure ». Dans la première partie de ma présentation je montrerai que ces symptômes peuvent s'expliquer par un échec du système cérébral qui intervient pour supprimer les conséquences sensorielles de nos actions lors de l'exécution. Normalement, lorsque nous parlons, la réponse neuronale au son de notre voix est supprimée. De même lorsque nous bougeons nos membres, les sensations kinesthésiques associées á ces mouvements sont supprimées. Ce processus est déficient chez les patients schizophrènes. Il en résulte que les actions qu'ils exécutent perdent les qualités sensorielles des actions auto-générées. Cette explication suggère que leurs « délires » sont le résultat d'une tentative rationnelle d'expliquer une expérience hautement anormale. Pourtant, cette explication ne suffit pas. Tous les délires ne sont pas associés á des sensations anormales et une caractéristique cruciale de la schizophrénie est que les patients maintiennent leur délire de manière illogique face á l'accumulation de contre-arguments. Dans la seconde partie de ma présentation j'introduirai des idées récentes qui considèrent que les perceptions se construisent en combinant les événements sensoriels aux croyances préalables á propos du monde. Ces croyances préalables sont normalement contraintes par les interactions sociales. Ces contraintes sont considérablement réduites dans la schizophrénie.
Origine
SPI-EAO CERIMES Canal-U Santé et Sport
Générique
Auteur: Chris Frith Professor in Neuropsychology & Wellcome Principal Research Fellow. The Wellcome Trust Centre for Neuroimaging at University College London, Centre for Functionally Integrative Neuroscience, University of Aarhus Mot(s) clés libre(s) : Collège de France, délires, dopamine, gènes, hallucinations, neurobiologie, psychiatrie, schizophrénie
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CNIPsy 2010 Marseille - Remédiation cognitive en condition écologique.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 29-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
FRANCK Nicolas
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CNIPsy 2010 Marseille : 7ème Congrès National des Internes en Psychiatrie (CNIPsy). Thème : «Mauvais genre»Session : Le quotidien : évidence perdue de la psychiatrieTitre : CNIPsy 2010 Marseille – Remédiation cognitive en condition écologique : une approche pragmatique du quotidien.Résumé : "Que me manque-t-il vraiment ?" Tels sont les propos rapportés par BLANKENBURG dans "La perte de l’évidence naturelle", son livre sur la schizophrénie lors de son anamnèse de la patiente Anne. "Quelque chose de si petit, de si unique, quelque chose d’important sans quoi on peut ne pas vivre […] C’est vraiment l’évidence naturelle qui me manque. […] Il y a tellement de choses qui me sont étrangères. Il s’agit de la vie simplement, de la conduite de la vie."La phénoménologie d’un point de vue psychiatrique constitue ainsi un courant, comme nous le verrons avec Bernard PACHOUD, qui permet d’être attentif à des dimensions qui échappent au regard médical classique.Nous analyserons avec François de GANDT la construction du monde par une malade, tel que peut le révéler le cas Suzan URBAN relaté par LudwigBINSWANGER. La discussion s’ouvrira ensuite, avec Nicolas FRANK, à la question de savoir de quelle façon ce quotidien pourrait faire l’objet d’une reconstruction par des thérapeutiques, alors que sa caractéristique principale est précisément sa dimension tacite.Modérateurs : Pr Jean NAUDIN, Jean-Arthur MICOULAUD-FRANCHIAuteur : Nicolas FRANCK, (Psychiatre, PUPH, Chercheur à Institut des Sciences Cognitives, Lyon). Il est l’auteur de très nombreuses publications internationales, ses recherches concernant les troubles cognitifs dans la schizophrénie, et les conséquences de ces découvertes pour la thérapeutique. Il est inspiré par la phénoménologie, notamment pour les théories du Self en psychiatrie.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CNIPsy 2010 Marseille, déficit cognitif, IPT, phénoménologie, psycho-éducation, RECOS, réhabilitation, schizophrénie, sciences cognitives, thérapeutique
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