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L'erreur chez Montaigne : introduction / Olivier Guerrier, Anne-Marie Cocula, Véronique Ferrer
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ Canal-u.fr
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L'erreur chez Montaigne : introduction / Olivier Guerrier, Anne-Marie Cocula, Véronique Ferrer. in colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Les Essais de Montaigne apparaissent
à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs
des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales »,
juridiques, philosophiques, religieuses, politiques, voire naturelles, le tout
encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective
critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de
l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire,
« particulière » ou « populaires », rapport à la
représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur
par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance,
la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement
même du texte des Essais,
et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit
naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de
l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : vérité et mensonge, Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), scepticisme (philosophie), errata, jugement (philosophie)
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« Mieux s'instruire par fuite que par suite » ou Comment user des erreurs d'autrui / Bernard Sève
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
SÈVE Bernard
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« Mieux s'instruire par fuite que par suite » ou Comment user des erreurs d'autrui / Bernard Sève, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 5 : Fécondité de l'erreur.Les "Essais" de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un
inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de
fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques,
religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée
de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective
descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie,
avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également
son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière »
ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec
éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), savoir et érudition
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Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
ORDINE Nuccio
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Vivre dans l'infini : biographie et savoirs chez Giordano Bruno / Nuccio Ordine. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio
de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.Giordano Bruno ne fut pas toujours « l’hérétique » que l’histoire nous a décrit. Il commença par être un dominicain modèle, et il fut même ordonné prêtre en 1573. Deux ans plus tard, il devint lecteur en théologie, et en apparence, il continua à vivre en dominicain modèle, soutenant des thèses sur la pensée de Thomas d’Aquin et de Pierre Lombard. C’est lorsqu’il commença à étudier avec assiduité les œuvres d’Érasme, humaniste considéré par la Sainte Église comme hérétique depuis 1559, et dont les livres étaient interdits, qu’il finit lui-même par entrer silencieusement en rébellion avec le dogme religieux. Par la suite, Giordano Bruno secoua le joug de la théologie, ce qui lui valut ses années d’errance et de clandestinité. Dans une
époque où l’on considérait encore que la philosophie devait être « la servante de la théologie », il opéra une véritable subversion dans les rapports de subordination qui étaient alors établis entre foi et raison. Ce sont les moments clefs de cette subversion que cette
communication tente de retracer. La nouvelle cosmologie héliocentrique de Giordano Bruno révolutionne toute connaissance : sa vision de l'infini libère des dogmes la littérature et la philosophie, la nature et l'univers. L'unité de la connaissance, la recherche (et non la possession) de la vérité, l'exaltation de la pluralité, la tolérance, la condamnation des génocides dans les Amériques, l'homogènéité de la matiére, l'importance de la "curiositas" : voilà quelques-uns des sujets fondamentaux discutés
dans ses œuvres. Bruno nous enseigne que le vrai philosophe ne peut pas séparer biographie et pensée : pour lui, en effet, vivre la connaissance
signifie aussi écrire sa propre vie. Mot(s) clés libre(s) : philosophie de la Renaissance, vérité (épistémologie), philosophie et littérature, rapport au savoir, Bruno Giordano (1548-1600), comique (dans la littérature)
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La recherche scientifique : confiance et vérité (par Bernard Michaux)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 25-11-2014
/ Canal-u.fr
MICHAUX Bernard
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Recherche scientifique : confiance et vérité.Posons que les sciences pensent, autrement dit qu’elles assument entièrement les questions philosophiques de la recherche de la vérité. Et ceci par la double construction de dispositifs expérimentaux et de cadres théoriques pour interpréter les faits ainsi produits.Or la recherche scientifique est une activité sociale mondialisée avec ses unités de laboratoires, ses réseaux d’information, ses institutions de publication, ses personnels spécialisés et hiérarchisés. La crédibilité, la fiabilité en sont le ciment. Cela passe par des techniques de communication qui tendent à obtenir la confiance.Comment peuvent être ainsi liées dans une même activité recherche de la vérité et rhétorique de la confiance ?Entre les formes du jugement on distingue le juger vrai et le tenir pour vrai. Il faut pourtant remettre en question cette distinction et analyser par quelles procédures, par quelles normes, quelles règles de savoir-faire et de faire-savoir, la confiance prend effectivement part à la recherche collective de la connaissance vraie.Bernard MICHAUX Mot(s) clés libre(s) : recherche fondamentale, culture scientifique, publications scientifiques, vérité (épistémologie), diffusion des résultats de la recherche, connaissance vraie, crédibilité, laboratoires de recherche, collectifs de recherche
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L'erreur philosophique : quête de la connaissance et métaphysique du moi / Joan Lluis Llinas
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
LLINÀS BEGON Joan Lluís
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L'erreur philosophique : quête de la connaissance et métaphysique du moi / Joan Lluis Llinas, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 5 : Fécondité de l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), connaissance (philosophie), vérité (épistémologie)
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« La vérité n'est jamais matière d'erreur » / Olivier Guerrier
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GUERRIER Olivier
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« La vérité n'est jamais matière d'erreur » / Olivier Guerrier, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 4 : Erreur et notions connexes.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de
fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques,
religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain
bordelais. Mot(s) clés libre(s) : vérité et mensonge, Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie)
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La vérité : conclusion / Olivier Guerrier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 04-04-2013
/ Canal-u.fr
GUERRIER Olivier
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La vérité : conclusion / Olivier Guerrier. In "La vérité", Journées Scientifiques annuelles de l'Institut Universitaire de France, organisées par le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de Toulouse, l'Université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Universitaire de France. Toulouse : Hôtel-Dieu, 2-4 avril 2013.
Miracle au SertãoSite dédié au film APAEB ValenteAssociation des Petits Agriculteurs de l'Etat de Bahia Mot(s) clés libre(s) : connaissance scientifique, objectivité, vérité (épistémologie), relation pouvoir-vérité, preuve (épistémologie)
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Fiction et vérité chez Giordano Bruno / Olivier Guerrier
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
GUERRIER Olivier
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Fiction et vérité chez Giordano Bruno / Olivier Guerrier. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.Il s'agit ici, dans le
sillage de la déclaration du Sigillus sigillorum, « il n'est
(…)
de philosophe qui ne façonne ni ne peigne (…) et
l'intellect et ou bien la phantasia
ou bien n'est pas sans elle », ainsi que de travaux
faisant autorité sur la question, de revenir sur le
rapport entre philosophie et phantasia
comme entre fiction et vérité chez Bruno, dans sa théorie
comme dans sa pratique, le tout pouvant apparaître comme
le socle de bien des expériences intellectuelles et
littéraires de la Renaissance. Mot(s) clés libre(s) : littérature (esthétique), philosophie de la Renaissance, vérité (épistémologie), Bruno Giordano (1548-1600), fantaisie
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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GONTIER Thierry
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Les idoles, de Montaigne à Bacon / Thierry Gontier, in "L'erreur chez Montaigne colloque", organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014.Thématique 6 : Enjeux et perspectives philosophiques.Les Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie », « erreurs médicinales », juridiques, philosophiques,
religieuses, politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive, spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou « populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet, avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction. Quel rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette « chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire, ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), Francis Bacon (1561-1626), vérité (épistémologie), jugement (philosophie), entendement (philosophie)
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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 04-12-2014
/ Canal-u.fr
GIOCANTI Sylvia
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Naturalisation de l'erreur et art d'errer dans les "Essais" / Sylvia Giocanti, in "L'erreur chez Montaigne", colloque organisé par la Société internationale des amis de Montaigne avec la collaboration de l’Université Bordeaux Montaigne (Centre Montaigne-TELEM) et la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine (MSHA), Bordeaux, 3-5 décembre 2014. Thématique 5 : Fécondité de l'erreur.Les
Essais de Montaigne apparaissent à bien des égards comme un inventaire
des erreurs en tout genre : erreurs des sens ou « de fantasie »,
« erreurs médicinales », juridiques, philosophiques, religieuses,
politiques, voire naturelles, le tout encore fondé sur une pensée de la Chute
qui fait de la Créature une errans mus. Cette perspective descriptive,
spectatrice, se double d’une perspective critique, qui s’emploie, avant le
cartésianisme, à réfléchir sur le statut de l’erreur, mais également son
usage : erreur volontaire ou involontaire, « particulière » ou
« populaires », rapport à la représentation, au simulacre, au
mensonge, mais également gestion de l’erreur par l’institution ou le sujet,
avec éventuellement à la clé la reconnaissance, la réparation, la correction.Quel
rôle joue l’erreur dans le fonctionnement même du texte des Essais, et
dans l’éthique singulière qu’il élabore et pratique. Le procès incessant des
leurres du savoir et du pouvoir informe ainsi le mouvement de cette
« chasse de connaissance » inédite, et l’image du sujet écrivant et
pensant qu’elle doit refléter. Dans un esprit naturellement pluridisciplinaire,
ce colloque entend mieux cerner, à partir de l’enquête sur l’erreur, l’œuvre
complexe de l’écrivain bordelais. Mot(s) clés libre(s) : Michel de Montaigne (1533-1592), vérité (épistémologie), scepticisme (philosophie), entendement (philosophie), raison (philosophie)
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