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Géographie et observation par satellite
/ UTLS - la suite
/ 16-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
MERING Catherine
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La géographie s'intéresse aux structures spatiales et aux processus d'origine anthropique et naturelle qui les produisent. La question se pose alors d'observer ces structures de la façon la plus objective et la plus directe possible. Depuis l'avènement de la photographie aérienne et de la télédétection, les géographes ont à leur disposition une source d'information irremplaçable pour observer, analyser et cartographier ces structures sous leur forme la plus directement perceptible et mesurable, c'est à dire les paysages. Les photographies aériennes, qui ont été prises de façon systématique à partir des années 50 leur permettaient déjà d'observer le paysage en laboratoire, d'en délimiter les différentes unités pour produire des croquis interprétatifs et enfin des cartes. Au début des années 70, les images multispectrales, prises de façon systématique sur l'ensemble du globe par le satellite Landsat MSS inauguraient la série de prises de vue périodiques de la surface terrestre sous forme d'images numériques. Les méthodes statistiques et informatiques allégeaient désormais sa tâche en classant automatiquement les points de l'image, l'aidant ainsi à produire plus rapidement et de façon plus objective une carte des paysages de la scène étudiée. L'avancée incontestable que constituait la télédétection satellitaire et l'accès aux images numériques de la Terre, ne remettait pas en cause l'intérêt des photographies aériennes . En effet, le pouvoir de résolution de ces nouvelles images était encore insuffisant puisqu'il ne permettait pas de distinguer les tissus urbains, les lieux d'habitats dispersés, ni les paysages complexes et discontinus comme les steppes et les savanes de la zone intertropicale. Les satellites SPOT et Landsat Thematic Mapper, lancés au milieu des années 80, allaient combler ce fossé: il était désormais possible d'étudier de nombreuses catégories de paysages, quel que soit leur niveau de complexité. Un problème demeurait cependant : les prises de vues effectuées par les capteurs comme ceux de SPOT et Landsat dits "passifs" parce qu'ils ne font qu'enregistrer l'énergie renvoyée par la surface, sont difficilement exploitables en période de forte nébulosité où les paysages sont totalement masqués par les nuages. Mais depuis les années 90, grâce aux images radar des satellites ERS et JERS , l'observation des paysages peut se faire indépendamment des conditions climatiques et météorologiques, ce qui ouvre la voie à l'étude par satellite des zones tropicales et équatoriales où l'atmosphère est rarement limpide ou ceux des zones boréales éclairées la plupart du temps par une lumière rasante. Les géographes, disposent donc aujourd'hui d'une immense banque d'images sur les paysages terrestres. Ces archives, acquises depuis environ un demi-siècle continuent de s'enrichir d'images numériques produites par des capteurs passifs ou actifs, prises sous des angles variés et à des résolutions de plus en plus grandes. A l'aube du troisième millénaire, il ne s'agira plus seulement pour eux de faire un inventaire des paysages en les cartographiant, mais d'analyser et de mesurer leurs transformations : En effet, ces transformations qu'elles soient très rapides quand elles sont dues à des catastrophes naturelles, comme les séismes, les éruptions volcaniques, les cyclones ou les inondations ou plus lentes lorsqu'elles sont liées à l'évolution des sociétés telles la déforestation, la déprise agricole ou la croissance urbaine sont désormais directement observables par télédétection. Mot(s) clés libre(s) : photographie aérienne, photographies spatiales, satellites artificiels en télédétection, SPOT (satellites de télédétection), télédétection, terre (images de télédétection), traitement d'images (techniques numériques)
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L'image photographique
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2004
/ Canal-U - OAI Archive
FRIZOT Michel
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La photographie est omniprésente, mais elle est souvent regardée à l'égal d'une autre image, sans égards pour la spécificité absolue du processus photographique. L'actuel renouvellement produit par la numérisation nous incite pourtant à reconsidérer les particularismes de l'image photographique, et la rupture historique imposée par cette invention. Il s'agit pour nous de refonder une lecture de l'image photographique sur cette spécificité, impliquant d'abord l'action de la lumière, une surface sensible et un dispositif optique, déterminés par leurs caractères physiques, leurs critères de fonctionnement et leurs impératifs propres. Mais l'image photographique est ensuite au centre des intérêts et des préoccupations humaines d'intervenants et protagonistes : ceux qui « font » la photo, ceux qui la commandent ou la diffusent, ceux qui la regardent. L'approche de l'image par les sens humains (sa lecture, sa compréhension) devient alors un jeu d'articulation entre un mode de production physique et les capacités humaines perceptives qui rapportent une image à des connaissances, à des souvenirs, à des affects, à des projections individuelles. La photographie a transformé notre regard sur le monde, elle nous oblige à voir « photographiquement » ; ce que nous attendons d'une photographie se confronte à ce que l'on peut y trouver. Mot(s) clés libre(s) : photographie, photographie (technique), photographie numérique, techniques numériques, traitement d'images
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L'image photographique
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2004
/ Canal-u.fr
FRIZOT Michel
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La photographie est omniprésente, mais elle est souvent regardée à l'égal d'une autre image, sans égards pour la spécificité absolue du processus photographique. L'actuel renouvellement produit par la numérisation nous incite pourtant à reconsidérer les particularismes de l'image photographique, et la rupture historique imposée par cette invention. Il s'agit pour nous de refonder une lecture de l'image photographique sur cette spécificité, impliquant d'abord l'action de la lumière, une surface sensible et un dispositif optique, déterminés par leurs caractères physiques, leurs critères de fonctionnement et leurs impératifs propres. Mais l'image photographique est ensuite au centre des intérêts et des préoccupations humaines d'intervenants et protagonistes : ceux qui « font » la photo, ceux qui la commandent ou la diffusent, ceux qui la regardent. L'approche de l'image par les sens humains (sa lecture, sa compréhension) devient alors un jeu d'articulation entre un mode de production physique et les capacités humaines perceptives qui rapportent une image à des connaissances, à des souvenirs, à des affects, à des projections individuelles. La photographie a transformé notre regard sur le monde, elle nous oblige à voir « photographiquement » ; ce que nous attendons d'une photographie se confronte à ce que l'on peut y trouver. Mot(s) clés libre(s) : photographie, traitement d'images, photographie (technique), photographie numérique, techniques numériques
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