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Les repères : identité, réseaux, territoires, les paysages et la diversité culturels
/ Mission 2000 en France
/ 11-04-2000
/ Canal-U - OAI Archive
GRESILLON Michel
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"Sans négliger d'entrer dans le débat (pluridisciplinaire) de la ""perte des repères"", quelles catégories de la pensée peuvent aujourd'hui être avancées pour répondre aux défis posés à la fois par les changements d'échelle et la révolution technique de l'information et de la communication ? Entre lieux/territoires d'appartenance et espaces de projection/réseaux d'affiliation, entre catégories fixes établies (locale, nationale, régionale) ou en devenir (Europe, monde), et processus d'intermédiation qui les traversent et les dynamisent (tout ce qu'introduisent les préfixes ""inter"", ""trans"", ""multi"", ""pluri"") se situent repères de soi et savoirs du monde. C'est aussi l'occasion de discuter des mythes séducteurs (métissage, cosmopolitisme) ou réducteurs (""village planétaire""), d'argumenter contre celui (autrement dangereux) du monoscalaire, ou mal de l'extrémisme de droite dans certains pays d'Europe, et pour de meilleures appréciations de la distance/distanciation critique à l'égard des horizons européen et mondial. Conscience de soi, de pair avec celle de l'autre et celle du monde, l'individu-sujet, citoyen à échelles multiples, a un vaste chantier conceptuel (et pédagogique) devant lui." Mot(s) clés libre(s) : géographie sociale, identité, individu et société, mythe, perte des repères, pluriappartenance, territorialité humaine, Umberto Eco
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La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 25-01-2012
/ Canal-U - OAI Archive
FRÉMONT Armand
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Texte de présentation de la conférenceL’identité de la France est un objet obscur. Le territoire national avait trouvé son aboutissement à la frontière physique. Aujourd’hui la solidarité, la socialité et l’être ensemble ne se définissent plus uniquement par référence à une étendue spatiale continue sur laquelle s’exerce la souveraineté de l’État-national. Les frontières qui se dessinent à travers les réseaux sociaux ou la conscience partagée d’enjeux devenus planétaires sont à géométrie variable.De façon assez paradoxale, Paul Vidal de la Blache, le fondateur de l’École française de Géographie, voyait dans la carte de la répartition, sur le territoire français, des masses minérales qui constituaient la diversité des identités régionales, « une grande figure d’harmonie, une individualité maîtresse, mais dans laquelle s’inscrivent des individualités secondaires, des régions étendues de physionomies diverses […] une heureuse combinaison qui a facilité chez nous la fusion des races, qui a présidé à l’unité de notre histoire ». Le ou les territoires de cette « heureuse combinaison » sont aujourd’hui à réinventer.Certes, l’identité géographique de la France est solidement fixée au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en fait depuis la Troisième République : le territoire de l’hexagone national est reconstitué (cas de l’Alsace et de la Lorraine réglé), la centralisation en tous domaines intégrée, la parcellisation communale intangible, les paysages constitutifs d’une image géographique unifiée assimilés, par l’école notamment.Ces figures expriment une certaine permanence des champs de référence du débat sur la république nationale. De façon très incertaine, la République s’est imaginée et imposée, dans un esprit à la fois moderniste et nationaliste, à partir en particulier de trois lobbies : agricole, colonial et laïc. L’identité nationale a été travaillée en profondeur par ce qui, dans la violence souvent, a pris le statut de mythes, au sens anthropologique du terme. Il n’est donc pas étonnant de les retrouver -tels quels ou leurs avatars- réactivés dans le débat actuel sur l’identité de la France, au moment où la nation doutant à nouveau d’elle-même a du mal à se projeter dans une vision cohérente de son devenir.On peut s’interroger sur la pérennité des formes de cette identité : l’Europe, la mondialisation, la mobilité de la population, internet…mais aussi les mouvements régionaux, la régionalisation, l’outre-mer, l’émigration et le passé colonial, l’école elle-même, modifient la donne initiale. Vers une autre France, plus ouverte sur le monde, ou bien vers un repli identitaire ? Le grand débat en cours comprend incontestablement une forte composante géographique.La France de 2012 a-t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont. Conférence-débat organisée dans le cadre des Mercredis de la connaissance et les Cafés géographiques à Toulouse, présentée par Bernard Charlery de la Masselière et animée par Robert Marconis, Université Toulouse- II-Le Mirail, 27 avril 2012. Mot(s) clés libre(s) : écologie humaine, géographie humaine, géographie politique (France), identité collective (France), questions territoriales (France), territorialité humaine (France)
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