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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, Congo (République), guerre (aspect médical), personnel médical, politique sanitaire, services de santé
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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-u.fr
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : politique sanitaire, services de santé, anthropologie de la santé, personnel médical, Congo (République), guerre (aspect médical)
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Emois 2005 : Facteurs associés à la durée de séjour dans un établissement de santé en psychiatrie
/ 18-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
PARIENTE Philippe-Dan
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La durée de séjour dans un établissement psychiatrique est-elle associée statistiquement à des facteurs à des variables socio-économiques, diagnostiques ou de prise en charge ? Etude menée à l'Institut Marcel Rivière, le Mesnil Saint Denis (Ile de France) en 2003. Présentation suivie de questions.
Origine
Journées émois 2005. XVIIIè Congrès national, Nancy
Générique
Indexation : SCD Médecine Nancy I Mot(s) clés libre(s) : analyse statistique factorielle, emois, psychiatrie, service santé mentale, statistique
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Indiens urbanisés et système de santé en Amazonie brésilienne / Evelyne Mainbourg
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MAINBOURG Evelyne
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« Migrations et pratiques de santé : Indiens urbanisés et systèmes de santé en Amazonie brésilienne », Evelyne Marie Thérèse MAINBOURG (Instituto Leônidas e Maria Deane de la Fundação Oswaldo Cruz, Manaus, Brésil). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A3 : Réaménagement des pratiques de soin et questionnements interculturels.«Au Brésil, la santé des populations indiennes a été ces vingt dernières années le centre de débats quant aux stratégies du système de santé. Après des décennies d´actions immédiatistes et d´alternance de ministères en charge de la politique de santé des Indiens, un nouveau sous-système de santé spécifique pour ces populations a été créé en 1999, en relation directe avec le SUS (Système Unique de Santé national). Ce sous-système spécifique est basé sur 34 Districts Sanitaires Indiens qui correspondent chacun à une région géographique, aux ethnies qui y habitent et à un ou deux centres urbains à peu près équipés en hôpital et laboratoire qui déterminent le profil géographique, ethnique et épidémiologique de chaque district. Dans chacun d´eux, une équipe de médecin et infirmières, basée dans la ville principale, travaille en circulant d´un village à l´autre, appuyée par les agents communautaires de santé indiens qui réalisent des activités de prévention, de diagnostic précoce et de suivi de traitements, chacun dans leur village. La population indienne qui habite les villes, soit pour y avoir émigré, soit pour y être née, n´est pas incluse dans ce système de santé puisqu´il est fait pour les populations indiennes qui résident dans les territoires indiens et qui sont trop éloignées des villes et ont donc difficilement accès au SUS. Tous cesIndiens émigrés ou nés dans la ville se trouvent donc dans la situation générale (SUS), sans assistance sanitaire spécifique. Or, on sait que le SUS permet difficilement de prendre en compte les caractéristiques culturelles et parfois lingüistiques de cette population : interprétation de la maladie et des mesures thérapeutiques spécifiques, itinéraires thérapeutiques, régime alimentaire durant l´hospitalisation, thérapies chamaniques parallèles... Les efforts réalisés pour dépasser ces difficultés, par les professionnels de santé et les Secrétariats à la Santé de chaque commune ou État sont encore limités et informels. Mais les tentatives d´insertion de cette problématique dans la formation des personnels de santé sont chaque fois plus importantes.La migration des populations indigènes au Brésil est un phénomène récent encore peu étudié, surtout celle en direction des villes. Les causes en sont diverses : conflits ou limitation des moyens de subsistance sur les territoires indigènes, infrastructures et services publics essentiels insuffisants (enseignement scolaire et centres de santé)... De plus, on observe une certaine hétérogénéité entre les différentes ethnies qui ont émigré ou émigrent vers les villes. Quelques ethnies comme celle des Baré ont une longue histoire de contact avec la société nationale. Par ailleurs, l´histoire de migration et de colonisation vécue par le Brésil montre, à travers la figure du caboclo (descendant d´indien et d´européen mélangés) que de nombreux traits culturels empruntés aux peuples indigènes sont encore très présents dans la culture urbaine de la population non indienne. Témoin en est l´usage des plantes médicinales par les populations urbaines.A partir de deux études réalisées en Amazonie, l´une à Manaus, capitale de l´État d´Amazonas qui compte environ 11.000 Indiens sur une population de 1.800.000 habitants, et l´autre dans la région de São Gabriel da Cachoeira, commune d´Amazonas située au nord-ouest et peuplée de 17 ethnies (dont les Baré), nous nous proposons de montrer comment, par l´effet de la migration des indiens vers la ville et celui de séjours temporaires de professionnels de santé dans les territoires indigènes on observe une imprégnation des pratiques de santé traditionnelles par le système de santé général et, réciproquement, une influence de la biomédecine sur les pratiques traditionnelles. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, ethnomédecine, interculturalité, migration intérieure (Brésil), politique sanitaire, services de santé (Amazonie-Brésil)
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Adapter les organisations de santé et prise en charge des nouveaux arrivants au Québec/ Lara Maillet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MAILLET Lara
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« De la pratique à la gouverne, adapter les organisations de santé de première ligne à la prise en charge de nouveaux arrivants au Québec : un modèle novateur », Lara MAILLET (Etudiante au PhD Santé Publique, Université de Montréal, Québec, Canada.) Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.Les réformes des dernières années à travers le système de santé québécois visent à améliorer l'accessibilité et la continuité des services offerts aux populations. C’est dans cette optique que les Centres de santé et de services sociaux (CSSS), les Groupes de médecin de famille (GMF) ainsi que les Cliniques réseaux affiliés (CRA) ont été créés. Cet ensemble de services de santé doivent à présent travailler en collaboration et en réseau via la création et l’application des Réseaux locaux de services (RLS). Dans ce cadre, la coordination des services de première ligne est mise de l’avant afin d’améliorer l’accessibilité de la population à l’ensemble des services offert (MSSS, 2006). Du point de vue législatif, ces nouvelles structures deviennent imputables de la santé de la population de leur territoire : c’est l’officialisation du concept de responsabilité populationnelle. Plus spécifiquement, l’approche populationnelle préconisée au niveau des soins de santé de première ligne exige également de réfléchir aux stratégies de prise en charge au sein d’une population qui se diversifie culturellement (Faist, 2009; Frohlich & Potvin, 2008). Si la dynamique du processus migratoire est de mieux en mieux documentée, les capacités et les besoins organisationnelspermettant un ajustement et une adaptation des services le sont beaucoup moins (Green-Hernandez, Quinn, Denman-Vitale, Falkenstern, & Judge-Ellis, 2004; Rosenheck, 2001).Le but de notre présentation sera de décrire un cadre conceptuel novateur, permettant l’analyse des processus d’adaptation et de changement vécus à travers la pratique et la gouverne des organisations de santé de première ligne, en lien avec la prise en charge de nouveaux arrivants, et le mandat de responsabilité populationnelle. Ce cadre s’appuie notamment sur des concepts tels que les « CSSS promoteurs de santé » (Dedobbeleer et al., 2008), la gouvernance clinique (Pomey, Denis, & Contandriopoulos, 2008) et le processus d’institutionnalisation de nouvelles pratiques au sein d’une organisation (Barley & Tolbert, 1997; Lounsbury & Crumley, 2007) . Une grande importance est aussi apportée au contexte. Nous souhaitons donc analyser les pratiques et la gouverne sous différents angles (tactique, stratégique et opérationnel) (Glouberman & Mintzberg, 2001) afin de refléter au mieux la complexité que représente l’ajout de la variable « nouveaux arrivants » au sein des organisation de santé de première ligne au Québec. Ce projet novateur permettra de mettre en lumière les interactions et les niveaux d’intégration existant entre les différents paliers organisationnels et professionnels de l’organisation de santé. L’analyse du processus d’adaptation des établissements de santé à la prise en charge de nouveaux arrivants n’en sera que plus riche. Il pourra engendrer, d’un point de vue théorique, une réflexion quant aux différents cadres organisationnels et systémiques capables de s’adapter à de nouveaux défis, tant au niveau de la pratique que de la gouverne. À la suite du projet doctoral, des recommandations seront formulées à différents niveaux : d'une part, au niveau opérationnel (clinique) et d’autre part, aux niveaux tactique et stratégique. Nous croyons que la majorité des professionnels du réseau de la santé au Québec ne sont pas suffisamment outillés pour répondre, dans un souci constant de justice et d’équité des soins donnés à l’ensemble de la population, aux besoins spécifiques de certaines populations dont les nouveaux arrivants. De plus, ces résultatspourront être utilisés et s'appliquer à une mise en place future d’établissements « Amis des migrants », dans le cadre de l’implantation de plus en plus répandue de CSSS et d’hôpitaux « promoteurs de santé » au Québec. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, Canada), immigrés (Québec, personnel médical, politique sanitaire, services de santé (Québec
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Les familles migrantes dans les consultations de Protection infantile / Cyril Farnarier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
FARNARIER Cyril
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« De l'adaptation au public au questionnement politique. Les familles migrantes dans les consultations de Protection Infantile », Cyril FARNARIER (SHADyC-EHESSS / CNRS, Marseille). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.À partir de l’exemple des consultations gratuites de protection infantile en France et des adaptations de ce service aux besoins et demandes du publique auquel il s’adresse, cette communication interroge les évolutions et la portée de l’action d’une politique de santé publique préventive. Pour cela notre communication se comprendra deux parties. Dans un premier temps, nous retracerons rapidement le parcours intellectuel et le "retournement" de sujet de recherche que nous avons connu lors de notre enquête de terrain. Nous avons débuté notre recherche dans les consultations de Protection Maternelle et Infantile (PMI) pour y étudier les modifications de pratiques de soin à l’enfant opérées par les familles migrantes ou issues de l’immigration à la suite de leur rencontre avec les professionnels de ces consultations, porteurs d’une "puériculture à la française". Après une première période d’observation, notre travail de recherche fut réorienté sur l’adaptation du service et de ses intervenants aux conditions économiques, familiales, culturelles et sociales des familles ayant recours aux consultations.Dans un second temps, nous analyserons alors le sens que recouvrent ces adaptations du service en termes de pratiques de prévention à la santé globale de l’enfant, plus particulièrement lorsqu’elles s’adressent à des populations migrantes ou issues de l’immigration. Nous verrons qu’à travers ces négociations du quotidien s’effectue une redéfinition partielle du rôle des consultations de Protection Infantile. Un questionnement général se pose alors à ces structures de santé publique. Quelle est la part à accorder au travail d’investigation mené sur les conditions de vie des familles dans la mission de prévention socio-sanitaire de ces consultations de protection infantile ? D’autre part, alors que la "culture d’origine" des familles est encore souvent présentée, de prime abord, comme une des principales difficultés à surmonter dans la relation usager/intervenant du service, l’analyse montre que les conditions socio-économiques dans lesquelles elles vivent posent des problèmes généralement bien plus importants que les questions d’ordre culturel.Face à cette double contrainte du travail quotidien, les intervenants des services de PMI en viennent à remettre en cause les formes et la légitimité de leurs interventions. Ainsi, dans les consultations de protection infantile, au "faux problème" de la culture des migrants s’opposent les vraies questions des conditions de leur insertion dans la société d’accueil. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, familles immigrées (France), personnel médical, politique sanitaire, protection maternelle et infantile, services de santé (France)
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Mobilités transnationales Cambodge - Vietnam pour le traitement des hépatites virales / Céline Dumas
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DUMAS Céline
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«Notes de recherche sur les mobilités transnationales entre le Cambodge et le Vietnam pour le traitement des hépatites virales», Céline DUMAS (CReCSS, Université Paul Cézanne, Aix-Marseille III). Colloque "Santé et mobilités au Nord et au Sud". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques, Association AMADES, 16-18 septembre 2009.Cession C : "Circulations des malades et des thérapeutes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques". Atelier C1 : Tourisme médical et migrations sanitaires.L’épidémiologie des hépatites virales B et C est mal connue au Cambodge, cependant les premières estimations laissent penser que la prévalence de la première (prévalence Ag Hbs 8-9%) est similaire à celle retrouvée dans la plupart des pays limitrophes, alors que l’hépatite C semble bien plus fréquente (prévalence Ag VHC 6-8%) que dans les pays frontaliers.Depuis quelques années, leur prise en charge (suivi biologique, traitements selon les recommandations internationales) est possible à Phnom Penh et se pratique principalement dans les cliniques privées d’hépatologues spécialisés en infectiologie. Cependant, l’espace de soins et de prise en charge des hépatites virales ne se limite pas au territoire national. Il apparait qu’une partie des personnes atteintes reçoit (ou a reçu) des soins à l’étranger, essentiellement en Asie du Sud-Est, principalement à Hô-Chi Minh, Bangkok, Singapour. Mais on retrouve également des déplacements en fonction des liens avec les diasporas (France, Amérique de Nord) ou les liens familiaux (Chine).Notre présentation, qui se limite aux mobilités pour la prise en charge d’hépatites virales (B ou C) entre le Cambodge et le Vietnam, et particulièrement vers Hô-Chi-Minh, a pour objectif de décrire quelques parcours de soins hors des frontières nationales, d’analyser l’effet « miroir » de cet aller-retour sur les perceptions du système de soin cambodgiens et de ses médecins.Cette recherche a été menée dans le cadre du projet ANRS 12102 lors d’un terrain de trois mois à Phnom Penh et dans la province de Prey Veng en 2008 où des entretiens avec des malades et des professionnels de santé ont été menés à l’aide d’une assistante de recherche.Tout d’abord, nous rappellerons quelques particularités, dans le contexte des relations khméro-vietnamiennes, de l’histoire sociale du système de santé cambodgien depuis la fin du régime des Khmers Rouges. Ensuite, nous exposerons le parcours de malades et les raisons qui les ont décidé à obtenir un traitement au Vietnam. Les cas rapportés ressortent tous du déplacement volontaire, assis sur une décision personnelle, s’appuyant sur des réseaux de connaissances. Alors que Cambodgiens et Vietnamiens entretiennent des relations conflictuelles héritées de l’Histoire, où le Vietnam est souvent présenté comme « le frère ennemi », la santé semble être un domaine qui ne prend pas en compte ces inimitiés. Les médecins vietnamiens semblent correspondre à des stéréotypes laudatifs déjà anciens, développés par les colons français et paradoxalement repris par les malades cambodgiens. Les discours sur la prise en charge au Vietnam, les lieux de soins et les médecins vietnamiens permettent d’entrevoir comment sont perçus le système de santé et les médecins cambodgiens et sur quoi la concurrence pour les soins peut se jouer.En conclusion, nous discuterons à travers cet exemple khméro vietnamien, de l’importance relative des aspects de mondialisation et de globalisation en lien avec la santé d’une part, et de l’ancrage socioculturel et historique d’autre part au coeur des questions de déterritorialisation-reterritorialisation des espaces de santé . Mot(s) clés libre(s) : accès au soins médicaux, anthropologie de la santé, migrations (Cambodge), services de santé (Vietnam), tourisme médical
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Recompositions et permanences des interventions sanitaires en milieu de prostitution / Marion David
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DAVID Marion
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« Recompositions et permanences des interventions sanitaires en milieu de prostitution face à l'arrivée de prostituées migrantes », Marion DAVID (Doctorante CENS/Université de Nantes, ANSO/Université Catholique de Louvain, Belgique). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009.Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.Depuis les années quatre-vingt-dix, on assiste à l’arrivée en nombre important de femmes d’origine étrangère sur les lieux de prostitution européens. Dans un premier temps ces migrations étaient essentiellement le fait de populations originaires de régions ayant des liens historiques avec les pays de destination (ainsi, en France, il s’agissait alors de personnes provenant du Maghreb et d’Afrique noire francophone). Puis, à la fin des années quatre-vingt-dix, la plupart des pays d’Europe occidentale furent concernés par l’arrivée de femmes originaires des pays de l’ex-bloc soviétique (Albanie, Bulgarie, Ukraine, Moldavie, Roumanie), et, par la suite, d’Afrique anglophone (Nigeria, Sierra Leone, Ghana). Aujourd’hui, ces migrantes sont devenues majoritaires au regard des autres populations pratiquant l’activité de prostitution (prostituées dites traditionnelles, transsexuels, hommes, etc.). Ainsi lorsqu’on estime par exemple qu’il y aurait entre 15000 et 20000 personnes se prostituant en France et 12000 en Belgique, la proportion de femmes étrangères représenterait près de 70% de cette population [1]. Face à cette évolution liée à un contexte de mondialisation, on peut s'interroger sur la manière dont les dispositifs médico-sociaux spécialisés dans l'intervention en milieu de prostitution, pour la plupart créés au début années 90 suite à l'apparition de l'épidémie de sida, ont été amené à modifier le contenu et les modalités de leurs pratiques de santé ainsi que les représentations qu'ils associent aux populations concernées (ces deux aspects étant bien sûr interdépendants). Un tel questionnement constituera donc le propos de notre communication; il s'inscrit plus largement dans le cadre d'un doctorat portant sur les interventions sanitaires réalisées -en France et en Belgique- en direction des personnes se prostituant ainsi que sur la mobilisation morale et politique du registre de la santé autour du phénomène prostitutionnel. A l'occasion de cette présentation, nous exposerons tout d'abord les caractéristiques générales du champ médico-social existant. Nous constaterons alors que l'arrivée en nombre important de ces prostituées étrangères a conduit la plupart des structures concernées à adapter leur offre de soins et de prévention afin de faciliter le contact avec ce public difficile d'accès (actions de proximité régulières et inscrites dans la durée, à bas seuil d'accès, recourant à la médiation culturelle, etc.) mais également de répondre à ses demandes spécifiques (offre de santé généraliste visant l'insertion dans le droit commun et associée à la défense des droits des personnes). Dans le même temps, il apparaitra que certains dispositifs ayant historiquement inscrit leur action sanitaire dans le cadre d'une reconnaissance professionnelle de l'activité de prostitution peinent à inclure les nouvelles arrivantes dans leur intervention (difficultés à établir un lien avec cette population mouvante pratiquant souvent la prostitution de façon transitoire) et à leur proposer une offre médicale qui leur soit adaptée (intervention limitée à la prévention du VIH et des IST ne répondant pas aux autres problèmes de santé rencontrés par ce public précaire). Enfin, à partir du cas de la ville d'Anvers ayant mis en place une politique locale de régulation de la prostitution (comprenant un soutien à des actions spécifiques de prévention du VIH), nous nous interrogerons sur la manière dont certains enjeux politiques -liés à des objectifs d'ordre public et de contrôle des populations migrantes- peuvent venir interférer avec les préoccupations de santé publique affichées et compromettre l'action de santé réalisée en direction des prostituées étrangères.[1] Précisons cependant que si ces chiffres peuvent révéler certaines tendances, ils sont à manier avec de grandes précautions. En effet ils concernent des personnes souvent en situation de double illégalité (migrantes en situation irrégulière et prostituées) dont la présence sur les lieux de prostitution est instable et fluctuante. Ils sont en outre tributaires des buts qu’on leur assigne (grossir un phénomène ou à l’inverse le réduire pour justifier une politique). Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, droit à la santé, politique sanitaire, politique sociale, prostitution des étrangers (Belgique), prostitution des étrangers (France), services de santé
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Emois 2005 : Valorisation du recueil complémentaire PMSI psychiatrie
/ Canal U/Tice Médecine Santé
/ 18-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
CHOMON F.
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Etablissement Public de Santé Mentale de la Réunion
Origine
Journées émois 2005. XVIIIè Congrès national, Nancy
Générique
Indexation : SCD Médecine Nancy I Mot(s) clés libre(s) : emois, groupes homogènes malades, psychiatrie, service santé mentale, statistique
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Histoire de l’Ecole du Service de Santé des Armées de Bordeaux : Apports à la Communauté Médicale
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 11-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CAMILLERI Gérard
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Créée en 1890 afin d’assurer la formation de médecins militaires de haut niveau, l’Ecole du Service de Santé des Armées de Bordeaux (E.S.S.A.) se développe au gré des guerres et des conflits et joue très vite un rôle prépondérant dans le développement sanitaire outre-mer. Fidèles à leur devise « Sur mer et au-delà des mers toujours au service des hommes », les « Navalais », assurent, hier comme aujourd’hui, le soutien médical et sanitaire et luttent contre les endémies en Afrique, en Asie…
Commandant de l’Ecole du Service de Santé des Armées de Bordeaux (E.S.S.A.) et médecin général inspecteur, Gérard Camilleri retrace les grands événements qui ont marqués cette institution.
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 à l'occasion du 58ème Congrès de la Société Nationale Française de Médécine Interne (S.N.F.M.I.) le 11 décembre 2008. Mot(s) clés libre(s) : armée française (service de santé), armées (services médicaux et sanitaires), école du service de santé des armées (bordeaux), école du service de santé des armées (lyon), médecine (étude et enseignement), médecine militaire (histoire), médecine navale, s
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