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Entre utopies dangereuses et postures nihilistes, y a-t-il une place pour l’espoir ?
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 07-04-2004
/ Canal-U - OAI Archive
MOITHY Janine
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Face à ce que les Anciens nommaient le tragique, à savoir l’existence de la mort et du mal, l’homme a développé deux attitudes antagonistes : une confiance absolue en la capacité de l’homme à résoudre les problèmes de la nature (l’utopie) et la conviction que rien ne pourra changer (le nihilisme). Ces deux mouvements ont coexisté et se sont respectivement affirmés au cours de l’histoire. Aujourd’hui, la société opère un profond retour à une attitude nihiliste : les totalitarismes meurtriers qu’ont été le nazisme et le communisme, la prise de conscience des limites de la science et la perte de confiance en la politique ont fait sombrer la société dans une énorme dépression. Pour oublier ce qui l’interpelle, elle se jette dans le présent avec la surconsommation, la drogue, le virtuel : elle se vide la tête. Ce retour au nihilisme n’est toutefois pas dépourvu d’espoir car il a l’avantage d’être lucide. C’est en regardant la réalité et non plus ses rêves que l’homme pourra transformer les choses.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2003-2004 sur le thème "Demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : communisme, Emil Cioran, nihilisme, Saint Thomas More, totalitarisme, utopies
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« Je le souhaite plutôt que je ne l’espère ». L’Utopie de Thomas More
/ 09-12-2015
/ Canal-u.fr
HERSANT Yves
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Yves Hersant, historien des arts et de la littérature à la Renaissance, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
L’Utopie, ou Traité de la meilleure forme de gouvernement, est l’un des textes les plus énigmatiques et les plus audacieux de la Renaissance. Son auteur, l’éminent humaniste et homme politique Thomas More (décapité en 1535, canonisé quatre cents ans plus tard), se livre d’une part à une féroce dénonciation des mœurs du temps — intolérance religieuse, guerres, ambitions princières, injustices sociales...—, d’autre part à la minutieuse description d’un monde idéalisé, où la propriété privée serait inconnue et la prospérité générale. L’Île de Nulle Part qu’est étymologiquement l’ U-topie est aussi une Eu-topie, c’est-à-dire une Île du Bonheur : le voyage fictif s’effectue du réel au virtuel et semble appeler le mouvement inverse. Mais les ambiguïtés du texte, et notamment la dernière phrase, révèlent les complexités de ce « monde virtuel », premier d’une longue série d’utopies aussi aliénantes qu’émancipatrices.
Retrouvez l'ensemble des Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : utopie, Thomas More
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