|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Droit et rites en Chine
/ UTLS - la suite
/ 10-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
VANDERMEERSCH Léon
Voir le résumé
Voir le résumé
Comme mécanisme institutionnel assurant l'ordre social, la tradition chinoise a privilégié les rites sur le droit. Pour régler les rapports sociaux, alors que le droit formalise les actes de la vie sociale au moment où ceux ci sont pleinement effectués, les rites les formalisent par avance. Dans le cadre de liturgies et de cérémonies savamment calculées, ils opèrent par construction a priori de modèles formels de comportements dans lesquels se moulera par la suite spontanément la volonté du sujet agissant. L'acte juridique est un acte plein. L'acte rituel est un acte purement extérieur, vide, mais qui figure la norme sociale dont la volonté du sujet doit prendre le pli. Le rite, quoique purement extérieur est d'autant plus efficace que le pli qu'il opère est renforcé par le sentiment de la face, le souci de ne pas perdre la face. Fonctionnant très bien dans la Chine ancienne en milieu aristocratique hors des contraintes économiques, le mécanisme des rites n'a pu dispenser la société chinoise ni du mécanisme répressif de la loi pénale- originellement instituée pour le peuple, inaccessible à la subtilité des rites mais étendue à l'aristocratie par les légistes (IV-IIIe siècle av J.C.), ni du mécanisme synallagmatique des contrats dont le développement a été entraîné par l'essor de l'économie marchande surtout depuis les Han. Mot(s) clés libre(s) : Chine, moeurs et coutumes, rites et cérémonies
|
Accéder à la ressource
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|