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Université de Franche-Comté
/ 17-12-2007
Kouzmine Yaël
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Depuis un siècle, l espace saharien Algérien a été le théâtre de mutations sociales et spatiales prégnantes. Même si elles ont répondu à des objectifs différents, l intégration et l appropriation territoriale et économique entamées pendant la période coloniale se sont accélérées et renforcées à partir de l indépendance avec l action volontariste de l État. L entrée dans l ère urbaine a profondément reconfiguré les territoires sahariens et a fait émerger des tensions multiformes. Ces dernières, qui relèvent de dimensions environnementales, économiques et sociales, ont remis en cause les équilibres et les fonctionnements traditionnels de ces territoires. L’augmentation croissante de la population a engendré une fragilisation des écosystèmes, l accroissement des inégalités économiques et plus globalement l émergence de disparités territoriales structurelles. Face à ces constats, les politiques d aménagement et de gestion du territoire ont récemment intégré le paradigme du développement durable afin de stimuler des processus d évolution plus cohérents et durables. Cette recherche sous-tend deux objectifs complémentaires. Le premier consiste à développer une grille de lecture des structures territoriales sahariennes et de leurs dynamiques. Elle met en oeuvre une approche pluri-disciplinaire appliquée à différentes échelles spatiales. Le second objectif est de mener une réflexion sur les apports des concepts et des outils de gestion et de gouvernance territoriale pour proposer une approche originale de l observation territoriale du Sahara.
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Université de Franche-Comté
/ 02-12-2005
DONY Sophie
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L'analyse des systèmes agricoles passe aujourd'hui par l'étude de leurs interactions avec l'environnement qu'il soit physique, économique ou social. C'est dans ce contexte que s'inscrit l'objet de cette recherche doctorale.
Nous proposons tout d'abord de mener une réflexion sur les évolutions récentes de l'agriculture française, particulièrement sur la dernière période intercensitaire durant laquelle les transformations ont été les plus radicales. Mais le coeur de la recherche est consacré à un dispositif récent de l'aménagement du territoire : le Contrat Territorial d'Exploitation (CTE), aboutissement d'une réflexion menée sur les transformations de l'agriculture et sur leurs conséquences environnementales et territoriales. Le dispositif recouvre de nombreuses contraintes, que nous proposons d'identifier tout d'abord dans son processus de mise en oeuvre qui se révèle assez complexe, puis dans son application spatiale dans les régions françaises. Enfin, une étude des CTE à un niveau local plus fin est réalisée. Elle concerne deux départements franc-comtois : La Haute-Saône et le Doubs. Leur analyse permet de saisir la complexité de l'outil et les différents types de contrats existants dans les territoires d'étude. Elle permet d'aboutir à une typologie globale des exploitations agricoles en CTE, qui présente, au-delà des grandes tendances départementales, une grande diversité géographique de localisation. Même si un suivi n'a pas été possible, l'analyse ouvre de nombreuses interrogations quant à l'efficacité de l'outil et de son successeur, le Contrat d'Agriculture Durable (CAD).
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Université de Franche-Comté
/ 14-12-2005
Caille-Cattin Catherine
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Le paysage est produit par une communauté d'hommes ne projetant pas forcément les mêmes intentions paysagères. Aussi, les représentations des divers acteurs qu'ils soient aménageurs, décideurs ou usagers, influencent la prise en compte du paysage dans les projets d'aménagement du territoire. La multiplicité des représentations ne facilite pas le dialogue qui devrait s’instaurer entre eux lorsqu’ils établissent ensemble ces projets ; cependant l’élaboration de consensus est nécessaire pour garantir une réalisation négociée et partagée. D'autre part, si une culture du paysage minimale est nécessaire pour appréhender les problématiques paysagères des territoires concernés, il s'avère que celle des acteurs est souvent lacunaire. Par ailleurs, les diverses collectivités territoriales assument aujourd’hui des charges, pour certaines nouvelles, en matière de paysage. C’est pourquoi les atlas de paysages ont été conçus dès 1994 comme outils possibles de connaissance paysagère, ils dressent l’inventaire des paysages régionaux et les analysent. Ainsi la gouvernance des territoires peut être facilitée par l’accès aux informations contenues dans l’atlas. Cependant les images, comme re-présentations des paysages (textes, photographies, cartes, croquis…) qui les composent, révèlent et nourrissent des représentations sociales du paysage et favorisent ainsi certaines démarches paysagères. Par conséquent, l’étude des représentations de paysage offertes dans les atlas, puis celle des représentations paysagères des acteurs territoriaux, renseigneront sur les partis pris et les points de vue donnés à voir, ainsi que sur la compréhension des modes d’appréhension et d’appropriation des territoires qu’ils aménagent. L’analyse de ces deux types de représentations et de leurs interactions permettra de comprendre ce qui est proposé aux acteurs pour les aider dans leurs prises de décision. Elle permettra de répertorier et d’envisager les médiations qui faciliteraient l’accès à la connaissance des paysages, pour élaborer une culture paysagère commune et partagée, celle-ci étant indispensable à toute réalisation de projet paysager.
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Université de Franche-Comté
/ 14-12-2005
Caille-Cattin Catherine
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Le paysage est produit par une communauté d'hommes ne projetant pas forcément les mêmes intentions paysagères. Aussi, les représentations des divers acteurs qu'ils soient aménageurs, décideurs ou usagers, influencent la prise en compte du paysage dans les projets d'aménagement du territoire. La multiplicité des représentations ne facilite pas le dialogue qui devrait s’instaurer entre eux lorsqu’ils établissent ensemble ces projets ; cependant l’élaboration de consensus est nécessaire pour garantir une réalisation négociée et partagée. D'autre part, si une culture du paysage minimale est nécessaire pour appréhender les problématiques paysagères des territoires concernés, il s'avère que celle des acteurs est souvent lacunaire. Par ailleurs, les diverses collectivités territoriales assument aujourd’hui des charges, pour certaines nouvelles, en matière de paysage. C’est pourquoi les atlas de paysages ont été conçus dès 1994 comme outils possibles de connaissance paysagère, ils dressent l’inventaire des paysages régionaux et les analysent. Ainsi la gouvernance des territoires peut être facilitée par l’accès aux informations contenues dans l’atlas. Cependant les images, comme re-présentations des paysages (textes, photographies, cartes, croquis…) qui les composent, révèlent et nourrissent des représentations sociales du paysage et favorisent ainsi certaines démarches paysagères. Par conséquent, l’étude des représentations de paysage offertes dans les atlas, puis celle des représentations paysagères des acteurs territoriaux, renseigneront sur les partis pris et les points de vue donnés à voir, ainsi que sur la compréhension des modes d’appréhension et d’appropriation des territoires qu’ils aménagent. L’analyse de ces deux types de représentations et de leurs interactions permettra de comprendre ce qui est proposé aux acteurs pour les aider dans leurs prises de décision. Elle permettra de répertorier et d’envisager les médiations qui faciliteraient l’accès à la connaissance des paysages, pour élaborer une culture paysagère commune et partagée, celle-ci étant indispensable à toute réalisation de projet paysager.
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Université de Franche-Comté
/ 15-12-2006
Bolot Jérome
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Les évolutions des rythmes de vie, la multiplication des motifs de déplacements, la ruralité et la périurbanisation constituent les principales raisons qui compliquent la tâche des transports collectifs classiques. L’automobile est ainsi devenue le mode de transport privilégié pour assurer les déplacements des personnes. Pourtant, ce mode de transport individuel génère des nuisances qui ne satisfont pas aux principes du développement durable. Pour accompagner le report modal de l’automobile vers les transports alternatifs, il existe de nombreux leviers.
Le transport à la demande constitue l’une des pistes pour le développement d’une mobilité durable. Tadvance, groupe de travail pluridisciplinaire auquel j’ai participé, mène des recherches innovantes sur ce sujet. Evolis-Gare, destiné à l’acheminement des usagers des TGV à Besançon, constitue la première mise en œuvre de ce groupe. Dans ce cadre, la recherche pluridisciplinaire a permis l’élaboration du logiciel Résad2 destiné à assurer la gestion d’Evolis-Gare. Cette recherche appliquée au service de la collectivité a été récompensée par un prix national (Mercure d’or de Kéolis) et local (prix du développement local de Franche-Comté en 2001). Le code source du logiciel Resad2, conjointement déposé par l’université, le CNRS et Kéolis, a été transféré à une société française qui en assure la commercialisation.
Cette thèse présente ensuite une recherche théorique qui propose une extension du service Evolis-Gare en lui assurant un fonctionnement en temps-réel. Afin d’assurer la gestion d’un tel système nous proposons une démarche en trois temps. Une première étape permet de prévoir le niveau de demande probable. Une seconde étape élabore des trajets provisoires afin de calibrer la flotte de véhicules à mobiliser et de positionner ces derniers sur le territoire. Enfin, la troisième étape gère en temps-réel les appels des usagers. Elle recalcule les trajets au fur et à mesure et les adapte à chaque nouvelle situation. La simulation des processus s’appuie sur l’association de la géomatique et de l’intelligence artificielle au cœur d’une plate-forme informatique dynamique.
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Université de Franche-Comté, Institut de géographie et d'aménagement du territoire (Oran, Algérie)
/ 09-12-2010
Otmane Tayeb
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Le Touat-Gourara-Tidikelt est un très vaste espace, qui occupe près du quart la superficie du Sahara algérien. Il fait partie intégrante de la zone la plus aride du monde, aux contraintes naturelles particulièrement difficiles. Cet espace connu comme le « Pays des foggaras » était savamment exploité, depuis plus d’un millénaire, par les oasiens qui profitaient de la dynamique économique impulsée par le commerce transsaharien. L’organisation sociale et spatiale séculaire de ces trois sous-ensembles s’est trouvée fortement bouleversée par la colonisation durant la première moitié du siècle dernier et par l’action volontariste et les politiques d’intégration de l’Etat indépendant depuis 1962. Ces mutations se sont accompagnées d’une croissance démographique particulièrement soutenue. Dans cette zone se juxtaposent actuellement deux systèmes agricoles, le premier, traditionnel, fondé sur l’irrigation par foggaras et le second issu d’un projet d’aménagement rural (la mise en valeur agricole), plus récent et utilisant des moyens modernes d’exploitation. Les deux systèmes se sont mutuellement influencés pour aboutir à des mutations spatiales prégnantes et à une recomposition sociale globale en partie due à l’émergence de nouveaux acteurs. L’interaction de ces deux systèmes, conjuguée à l’ouverture du marché du travail et la tendance des ménages oasiens à la pluriactivité a engagé le «Pays des foggaras » dans un processus de transformations multiformes d’ampleur variable et de temporalités différentes qui ont participé à renouveler en profondeur la ruralité saharienne, dans le contexte d’une urbanisation rapide de la population. Dès lors, se pose aujourd’hui la question essentielle de la pérennité, de la durabilité, de ces systèmes agricoles oasiens. Dans le cadre du développement saharien, fondé en grande partie sur les hydrocarbures, donc sur une économie extravertie, le choix politique d’un soutien à l’agriculture saharienne offre de réelles potentialités d’un développement local mené par et pour les populations sahariennes. Sur le plan économique, seule une rentabilité avérée permettra leur maintien, notamment par une insertion croissante dans les réseaux marchands nationaux. Néanmoins, leur poids dans les économies locales leur confère un réel rôle d’amortisseur, voire de moteur du développement. Socialement, la ruralité saharienne est empreinte de symboles identitaires liés aux pratiques agricoles, comme elle s’organise encore largement autour des rythmes agraires. Cependant, l’urbanisation massive au Sahara réinterroge aujourd’hui en profondeur ces héritages. Enfin, en termes environnementaux, l’aspect non renouvelable des ressources hydrauliques soulève là encore des problématiques centrales quant à la pérennité des nouveaux systèmes agricoles.
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Université de Franche-Comté
/ 08-12-2006
Audard Frédéric
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Actuellement, la gestion des services de transport public change, passe d un niveau d échelle à un autre, se décentralise nationalement et s élargit localement. Ainsi, les Régions ont vu leurs compétences s élargir en termes d organisation des transports, créant ainsi de nouveaux problèmes de gestion. C est face à ces interrogations nouvelles que notre travail trouve sa place, en proposant une modélisation adaptée à la fois aux modifications permanentes de la mobilité quotidienne et aux nouvelles échelles d application de la gestion des transports. Nous nous sommes plus spécifiquement penché sur l étape de la génération de trafic, (ou modélisation du processus de choix à l origine du déplacement effectué par l individu), négligée jusqu ici dans son approche géographique. Traitée jusqu alors sous l angle de l économie des transports, la modélisation de la génération de trafic occultait un aspect géographique important de sa conception : le zonage de l aire d étude, dont dépend la quantification des déplacements. Nous nous proposons ici de réaliser dans sa totalité la modélisation de l étape de génération de trafic sur la Région de Franche-Comté. Il s agit tout d abord de comprendre et délimiter notre périmètre d étude ; puis d élaborer un zonage pertinent en fonction de notre problématique de gestion ; pour finalement quantifier les déplacements sur les zones créées
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Université de Franche-Comté
/ 01-12-2006
Piombini Arnaud
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Actuellement, la marche à pied suscite un regain d intérêt comme mode de transport complémentaire. En effet, les décideurs locaux semblent vouloir atténuer le déséquilibre existant entre modes de déplacement au sein des agglomérations. En géographie, la mobilité se réfère à la pratique des échanges et des déplacements qu effectuent les individus ou groupes d individus ; cette mobilité est susceptible de révéler les propriétés des lieux et de participer à leur transformation. Parmi tous les modes de déplacement, la marche à pied implique un rapport privilégié entre les personnes et l espace dans lequel elles évoluent. Le paysage visible, en tant qu élément du cadre de vie pratiqué quotidiennement et perçu par le prisme de la perception, est donc un facteur pris en compte dans les choix de déplacement. Cette recherche a pour objectif d analyser les choix d itinéraires pédestres en fonction des paysages urbains. Deux enquêtes sont pour cela mises en oeuvre sur les sites de Lille et besançon. La première a donné lieu au recensement de plus de 500 trajets en marche à pied ; la seconde a permis de qualifier précisément les paysages urbains. En mettant en oeuvre plusieurs types d analyses géographiques en partie inspirées des travaux des économistes et des psychologues, les caractéristiques des déplacements pédestres sont mises en évidence. Des modèles de choix discrets sont ainsi utilisés et le travail proposé conduit à élaborer une méthode originale d évaluation des paysages urbains perçus par les piétons.
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Université de Franche-Comté
/ 28-11-2007
Agbossou Igor
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A partir d une réflexion conceptuelle et méthodologique pour un réel couplage des automates cellulaires et des modèles multi-agents, le modèle de simulation VisualSimores a été conçu pour répondre, en partie, aux problématiques de simulation de la mobilité résidentielle en milieu urbain. L intérêt majeur de cette approche réside dans la mise en exergue, dans une perspective d aide à la décision en aménagement et urbanisme, des rapports qu entretiennent entre eux, deux phénomènes séparément observables : la mobilité résidentielle des ménages d une part et les changements urbains d autre part. La difficulté de l exercice apparaît immédiatement : il s agit de cerner les liens qui, à certains types de ménages font correspondre des catégories de logements et vise versa. Plus largement, il s agit d identifier les logiques selon lesquelles les ménages expriment et concrétisent leur choix résidentiels. Dans cette perspective, et en raison de la nature complexe du système urbain, la combinaison d un modèle d automates cellulaires contraint par un modèle bayésien du comportement des ménages et le paradigme multi agents se révèle plus appropriée.
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Université de Franche-Comté
/ 09-12-2005
Tolle Florian
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Echinococcus multilocularis est un parasite responsable chez l’homme d’une maladie grave : l’échinococcose alvéolaire. Les œufs du parasite, agent pathogène, sont présents dans les fèces de renard et peuvent survivre plusieurs mois dans l’environnement. Le risque épidémiologique lié à la maladie a conduit, en France et en Europe, à la mise en place de programmes d’épidémiosurveillance. Ils ont permis de collecter des échantillons géoréférencés dont la contamination éventuelle a été testée. Cette base de données a servi au développement sur SIG d’un protocole de recherche de descripteurs paysagers présumés indicateurs du potentiel de risque. Trois échelles ont successivement été abordées. Dans le Doubs, département situé en zone de haute endémie, une analyse en régression logistique binaire a permis l’identification d’indices paysagers associés aux zones présentant des échantillons positifs. La qualité des modèles prédictifs générés a été testée par la méthode des courbes ROC. La représentation cartographique des facteurs paysagers présumés à risque a conduit à identifier des zones potentiellement favorables à l’établissement du cycle parasitaire. Pour l’ensemble français, les nuées dynamiques floues ont été utilisées pour le choix de niveaux d’échelle pertinents. Une typologie des paysages environnant les échantillons collectés a été conduite. La prévalence de chaque type paysager ainsi défini a été calculée. Les paysages ont été représentés en fonction de leur susceptibilité présumée à accueillir le cycle parasitaire. Enfin, à l’échelle européenne, les données climatiques ont permis la délimitation d’une limite méridionale théorique d’extension du parasite. Ces résultats montrent les possibilités offertes par les outils d’analyse spatiale et de modélisation dans les problématiques de risque sanitaire.
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