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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Erythropoïétine et protection cérébrale.Résumé : La découverte de l’existence de l’expression d’EPO et de son récepteur sur de nombreux autres types cellulaires incluant les cardiomyocytes, l’endothélium vasculaire ou plus récemment les cellules nerveuses a fait naître l’idée d’un effet extra-hématopoïétique de l’EPO, suggérant que l’EPO, par une action paracrine et/ou autocrine (synthèse et action locale), possède également un rôle cytoprotecteur. De cette hypothèse est né le concept d’un apport exogène d’EPO dans un but de protection tissulaire. Depuis, l’administration d’EPO recombinée humaine (rh-EPO) a fait la preuve de son efficacité sur différents modèles animaux d’ischémie rénale (Patel et coll., 2004) ou myocardique (Parsa CJ et coll., 2003). Dans le cadre plus spécifique du système nerveux central, outre un rôle physiologique de l’EPO endogène au cours de l’embryogénèse et de soutien en postnatal du tissu cérébral, une multitude de données expérimentales suggère un puissant effet neuroprotecteur de l’administration exogène d’rh-EPO. Cependant, cet effet n’est obtenu qu’avec de fortes doses d’rh-EPO (1000-30.000 UI/kg), très nettement supérieures à celles employées dans le traitement de l’anémie des insuffisants rénaux (500 UI/kg). Ces doses posent chez l’homme des problèmes de sécurité d’emploi et ont limité l’usage de la rh-EPO comme agent neuroprotecteur. Récemment, afin de palier à ces éventuels effets secondaires, des dérivés non hématopoïétiques de l’EPO ont été développés.Auteur : Lionel VELY – Service d’Anesthésie Réanimation, CHU Timone adultes Marseille.SCD Médecine.
Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, EPO, érythropoïétine, hormone, neurologie, pharmacologie, réanimation