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par Jean-Pierre Peyroulou (Ecole des Hautes études en Sciences sociales)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) : session thématique (prés. Jim House)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’échelle locale et les approches micro-historiques et monographiques permettent de décrire et d’expliquer avec plus de nuances que si l’on se situait à d’autres échelles, le fonctionnement et la reproduction du système colonial quand ce dernier se trouvait grippé, comme en 1945 dans l’arrondissement de Guelma.Ce système reposait pour une large part à Guelma sur un réseau d’alliances et d’allégeances autour de deux notables, l’un européen, l’autre musulman, disposant d’un monopole de la représentation de leur communauté respective auprès des pouvoirs publics. Ils formaient un couple singulier, tour à tour allié et ennemi. Marcel Lavie, colon dont la famille est installée depuis le milieu du XIXe siècle et minotier, cumulait influences économiques et fonctions politiques de conseiller général et de délégué financier. Smaïl Lakhdari, médecin, membre de la Fédération des élus du Constantinois, multipliait les mandats électifs : conseiller général, délégué financier, député. Ils contrôlaient, chacun dans leur camp, la ville de Guelma, sans être en première ligne dans le combat municipal. La poussée nationaliste plaçait Smaïl Lakhdari en situation de faiblesse depuis 1944. Leur situation explique une partie des événements de mai et de juin 1945 dans la région.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : algérie (1945), algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), guelma (algérie), marcel lavie, massacres de sétif et de guelma, nationalisme, smaïl lakhdari