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Nano-électronique et informatique
/ UTLS - la suite
/ 20-12-2001
/ Canal-U - OAI Archive
WEISBUCH Claude
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Les révolutions de l' information et des communications sont un des faits marquants du siècle et vont continuer à bouleverser dans ce nouveau siècle tous les domaines de l'activité humaine, y compris nos modes de vie. Ces révolutions sont nées du codage de l'information sous forme de paquets d'électrons (les " grains " d'électricité) ou de photons (les " grains " de lumière) (quelques dizaines de milliers de chaque pour l'élément d'information, le " bit "), et la capacité de manipuler et transmettre ces paquets d'électrons ou de photons de manière de plus en plus efficace et économique. À la base de cette capacité se trouvent les matériaux semi-conducteurs. Rien ne prédisposait ces matériaux à un tel destin : ils ont des propriétés " classiques " médiocres, que ce soit mécaniques, thermiques, optiques ou électriques. C'est justement les propriétés moyennes des semi-conducteurs qui les rendent " commandables " : par exemple, leur comportement électrique a longtemps semblé erratique, car très sensible aux " impuretés ". Cette capacité à changer de conductivité électrique, devenue " contrôlée " par la compréhension physique des phénomènes et l'insertion locale d'impuretés chimiques, permet de commander le passage de courant par des électrodes. On a alors l'effet d'amplification du transistor, à la base de la manipulation électronique de l'information. La sensibilité des semi-conducteurs aux flux lumineux en fait aussi les détecteurs de photons dans les communications optiques, et le phénomène inverse d'émission lumineuse les rend incontournables comme sources de photons pour les télécommunications, et bientôt pour l'éclairage. Les progrès des composants et systèmes sont liés aux deux démarches simultanées d'intégration des éléments actifs sur un même support, la " puce ", et de miniaturisation. Une des immenses surprises a été le caractère " vertueux " de la miniaturisation : plus les composants sont petits, meilleur est leur fonctionnement ! On a pu ainsi gagner en trente-cinq ans simultanément plusieurs facteurs de 100 millions à 1 milliard, en termes de complexité des circuits, réduction de coût (la puce de plusieurs centaines de millions de transistors coûte le même prix qu'un transistor dans les années 60), fiabilité, rendement de fabrication. Le problème des limites physiques est cependant aujourd'hui posé : jusqu'où la miniaturisation peut-elle continuer ? Combien d'atomes faut-il pour faire un transistor qui fonctionne encore ? Y-a t'il d'autres matériaux que les semi-conducteurs qui permettraient d'aller au delà des limites physiques, ou encore d'autres moyens de coder l'information plus efficaces que les électrons ou les photons ? Ce sont les questions que se pose aujourd'hui le physicien, cherchant à mettre en difficulté un domaine d'activité immense qu'il a contribué à créer. En savoir plus : http://pmc.polytechnique.fr/ weisbuch/microelectronique Mot(s) clés libre(s) : codage de l'information, composant électronique, matériaux semi-conducteurs, micro-électronique, miniaturisation, nanotechnologies, physique quantique, stockage de données, technologies de l'information, TIC, transistor
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Mémoire informatique et stockage
/ Mission 2000 en France
/ 05-09-2000
/ Canal-U - OAI Archive
PEPING Jacques
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L'information constitue maintenant un patrimoine vivant des entreprises, facteur essentiel de compétitivité. Cette information, en pleine explosion, n'est utile que dans la mesure où nous disposons de solutions efficaces pour la conserver, la protéger, l'atteindre et la manipuler. C'est là tout le défi posé au stockage de données. Dès maintenant, les avancées technologiques notamment dans le domaine de l'enregistrement magnétique et l'évolution des architectures de stockage apportent des éléments de réponse. Mais c'est avec l'avènement du stockage en réseau et en particulier grâce au concept de SAN (Storage Area Network), que le stockage de données s'affirme de plus en plus comme une composante à part entière de l'informatique, capable de relever le défi qui lui est posé pour les toutes prochaines années. Cependant, le défi est permanent, l'ère de l'information sera de plus en plus exigeante et il faudra certainement l'avènement de nouvelles technologies d'enregistrement telles que le stockage holographique pour répondre pleinement aux besoins de la présente décennie. Mot(s) clés libre(s) : bande virtuelle, mémoire informatique, RAID, SAN, stockage de données, stockage en réseau, stockage holographique, stockage virtuel, technologie magnétique
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