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3- QUESTIONS DU PUBLIC - RÉGULATION FINANCIÈRE ET CONCEPTS CYBERNÉTIQUES / FINANCIAL REGULATION AND CYBERNETICS
/ FMSH Production
/ 22-06-2016
/ Canal-u.fr
RODARIE Hubert, BOCCON-GIBOD Thomas, WALTER Christian
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Présentation de la séance
Hubert Rodarie (directeur général délégué du Groupe SMA) et Thomas Boccon-Gibod (professeur agrégé de philosophie, membre de l’équipe Sophiapol, EA 3932,qui a codirigé avec Caterina Gabrielli l’ouvrage collectif :
Normes, institutions et régulation publique, Hermann, 2014
(information sur le site de l’éditeur) aborderont le thème de l’usage des concepts cybernétiques dans les analyses de la régulation.
La régulation financière est aujourd’hui soupçonnée par beaucoup d’être transformée en simple outil technique au service d’une idéologie néo-libérale. Dans cette perspective, l’État régulateur remplacerait l’État législateur. Pour y voir plus clair, un retour sur l’idée de régulation est utile.
La question de la régulation de l’agir social est ancienne. Trois familles de métaphores se sont réparties le champ de l’imaginaire pour aborder cette question.
Les métaphores mécaniques
Les métaphores physiologiques
Les métaphores cosmologiques
Dans la première famille de métaphores (mécanique), on trouve les images de mécanisme d’une horloge (Huygens, 1656) ou de régulateur de l’horloge (Littré, 1812). La seconde famille (physiologique) utilise l’image du cerveau dans les organismes supérieurs (Spencer, 1860) ou celle du système nerveux central dans le corps humain (Durkheim, 1893). Enfin la troisième famille (cosmologique) propose la régulation de Dieu sur le monde (Leibniz, 1715) ou le gouvernement de Dieu sur le monde (Teilhard, 1920). Aujourd’hui, dans La pente despotique de l’économie mondiale(Salvator, 2015), Hubert Rodarie propose une nouvelle métaphore :
La métaphore cybernétique
Pourquoi cette nouvelle métaphore ? Pour suggérer une dérive totalisante dans le processus actuel de régulation financière mondiale. L’idée développée par H. Rodarie est la suivante. Il y a eu un glissement de la notion de régulation qui, de « gestion non contraignante de l’interaction collective » (concept qui renvoie à laphilosophie politique et du droit), est passée à un « mode de fonctionnement asservi dans lequel la grandeur à régler tend à se rapprocher d’une valeur de référence » (concept qui renvoie auxsciences de l’ingénieur).
Le vecteur de cette dérive totalisante est l’usage non contrôlé de l’indicateur de la volatilité comme mesure universelle de risque. Lescolloques SMA-FMSH « Normes financières et risque de régulation » ont alerté depuis 2009 sur le risque de régulation et appellent à unerégulation socialement responsable. Mot(s) clés libre(s) : éthique, régulation, finances, spéculation financière
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2- THOMAS BOCCON-GIBOD - RÉGULATION FINANCIÈRE ET CONCEPTS CYBERNÉTIQUES / FINANCIAL REGULATION AND CYBERNETICS
/ FMSH Production
/ 22-06-2016
/ Canal-u.fr
RODARIE Hubert, BOCCON-GIBOD Thomas, WALTER Christian
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Présentation de la séance
Hubert Rodarie (directeur général délégué du Groupe SMA) et Thomas Boccon-Gibod (professeur agrégé de philosophie, membre de l’équipe Sophiapol, EA 3932,qui a codirigé avec Caterina Gabrielli l’ouvrage collectif :
Normes, institutions et régulation publique, Hermann, 2014
(information sur le site de l’éditeur) aborderont le thème de l’usage des concepts cybernétiques dans les analyses de la régulation.
La régulation financière est aujourd’hui soupçonnée par beaucoup d’être transformée en simple outil technique au service d’une idéologie néo-libérale. Dans cette perspective, l’État régulateur remplacerait l’État législateur. Pour y voir plus clair, un retour sur l’idée de régulation est utile.
La question de la régulation de l’agir social est ancienne. Trois familles de métaphores se sont réparties le champ de l’imaginaire pour aborder cette question.
Les métaphores mécaniques
Les métaphores physiologiques
Les métaphores cosmologiques
Dans la première famille de métaphores (mécanique), on trouve les images de mécanisme d’une horloge (Huygens, 1656) ou de régulateur de l’horloge (Littré, 1812). La seconde famille (physiologique) utilise l’image du cerveau dans les organismes supérieurs (Spencer, 1860) ou celle du système nerveux central dans le corps humain (Durkheim, 1893). Enfin la troisième famille (cosmologique) propose la régulation de Dieu sur le monde (Leibniz, 1715) ou le gouvernement de Dieu sur le monde (Teilhard, 1920). Aujourd’hui, dans La pente despotique de l’économie mondiale(Salvator, 2015), Hubert Rodarie propose une nouvelle métaphore :
La métaphore cybernétique
Pourquoi cette nouvelle métaphore ? Pour suggérer une dérive totalisante dans le processus actuel de régulation financière mondiale. L’idée développée par H. Rodarie est la suivante. Il y a eu un glissement de la notion de régulation qui, de « gestion non contraignante de l’interaction collective » (concept qui renvoie à laphilosophie politique et du droit), est passée à un « mode de fonctionnement asservi dans lequel la grandeur à régler tend à se rapprocher d’une valeur de référence » (concept qui renvoie auxsciences de l’ingénieur).
Le vecteur de cette dérive totalisante est l’usage non contrôlé de l’indicateur de la volatilité comme mesure universelle de risque. Lescolloques SMA-FMSH « Normes financières et risque de régulation » ont alerté depuis 2009 sur le risque de régulation et appellent à unerégulation socialement responsable. Mot(s) clés libre(s) : éthique, régulation, finances, spéculation financière
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1-HUBERT RODARIE - RÉGULATION FINANCIÈRE ET CONCEPTS CYBERNÉTIQUES / FINANCIAL REGULATION AND CYBERNETICS
/ FMSH Production
/ 22-06-2016
/ Canal-u.fr
RODARIE Hubert, BOCCON-GIBOD Thomas, WALTER Christian
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Hubert Rodarie (directeur général délégué du Groupe SMA) et Thomas Boccon-Gibod (professeur agrégé de philosophie, membre de l’équipe Sophiapol, EA 3932,qui a codirigé avec Caterina Gabrielli l’ouvrage collectif :
Normes, institutions et régulation publique, Hermann, 2014
(information sur le site de l’éditeur) aborderont le thème de l’usage des concepts cybernétiques dans les analyses de la régulation.
La régulation financière est aujourd’hui soupçonnée par beaucoup d’être transformée en simple outil technique au service d’une idéologie néo-libérale. Dans cette perspective, l’État régulateur remplacerait l’État législateur. Pour y voir plus clair, un retour sur l’idée de régulation est utile.
La question de la régulation de l’agir social est ancienne. Trois familles de métaphores se sont réparties le champ de l’imaginaire pour aborder cette question.
Les métaphores mécaniques
Les métaphores physiologiques
Les métaphores cosmologiques
Dans la première famille de métaphores (mécanique), on trouve les images de mécanisme d’une horloge (Huygens, 1656) ou de régulateur de l’horloge (Littré, 1812). La seconde famille (physiologique) utilise l’image du cerveau dans les organismes supérieurs (Spencer, 1860) ou celle du système nerveux central dans le corps humain (Durkheim, 1893). Enfin la troisième famille (cosmologique) propose la régulation de Dieu sur le monde (Leibniz, 1715) ou le gouvernement de Dieu sur le monde (Teilhard, 1920). Aujourd’hui, dans La pente despotique de l’économie mondiale(Salvator, 2015), Hubert Rodarie propose une nouvelle métaphore :
La métaphore cybernétique
Pourquoi cette nouvelle métaphore ? Pour suggérer une dérive totalisante dans le processus actuel de régulation financière mondiale. L’idée développée par H. Rodarie est la suivante. Il y a eu un glissement de la notion de régulation qui, de « gestion non contraignante de l’interaction collective » (concept qui renvoie à laphilosophie politique et du droit), est passée à un « mode de fonctionnement asservi dans lequel la grandeur à régler tend à se rapprocher d’une valeur de référence » (concept qui renvoie auxsciences de l’ingénieur).
Le vecteur de cette dérive totalisante est l’usage non contrôlé de l’indicateur de la volatilité comme mesure universelle de risque. Lescolloques SMA-FMSH « Normes financières et risque de régulation » ont alerté depuis 2009 sur le risque de régulation et appellent à unerégulation socialement responsable. Mot(s) clés libre(s) : éthique, régulation, finances, spéculation financière
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Le pouvoir financier
/ Mission 2000 en France
/ 09-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
ORLEAN André
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Spéculations boursières, OPA, instabilités monétaires, fonds de pension, globalisation des marchés, inflation des prix d'actifs : le pouvoir financier éclate au grand jour. C'est là un constat banal. Pour aller plus loin et comprendre ce que sont les ressorts véritables de ce nouveau pouvoir, il faut au préalable analyser la manière dont se forment les prix sur les marchés financiers. Sur ce point, les hypothèses divergent. Pour la théorie économique " orthodoxe ", les cours des actions sont le reflet de la situation objective des firmes. Une analyse des évolutions boursières depuis un siècle nous conduira à une autre hypothèse : les prix sont l'expression des croyances des marchés. Cette théorie qui met l'accent sur le rôle de l'opinion voit dans le pouvoir financier contemporain un pouvoir d'essence " médiatique ". Les acteurs de ce nouveau pouvoir, ce sont les investisseurs institutionnels, ceux qui gèrent l'épargne collective des ménages, au premier rang desquels on trouve les fameux fonds de pension. Ils expriment les intérêts d'un grand nombre d'actionnaires minoritaires. En conclusion, on dira quelques mots du paradoxe d'un pouvoir qui serait aux mains des actionnaires minoritaires. Mot(s) clés libre(s) : bourse, capital, finances, investissement, spéculation
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Le pouvoir financier
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 09-12-2000
/ Canal-u.fr
ORLEAN André
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Spéculations boursières, OPA, instabilités monétaires, fonds de pension, globalisation des marchés, inflation des prix d'actifs : le pouvoir financier éclate au grand jour. C'est là un constat banal. Pour aller plus loin et comprendre ce que sont les ressorts véritables de ce nouveau pouvoir, il faut au préalable analyser la manière dont se forment les prix sur les marchés financiers. Sur ce point, les hypothèses divergent. Pour la théorie économique " orthodoxe ", les cours des actions sont le reflet de la situation objective des firmes. Une analyse des évolutions boursières depuis un siècle nous conduira à une autre hypothèse : les prix sont l'expression des croyances des marchés. Cette théorie qui met l'accent sur le rôle de l'opinion voit dans le pouvoir financier contemporain un pouvoir d'essence " médiatique ". Les acteurs de ce nouveau pouvoir, ce sont les investisseurs institutionnels, ceux qui gèrent l'épargne collective des ménages, au premier rang desquels on trouve les fameux fonds de pension. Ils expriment les intérêts d'un grand nombre d'actionnaires minoritaires. En conclusion, on dira quelques mots du paradoxe d'un pouvoir qui serait aux mains des actionnaires minoritaires. Mot(s) clés libre(s) : spéculation, investissement, bourse, capital, finances
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Les villes en Chine
/ UTLS - la suite
/ 09-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
GED Françoise
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En une décennie, la population urbaine chinoise a augmenté de 10% environ. Au regard d'une population globale évaluée à 1,3 milliard de personnes, cela revient à considérer que le double de la population de la France est devenue citadine en une dizaine d'années. L'impact sur le territoire est considérable, qu'il s'agisse des centres anciens, disparus ou en voie de l'être, des modes de vie, des mutations sociales et économiques des années 1990 qui ont transformé en biens marchands les prestations sociales du régime maoïste, en matière de santé, d'éducation, de logement notamment.Quels principes ont régi cette urbanisation forte et rapide ? La civilisation chinoise est par ailleurs célèbre pour la tradition urbaine qui servit de modèle à la construction de nombreuses capitales en Chine et jusqu'au Japon, ou encore par la déclinaison de modèles d'habitations, véritables entités urbaines au coeur des cités marchandes. Quelle considération a-t-on pour ce patrimoine hors pair et peut-on véritablement parler d'une stratégie de protection, face à la pression spéculative ou à la montée du tourisme intérieur ? Mot(s) clés libre(s) : chine, histoire, politique urbaine, quartiers anciens, spéculation financière, urbanisation, urbanisme, villes, villes (croissance)
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Mourir à Tokyo / Natacha Aveline
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-01-1999
/ Canal-U - OAI Archive
AVELINE Natacha
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La bulle foncière des années 1985-1990 a profondément modifié le visage de Tokyo. Une bonne partie du tissu pavillonnaire s’est brutalement verticalisé pour donner à la capitale nippone l’allure d’une capitale mondiale. Pris dans la tourmente, les cimetières ont également connu des mutations, parfois même assez spectaculaires. Reste t-il une place pour les cimetières dans la capitale nippone, considérant les fortes contraintes foncières auxquelles elle est soumise ?Le film Mourir à Tokyo témoigne de la résistance opiniâtre des espaces de la mort en dépit de l'explosion urbaine et des mutations, parfois radicales, qui les affectent. L'éclatement du modèle rural de la tombe familiale au profit de tombes individuelles a accru la demande d'emplacements funéraires, rendant ce marché très lucratif. Celui-ci fonctionne désormais selon des logiques très proches des marchés immobiliers, d'où l'intervention très remarquée des sociétés immobilières, en particulier dans deux domaines : l'aménagement de grands cimetières privés en banlieue et l'assistance technique auprès des communautés bouddhiques pour l'aménagement de nouveaux espaces funéraires dans l'enceinte de leurs temples.Version japonaise sous-titrée en français. Mot(s) clés libre(s) : cimetières, croissance urbaine, économie urbaine, spéculation foncière, Tokyo (Japon), urbanisme, utilisation du sol
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